ENSEIGNEMENT 12 : Vivre avec et vivre en Dieu…Dans les refuges

Introduction

Dans la plupart des systèmes religieux la divinité est représentée et perçue comme une entité lointaine, omnipotente, contrôlante et même souvent un peu despote. Même au sein des trois grandes religions monothéistes cette vision "étriquée" du Dieu unique est difficilement déracinable. Que Dieu soit Tout-Puissant, pas de problème ; Qu’il soit omnipotent et omniprésent, pas de problème non plus ! Mais qu’Il soit un Dieu proche, personnel, ami de l’Homme… et devenu Homme lui-même, là c’est une autre histoire ! Inconcevable, inacceptable et irrecevable même, notamment dans le judaïsme et l’Islam.

L’histoire de la Révélation n’est-elle justement pas celle d’un Dieu qui se révèle peu à peu comme étant proche de l’Homme et qui veut être en relation personnelle, amicale et intime avec lui. Cette Révélation trouve son apothéose et sa plénitude dans l’avènement de Jésus Christ, Parole du Dieu Vivant faite chaire. C’est l’Incarnation qui est la grande nouveauté du Christianisme !

Dieu, le Créateur des univers ; Celui qui a fait le Ciel et la Terre et tout ce qu’ils contiennent, Celui-là même qui est réellement le Tout Autre et le Tout-Puissant ; C’est Lui qui devient l’un de nos semblables ! Il devient, en Jésus Christ, un Homme, en tout point égal à tous les hommes, à l’exception du péché. Quelle merveille !

Depuis Jésus Christ, il y a un Homme au sein même de la Trinité Sainte. Et cet Homme-là est allé jusqu’au bout du bout (la croix et la mort sur la croix) pour manifester à l’homme-pécheur

Cet Amour inimaginable que Dieu lui porte :

« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 13)

Depuis l’incarnation, la mort et la Résurrection de Jésus, nous avons non seulement la preuve d’un Dieu passionné d’amour pour l’être humain, mais aussi et surtout celle d’un Dieu Ami et familier, un Dieu qui est véritablement Quelqu’un, avec qui l’Homme peut entrer en relation, et une relation personnelle et d’intimité.

L’histoire de la Révélation est l’histoire d’un rapprochement de Dieu et de l’humanité (peu à peu il se rapproche de l’Homme jusqu’à entrer en lui. Elle est aussi l’histoire d’un cheminement :

Tout commence par une rencontre (L’Appel d’Abraham en Ge 12, 17), la naissance d’un Peuple. Ensuite Dieu va marcher aux côtés de ce peuple, Il va vivre véritablement AVEC lui. Avec l’Incarnation Dieu, il n’y a plus de distance entre Lui et son Peuple, mais bel et bien Communion.

Le cheminement de la Révélation est celui d’un Dieu qui se rapproche de plus en plus de son Peuple et le fait véritablement passer du vivre AVEC au vivre EN :

Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé.

Ce cheminement du Peuple de Dieu à travers la Révélation, n’est-il pas aussi celui que Dieu veut faire faire à chaque individu ? Découvrir que Dieu est véritablement un intime, un proche… qui m’appelle à le laisser demeurer en moi pour me mener à demeurer EN Lui.

N’est-ce pas là exactement ce à quoi Dieu nous appelle dans les refuges ? Qu’est ce que le refuge sinon que de véritablement demeurer dans les Cœur Unis de Jésus et de Marie ?

1. Une affaire de relation

1. Dieu est relation

Le Dieu des Chrétien est un Dieu infiniment relationnel. Et plus que cela encore : De toute éternité, Il est relation !

Commençons par le début : si Dieu est unique, il n’est pas un Dieu «solitaire». Autant que nous puissions l’exprimer, il y a en Dieu une vie qui se décline selon des relations, une relation de Père à Fils unis entre eux par un lien qui leur est semblable, l’Esprit.

Un père (ou une mère) se définit justement dans une relation avec des enfants, comme étant celui qui donne la vie par amour. Un fils se définit dans cette relation de reconnaissance dans les deux sens du mot : reconnaître qu’il a tout reçu de son père et action de grâce pour ce don infini. En Dieu, le lien qui unit le Père et le Fils a un nom, l’Esprit, qui est une Personne Trinitaire à part égale et entière. Cette vie intime au sein de Dieu, nous en avons une faible approche mais une approche réelle grâce à la Parole faite chair, Jésus de Nazareth.

C’est lui qui, parlant de Dieu, le nomme toujours «Père». C’est lui qui affirme la présence d’un Fils bien-aimé en union parfaite avec Dieu : «Je suis dans le Père et le Père est en moi» Jn 14,11. C’est lui qui parle d’un Esprit Saint, lien intime entre le Père et le Fils et qui nous est donné afin que, nous aussi, nous puissions entrer dans cette intimité divine, ici-bas dans l’obscurité de la foi et comme à travers un miroir, puis un jour face à face lors de notre transfiguration au moment de notre mort. Oui, elles sont vraies les paroles de Jésus qui concluent sa prière dite sacerdotale avant son arrestation : «Je leur ai fait connaître ton nom et je le leur ferai connaître encore, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux et moi en eux» Jn 17, 26. Oui, Jésus nous a fait connaître le nom de Dieu afin que nous puissions aimer à la manière de Dieu. La connaissance obscure que nous avons de Dieu telle que Jésus nous l’a fait connaître, nous a été donnée afin que l’amour infini qu’est Dieu nous habite et que cette intimité avec lui, accueillie humblement, nous divinise peu à peu.

Dans cette relation/communion intra-Trinitaire, Dieu se "suffit" éternellement à lui-même. Pourtant il a voulu partager cette réalité avec l’Homme. Et non seulement la partager, mais aussi le faire entrer dans cette relation d’Amour éternelle.

2. Créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, nous sommes des êtres relationnels

En partant du principe que nous sommes créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, et que Dieu est relation en Lui-même, il est logique que nous aussi, créatures humaines, soyons des êtres relationnels… Faits pour être en relation.

… Avec le Dieu Un et Trine

L’affirmation précédente trouve son origine dans le livre de la Genèse :

« Puis Dieu dit : faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur toute la terre.

Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. » Genèse 1, 26 et 27.

Par cet acte créateur, Dieu inscrit en chacun de nous que notre origine fondamentale se trouve en la personne même de notre Créateur. Le Père céleste qui nous a fait est dans sa personne, notre genèse, notre commencement, notre provenance, notre source.

Ceci, non seulement répond à cette grande question identitaire : "D’où venons-nous ?" ou "Qui sommes-nous ?" mais nous rappelle que notre vie d'homme et de femme, créés à l'image de Dieu, ne peut trouver son plein épanouissement en dehors de notre Créateur.

En d’autres termes, c’est d’abord au cœur d’une réelle relation filiale, intime, communionnelle et personnelle avec Dieu que se révèle notre identité profonde.

…. Avec les autres

« L’Éternel, Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide qui lui corresponde. » Genèse 2, 18

Nous ne sommes pas faits pour l’isolement. Dieu veut véritablement que nous soyons en relation les uns avec les autres. Et une relation d’amour réelle :

« Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. » (Jn 13, 34)

La qualité de l’amour fraternel entre les êtres humains dépend d’abord et avant tout de celle de la relation avec Dieu.

 

3. Dieu veut être en relation avec l’Homme

La particularité du Dieu des Chrétiens, réside d’abord dans le fait que Dieu est quelqu’un de vivant et de proche que l’être humain, en tant qu’individu, peut rencontrer, fréquenter, dialoguer avec, cheminer avec, etc.

Il est bon de préciser ici que dans une relation il y a au moins deux parties. Dieu veut, mais il respecte la liberté de l’homme, aussi il n’impose pas cette relation. Il la propose plutôt.

Là encore il s’agit d’un appel, et si Dieu appelle, l’Homme a une réponse libre à lui donner.

Mais rappelons-nous que c’est toujours Dieu qui fait le premier pas !

Depuis le début Dieu veut entrer en relation avec l’Homme… Il veut vivre en relation avec lui. Et pas n’importe laquelle :

Une relation personnelle

Dieu veut me rencontrer en tant que personne, qu’individu. Il veut être avec moi, vivre avec moi ;

Une relation unique

Chaque individu étant unique, la relation de Dieu avec chacun ne peut être autrement qu’unique à son tour.

Une relation de compagnonnage

Dieu veut être mon compagnon de route… Il veut marcher avec moi, vivre à mes côté, être avec moi simplement.

Une relation d’amitié

Le lien devient de plus en plus étroit, mais on en reste encore au vivre avec: Dieu veut devenir mon ami… Il veut vivre et tout partager avec moi.

Une relation d’intimité amoureuse

A partir de là, on entre dans le « vivre en ». Dieu veut être mon intime ; il veut entrer dans mon intimité… En d’autres termes, il veut entrer dans ma demeure intérieure, mon cœur. Il veut partager ma vie de l’intérieur.

Une relation de communion

Dieu veut que nous soyons en communion l’un avec l’autre. Dans ce type de relation, il n’y a plus de distance entre les deux êtres en relation, mais plutôt un véritable cœur à Cœur entre Dieu et moi.

Ce degré de relation n’est pas du propre chef de l’homme. Seul Dieu a la capacité de faire entrer l’Homme dans un tel niveau de relation avec Lui. De notre part, Dieu ne veut qu’une réponse confiante et sincère.

De plus, ce degré relationnel du « vivre en » est impossible à atteindre entre les êtres humains. Il n’y a que Dieu qui puisse faire cela.

4. Les moyens de la relation

De Dieu vers l’Homme

Pour entrer en relation avec nous, Dieu a plus d’un tour dans son sac… Autant il y a d’individus, autant il y a de chemin que Dieu va emprunter. Le chemin qu’il utilise pour entrer en relation avec l’un n’est pas celui qu’il emprunte avec l’autre.

De l’Homme vers Dieu

Là aussi il y a unicité de moyens. Il y a bien évidemment des moyens « généraux » : la prière, la Parole, les sacrements, la charité, etc.

Mais chacun est amené y apporter sa touche unique dans la manière d’utiliser tel ou tel moyen.

Dieu et l’Homme : Un cheminement relationnel

J’ai évoqué cette idée à plusieurs reprises depuis le début de cet exposé. Dans tout cheminement il y a plusieurs étapes : un point de départ, une destination, et entre les deux, un itinéraire.

Texte de base à méditer : Luc 24, 18-35 : Les disciples d’Emmaüs

1. Le point de départ : la rencontre

A la base de toute relation, il y a forcément une rencontre. Ce n’est qu’à partir de là qu’une relation pourra se construire et s’enraciner.

La rencontre devient la « terre » dans laquelle la relation va pouvoir prendre racines, s’agrandir, s’approfondir et s’épanouir. Cette réalité se vérifie dans toutes les relations : professionnelles, amicales, amoureuses, etc.

Ce qui est vrai entre les hommes, l’est bien évidemment encore plus entre Dieu et l’être humain

Dans le cadre de la relation à Dieu, la rencontre est le point de départ d’un cheminement qui mènera les deux parties à passer progressivement du « vivre avec » au « vivre en ». Le second étant en quelque sorte une destination finale ; un point d’arrivée… ou plutôt un sommet

La base de tout cheminement spirituel chrétien : une rencontre personnelle avec Dieu

Il ne peut y avoir de cheminement spirituel réel et authentique sans que l’individu n’aie vécu au préalable une expérience réelle, profonde et personnelle de rencontre avec Dieu.

Il s’agit bel et bien d’une expérience :

« J’ai ressenti une Paix et un amour ! »,

« J’ai expérimenté l’Amour infini de Dieu pour moi… Comme s’il avait toujours été là », etc.

Cette rencontre est si puissante, qu’elle provoque véritablement un changement de cap, un bouleversement, etc.

Pour identifier nos expériences de rencontre de Dieu, regardons ces moments importants de notre vie où il y a eu un avant, un pendant et un après.

Si nous voulons dire les choses plus directement : la rencontre avec Dieu provoque inévitablement la conversion. Du moins nous fait-elle prendre un chemin nouveau qui est véritablement un chemin de conversion.

Les disciples d’Emmaüs, après le geste de la fraction du Pain où ils reconnaissent le Ressuscité, ne rebroussent-ils pas chemin ? Alors qu’ils s’éloignaient de Jérusalem (ils s’égaraient sur les chemins de leur tristesse et de leur désenchantement qui les éloignaient de Dieu), d’un coup ils reprennent la direction de Jérusalem : ils reviennent à Dieu et à leur cœur.

2.  Vivre avec Dieu 

C’est l’étape de la fréquentation : on se fréquente, on apprend à se connaître (c’est à double sens). Pour utiliser une comparaison, c’est l’étape de la pose des fondations dans la construction d’une maison, celle-ci est déterminante, et nécessite beaucoup de soin, car elle pose véritablement les bases de l’édifice. D’elle dépend la solidité de la maison après sa construction.

Cette comparaison peut facilement être adaptée à toutes nos relations humaines. Une chose est sûre, il est important de ne pas aller trop vite et de brûler les étapes à ce stade-là.

Dans le cas du cheminement spirituel, il y a toutefois quelque chose de différent : du côté de Dieu, il a toujours été présent et n’a jamais quitté la personne. Au contraire, il ne cesse de l’attendre et de l’espérer. Il est le Mendiant de l’amour qui frappe à la porte du cœur humain espérant sans arrêt qu’on lui ouvre la porte.

Il n’attend qu’un petit signe de « retour » et dès qu’il le perçoit, il s’empresse de se laisser trouver, rencontrer. Dieu est toujours là, mais il ne force jamais la porte du cœur humain.

De plus, n’oublions pas qu’il est le Créateur, et que le cœur de chaque homme n’a aucun secret pour Lui. Il connaît chacun parfaitement dès son origine. Lui, n’a pas besoin d’apprendre à nous connaître, mais il veut que l’Homme, dans sa liberté, veuille et apprenne à le connaître Lui…. Et à l’aimer.

La part de Dieu est de se laisser trouver et de se révéler à celui qui le veut bien. La part de l’Homme est justement d’apprendre à connaître le Tout Autre et à l’aimer de tout son cœur, de révélation en révélation.

La part de l’homme est de découvrir que Dieu vit AVEC lui depuis toujours, qu’il est sans cesse à ses côtés, et d’apprendre ainsi à l’aimer et se laisser aimer par Lui. Finalement, il revient à l’Homme, d’apprendre à vivre AVEC son Dieu.

Devenir compagnons de route

Après l’expérience de la rencontre, il faut que l’être humain apprenne à marcher avec et à côté de Dieu. Il lui faut aussi découvrir que Dieu veut être un compagnon de route sur la route de sa vie.

Dans l’Ancien Testament, il est mentionné de nombreuses expériences à travers lesquelles Dieu manifeste ouvertement qu’Il marche avec et au côté de son Peuple, qu’Il vit avec lui.

Les disciples d’Emmaüs quant à eux, font sans le savoir au début, que le Ressuscité marche avec eux. De plus il leur ouvrit l’esprit à l’intelligence des écritures.

Devenir des Co-pains de Dieu

C’est un pas de plus dans l’approfondissement de la relation avec Dieu. Quand on est invité à manger chez quelqu’un, quand on est convié à être à la table d’un ami, on entre déjà un peu plus en profondeur dans son intimité, son espace privé, son « chez-lui »… On devient véritablement des Co-pains.

Dieu ne nous a-t-il pas invités à sa table, à partager son Repas avec nous ?

Devenir des amis

« Je ne vous appelle plus serviteurs […] mais je vous appelle mes amis… » (Jn 15, 15°)

Plus qu’un simple compagnon de route occasionnel, plus qu’un co-pains, Dieu nous appelle à entrer de plus en plus dans une relation réelle d’amitié avec lui… Dans l’amitié il y a un rapport d’égal à égal. On gagne un peu plus encore dans la profondeur de relation.

3. Vivre en Dieu

« Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, 21afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé.… »

A ce niveau de la relation, il n’y a plus de distance, mais plutôt communion parfaite.

Et ce degré d’intimité, de communion n’est possible qu’en Dieu (impossible à atteindre dans nos relations humaines, et encore moins à la force de nos bras)).

Pourtant, c’est précisément à ce niveau de relation que Dieu appelle chaque être humain.

Cet état de communion parfaite ne se trouve qu’en Dieu : c’est la relation qui se vit entre les Personnes même de la Trinité Sainte.

Comprenons bien qu’en voulant nous mener à un tel niveau relationnel avec Lui, Dieu ne veut ni plus ni moins nous rendre participants de la Vie Trinitaire. Il nous faits égal à Lui-même !

Je retiendrai trois caractéristiques de cet état de communion parfaite vers laquelle Dieu nous fait cheminer.

• Devenir des intimes
• Entrer dans une relation d’Amour, élevée à son plus haut degré de perfection
• Une communion parfaite : faire corps à Corps et cœur à Cœur avec Dieu

En réalité, cela ne sera possible qu’au Ciel, mais à travers notre pèlerinage sur la Terre, Dieu nous familiarise progressivement à Sa réalité. Quelle grâce !

3. Dans les refuges : Passer du vivre "avec" au vivre "en" Dieu

Tout ce que nous venons d’évoquer est évidemment transposable à la réalité des refuges.

Rappelons-nous qu’il n’y a qu’un véritable Refuge : le Cœurs De Jésus, unis aux Cœur de sa Sainte Mère, et notre Mère, Marie.

Dans les refuges, nous serons véritablement cachés dans les Cœurs Unis : nous vivrons concrètement, vraiment, EN Jésus et Marie… Et cette grâce nous est faite, alors que nous sommes encore sur Terre.

Bien évidemment, et à plus forte raison encore, tous les membres appelés des refuges devront travailler à entretenir, préserver et approfondir sans cesse ce lien de réelle communion qui nous mène à DEMEURER en Dieu : Dans les refuges, nous ne serons pas seulement avec Lui mais véritablement en Lui.

Ce que cela implique :

• Être en perpétuel élan de conversion
• Être de plus en plus des intimes de Dieu
• Etre des intimes de la Parole
• Rencontrer Dieu là où Il est et agit : dans les sacrements (surtout l’Eucharistie et la confession)
• Être des « intimes », mais surtout des fidèles de l’enseignement des apôtres et du vrai Magistère

Cette liste est loin d’être exhaustive, à nous de la compléter.

Bonne méditation.

 P Olivier Mondon 
Juin 2021