Jean 16,5-11
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 16,5-11.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je m’en vais maintenant auprès de Celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande : “Où vas-tu ?”Mais, parce que je vous dis cela, la tristesse remplit votre cœur. Pourtant, je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai. Quand il viendra, il établira la culpabilité du monde en matière de péché, de justice et de jugement. En matière de péché, puisqu’on ne croit pas en moi. En matière de justice, puisque je m’en vais auprès du Père, et que vous ne me verrez plus. En matière de jugement, puisque déjà le prince de ce monde est jugé. »
« Si je ne m’en vais pas le Défenseur ne viendra pas à vous » ! Jésus va disparaitre aux yeux des disciples et ceux-ci sont tristes car ils ne le verront plus, et ils s’en sentiront bien seuls. Mais Jésus leur affirme qu’il ne les laissera pas seul, il leur enverra le défenseur, c'est-à-dire l’Esprit Saint ! L’esprit qui nous révèle au cœur, la parole de Dieu, l’Esprit qui nous conduit pas à pas par un chemin de sanctification.
Nous nous approchons de la fête de la Pentecôte … Grande fête de l’Esprit Saint ! Mais qui est vraiment l’Esprit Saint dans notre vie ? Quelle place lui faisons-nous ? Quelle confiance lui accordons-nous ?
Un jour une personne m’a dit : « l’Esprit Saint c’est le courant d’amour entre le Père et le Fils. » Oh que c’est incomplet ! Car l’Esprit n’est pas une « décharge électrique » c’est une personne vivante. La troisième personne de la Sainte Trinité, à part égale avec le Père et le Fils.
Puissions-nous prendre un instant pour regarder comment nous accueillons l’Esprit Saint en tant que Personne vivante dans notre vie !
Myriam de Gemma
Mai 2021
«C'est votre intérêt que je m'en aille»
Aujourd'hui, l'Évangile nous présente une conception profonde de la réalité de l'Ascension du Seigneur. Dans la lecture de l'Evangile de Jean du Dimanche de Pâques, Jésus dit à Marie Madeleine de “cesser s'accrocher à Lui” car «Je ne suis pas encore monté vers le Père» (Jn 20,17). Dans l'Évangile d'aujourd'hui Jésus se rend compte que «parce que je vous ai parlé ainsi, votre coeur est plein de tristesse» mais que «c'est dans votre intérêt que Je m'en aille» (Jn 16,6-7). Jésus doit monter vers le Père. Néanmoins, Il est toujours présent parmi nous.
Comment peut-il partir et rester en même temps? Ce mystère nous a été expliqué par notre saint Père Benoît XVI: «Etant donné que Dieu renferme l'univers tout entier, l'Ascension du Seigneur signifie que le Christ ne s'est pas éloigné de nous mais qu'au contraire, en demeurant avec le Père, Il est désormais à côté de chacun de nous pour toujours».
Notre espérance se trouve dans le Seigneur. Par sa victoire sur la mort Il nous a donné une vie que la mort ne pourra jamais détruire: Sa Vie. Sa résurrection veut dire que ce qui était spirituel devient réel. Rien ne peut nous séparer de l'amour de Dieu. Rien ne peut diminuer notre espérance. Les négations du monde ne peuvent rien contre les affirmations de Jésus.
Le monde imparfait dans lequel nous vivons, où nous voyons souffrir les innocents, pourrait nous rendre pessimistes. Mais Jésus nous a transformé en éternels optimistes.
La présence vivante de Jésus dans notre communauté, dans notre famille, et dans tous les aspects de notre société, que nous pouvons sans erreur appeler “chrétiens”, nous donne une raison d'avoir l'espérance. La présence vivante de Jésus dans chacun de nous, nous a rempli de joie. Peu importe la quantité de mauvaises nouvelles que les médias se réjouissent de nous présenter, les bonnes choses qu'il y a dans le monde surpassent les mauvaises parce que Jésus est monté vers le Père.
En effet, Il est monté au ciel, mais Il ne nous a pas abandonnés.
Abbé Joseph A. PELLEGRINO (Tarpon Springs, Florida, Etats-Unis)
Date de dernière mise à jour : 2022-05-23
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