Symbole de Marie
Saint Gabriel de l'Addolorata, (1838 – 1862)
JE CROIS,
ô Marie, que Vous êtes la Mère de tous les hommes, et que Vous les avez tous reçus en la personne de Jean, selon le désir de Jésus.
JE CROIS
que Vous êtes notre vie, et je Vous appellerai avec Saint Augustin, l'unique espérance des pécheurs après Dieu.
JE CROIS
que votre intercession est moralement nécessaire pour notre salut ; que toutes les grâces que Dieu nous dispense passent par vos mains ; que toutes les miséricordes qui ont été accordées aux hommes, l'ont été par votre entremise, et que personne ne peut entrer au ciel que par Vous, qui en êtes la porte.
JE CROIS
que Vous êtes la coopératrice de notre rédemption, et que ceux-là restent engloutis dans la mer orageuse de ce monde, qui ne sont pas reçus dans votre navire. Notre salut est entre vos mains, c'est pourquoi, celui qui demande des grâces sans recourir à Vous est semblable à quelqu'un qui voudrait voler sans ailes...
JE CROIS
que ceux qui mettent en Vous leur appui ne pécheront point, et que ceux qui Vous honorent obtiendront la vie éternelle...
JE CROIS
que Vous seule avez accompli, dans toute sa perfection, le précepte : « Tu aimeras le Seigneur.
JE CROIS
que dès le premier instant de votre existence, Vous avez surpassé l'amour de tous les hommes et de tous les anges envers Dieu, et que les bienheureux Séraphins pouvaient descendre pour apprendre, dans votre cœur, la manière d'aimer Dieu.
JE CROIS
que votre amour pour le prochain a été si grand, qu'il n'y a jamais eu et qu'il n'y aura jamais personne qui puisse l'aimer autant. Je crois que si l'on réunissait l'amour que toutes les mères ont pour leurs enfants, tous les époux pour leurs épouses, tous les saints et tous les anges pour ceux qui ont de la dévotion envers eux, cet amour n'égalerait point celui que Vous portez à une seule âme ; et je crois que l'amour de toutes les mères pour leurs enfants n'est qu'une ombre de celui que Vous avez pour un seul d'entre nous...
JE CROIS
avec Saint Hilaire, que vos dévots serviteurs ne peuvent jamais se perdre, quelque grands pécheurs qu'ils aient été auparavant. Je crois, avec Saint Bonaventure, que quiconque ne Vous estime point, mourra dans son péché : et que celui qui ne Vous invoque point pendant la vie, ne parviendra point au royaume des cieux. Je crois avec Saint Ephrem, que la dévotion envers Vous est le passeport du salut :
Charta libertatis...par Saint Gabriel de l'Addolorata,
passionniste 1838 – 1862 fête le 27 février
Date de dernière mise à jour : 2018-02-27
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