06 octobre
Bx Adalbéron |
Martyrologe Romain : À Lambach en Bavière, l’an 1090, le trépas du bienheureux Adalbéron, évêque de Wurzbourg. Il dut subir bien des épreuves pour le Siège apostolique de la part des schismatiques, fut chassé de son siège plus d’une fois, mais passa dans la paix les dernières années de sa vie dans le monastère qu’il avait fait construire. |
Saint Arthaud |
- En 1206, page à la cour d’Amédée III, à Chambéry, il gagna la chartreuse de Portes et s’y fit aimer ; il fonda ensuite celle d’Arvières. Si grande était sa réputation qu’à 87 ans, il fut contraint de devenir évêque de Belley : l’essentiel de son épiscopat fut de s’en défaire... Il y réussit au bout de deux ans et regagna joyeusement Arvières, pour y mourir. Martyrologe Romain : Dans la Chartreuse d’Arvières en Bourgogne, l’an 1206, la naissance au ciel de saint Arthaud, évêque. Il était prieur et presque nonagénaire quand il fut élu, malgré lui, au siège épiscopal de Belley, mais deux ans après, il revint à la vie monastique dans la chartreuse qu’il avait fondée, et y mourut âgé de cent-cinq ans. |
Saint Bruno |
on ne saurait l’évoquer sous d’autres traits que ceux de l’ascète tout consumé par sa vision intérieure, tel que l’a vu Houdon. Né à Cologne, maître Bruno fut plus de 25 ans à Reims un professeur très écouté. Puis il rejoint St Robert à Molesme... Mais c’est à la Chartreuse qu’il peut enfin mener la vie solitaire dont il rêvait, puis à l’ermitage calabrais où il mourut en 1101. Il ne se lassait pas de s’émerveiller de la Bonté de Dieu : « O Bonitas ! ». *********** Fondateur de l'Ordre des Chartreux (1030-1101) « À la louange de la gloire de Dieu, Le Christ, Verbe du Père, depuis toujours a choisi par l'Esprit Saint des hommes pour les mener en solitude et se les unir dans un amour intime. Répondant à cet appel, maître Bruno, l'an du Seigneur 1084, entra avec six compagnons au désert de Chartreuse et s'y établit. » Statuts I.1 de l'ordre des Chartreux. Né à Cologne vers 1030 Bruno vient de bonne heure étudier à l'école cathédrale de Reims. Promu docteur, Chanoine du Chapitre cathédral, il est nommé en 1056 écolâtre, c'est-à-dire Recteur de l'Université. Il fut un des maîtres les plus remarquables de son temps : « ...un homme prudent, à la parole profonde. » Il se trouve de moins en moins à l'aise dans une cité où les motifs de scandale ne font pas défaut du côté du haut clergé et de l'Évêque lui-même. Après avoir lutté, non sans succès, contre ces désordres, Bruno ressent le désir d'une vie plus totalement donnée à Dieu seul. Après un essai de vie solitaire de courte durée, il vient dans la région de Grenoble, dont l'évêque, le futur Saint Hugues, lui offre un lieu solitaire dans les montagnes de son diocèse. Au mois de juin 1084 l'évêque lui-même conduit Bruno et ses six compagnons dans la vallée sauvage de Chartreuse qui donnera à l'Ordre son nom. Ils y installent leur ermitage, formé de quelques cabanes en bois s'ouvrant sur une galerie qui permet d'accéder sans trop souffrir des intempéries aux lieux de réunion communautaire : l'église, le réfectoire, la salle du chapitre. Après six ans de paisible vie solitaire, Bruno fut appelé par le pape Urbain II au service du Siège apostolique. Ne pensant pas pouvoir continuer sans lui sa communauté pensa d'abord se séparer, mais elle se laissa finalement convaincre de continuer la vie à laquelle il l'avait formée. Conseiller du pape, Bruno ne se sent pas à l'aise à la cour pontificale. Il ne demeure que quelques mois à Rome. Avec l'accord du pape il établit un nouvel ermitage dans les forêts de Calabre dans le sud de l'Italie, avec quelques nouveaux compagnons. C'est là qu'il meurt le 6 octobre 1101. À l'approche de sa dernière heure, pendant que ses frères désolés entouraient son lit de planches couvert de cendres, Bruno parla du bonheur de la vie monastique, fit sa confession générale, demanda humblement la Sainte Eucharistie, et s'endormit paisiblement dans le Seigneur. Un témoignage de ses frères de Calabre : « Bruno mérite d'être loué en bien des choses, mais en cela surtout : il fut un homme d'humeur toujours égale, c'était là sa spécialité. Il avait toujours le visage gai, la parole modeste ; il montrait avec l'autorité d'un père la tendresse d'une mère. Nul ne l'a trouvé trop fier, mais doux comme l'agneau. » Quelques extraits des « Statuts » de l'ordre : |
Sainte Foy de Conques |
Vierge et martyre († IVe siècle) Jeune fille d'Agen, elle mourut martyre, encore vierge, aux premiers temps de l'évangélisation de sa région : elle fut brûlée vive. On ne parla d'elle qu'à partir du IXème siècle, lorsqu'un moine de Conques (Aveyron) vint prendre ses reliques à Sainte Foy d'Agen pour les emporter dans son abbaye. Faute de reliques, cette abbaye dépérissait ; mais la venue de ces reliques, dans l'abbaye qui se trouvait sur le chemin de Compostelle, la fit prospérer. Les pèlerins qui s'y arrêtaient furent témoins de nombreux miracles. Le culte de cette sainte se répandit en France, au Portugal, en Espagne ainsi qu'en Amérique du Sud, d'où les nombreuses « Santa Fe ». |
Bx François Hunot |
Martyrologe Romain : Dans la baie devant le port de Rochefort, en 1794, le bienheureux François Hunot, prêtre de Sens et martyr. Sous la Révolution française, malgré le serment prêté à la Constitution civile du clergé, puis rétracté, il fut considéré comme insermenté, déporté sur un bateau négrier, et mourut de fièvre et du scorbut, montrant jusqu’au dernier moment un courage et une constance à toute épreuve. |
Saint François Phan Van Trung |
Martyrologe Romain : À Hanoï au Tonkin, l’an 1858, saint François Phan Van Trung, martyr. Officier, il refusa énergiquement d’abjurer la foi chrétienne, comme il en avait reçu l’ordre et, par décret de l’empereur Tu-Duc, il fut décapité |
Martyrologe Romain : À Courtray en Belgique, l’an 1916, le bienheureux Isidore de Saint-Joseph (Isidore de Loor), religieux passioniste, qui accomplit saintement les charges qui lui furent confiées et, quand la maladie le saisit, sa patience à endurer d’atroces douleurs fut un exemple pour ses confrères. |
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Saint Ivi (Ywi) |
Martyrologe Romain : En Bretagne, vers 700, saint Ivi (Ywi), diacre et moine. Disciple de saint Cuthbert, évêque de Lindisfarne en Angleterre, il voulut suivre l’idéal monastique irlandais d’exilé pour le Christ, traversa la mer et demeura dans la région, assidu aux veilles et aux jeûnes. |
saint Jean, |
Martyrologe Romain : À Azogyres en Crète, au XIe siècle, saint Jean, surnommé l’Étranger, qui répandit dans l’île la vie monastique. |
Saint Magne |
Martyrologe Romain : En Vénétie, commémoraison de saint Magne, évêque, qui, dit-on, quitta la ville d’Oderzo, prise par les Lombards, avec la plus grande partie de son troupeau, fonda la ville nouvelle d’Héraclée et prit soin de construire huit églises à Venise. Il mourut vers 670. |
Marie-Thérèse Chappuis le16 Juin 1793 Soyhières , aujourd'hui dans le canton du Jura en Suisse Morte le 6 Octobre 1875 à Troyes , en France ) religieuse dans l' Ordre de la Visitation . |
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Sainte Marie-Françoise des Cinq Plaies (Anne-Marie Gallo) |
Martyrologe Romain : À Naples, en 1791, sainte Marie-Françoise des Cinq Plaies (Anne-Marie Gallo), vierge du Tiers-Ordre régulier de Saint-François, admirable par sa patience à supporter des souffrances et des luttes sans nombre et continuelles, par ses pénitences et son amour de Dieu et des âmes. ************** Première napolitaine canonisée Le père tenait un petit magasin de mercerie, mais avait un caractère très dur, irascible, et maltraitait son épouse et sa fille ; il était en outre assez avare. La Maman en revanche était très douce, pieuse et patiente. Grâce à sa mère, la petite fille grandit dans la Foi, s’attirant même le surnom de “petite sainte” (santarella) dans son entourage. A seize ans, elle manifesta à son père son désir d’entrer dans le Tiers-Ordre des Frères Alcantarins, mais elle se heurta bien évidemment à un net refus, car son père l’avait promise en mariage à un jeune homme riche qui l’avait demandée. Mais un certain Père Teofilo réussit à le convaincre et il finit par se rendre aux désirs de sa fille. Anna Maria prononça alors ses vœux, le 8 septembre 1731, en la fête de la Nativité de Marie, prenant en même temps le nom de Maria Francesca des Cinq Plaies, car elle avait une dévotion toute particulière pour la Passion de Jésus-Christ, pour saint François d’Assise et la Vierge Marie. A 38 ans, et pendant trente-huit autres années, elle fut la gouvernante de son directeur spirituel, le père Giovanni Pessiri, chez qui elle s’installa avec une consœur, Maria Felice, au second étage d’un vieil immeuble de Naples. Maria Francesca eut le charisme de la prophétie. A sa mort, le 6 octobre 1791, elle fut ensevelie dans cette église Sainte Lucie, où elle s’était si souvent recueillie (Corso Vittorio Emanuele, à Naples). Sainte Maria Francesca, première napolitaine Canonisée, est la patronne des “Quartiers Espagnols” de Naples : elle y fut invoquée durant la deuxième guerre mondiale et, bien que Naples fut lourdement bombardée, ce quartier fut totalement épargné. |
Bse Marie-Rose DUROCHER |
DUROCHER Eulalie Martyrologe Romain : À Longueil au Canada, en 1849, la bienheureuse Marie-Rose (Eulalie Durocher), vierge, fondatrice de la Congrégation des « Sœurs des saints Noms de Jésus et de Marie », pour la formation humaine et chrétienne des jeunes filles. |
Saint Pardoux |
Au 8e siècle, moine et thaumaturge, au dire de ses biographes : il fut abbé de Guéret. Martyrologe Romain : À Guéret au pays de Limoges, en 737, saint Pardoux, abbé. Homme de grande sainteté de vie, il aurait fait fuir de son oratoire les Sarrasins pourchassés par Charles Martel. |
Saint René |
Martyrologe Romain : À Sorrente en Campanie, au Ve siècle, saint René, ermite. |
Saint Sagaris |
Martyrologe Romain : À Laodicée en Phrygie, vers 170, saint Sagaris, évêque et martyr, sous Servile Paul, proconsul d’Asie. |
Date de dernière mise à jour : 2022-10-08
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