Saint Faron
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- Au 7e siècle : frère de la moniale Ste Fare. Il résigna sa charge de chancelier du roi Dagobert, pour devenir moine, puis évêque de Meaux. Il favorisa la vie monastique.
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Saint Ferrutius
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Martyrologe Romain : À Mayence en actuelle Allemagne, vers 300, saint Ferrutius, qui, dit-on, quitta l’armée pour servir le Christ avec plus de liberté et d’aptitude et mourut martyr
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Saint Fidèle
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Martyrologe Romain : À Côme en Lombardie, saint Fidèle, martyr.
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Saint Genès
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Martyrologe Romain : À Thiers en Auvergne, vers le IVe siècle, saint Genès, qui aurait quitté ce monde par le martyre, encore revêtu des vêtements blancs du baptême.
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Saint Germain
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Martyrologe Romain : À Annecy, commémoraison de saint Germain, abbé, qui fonda et dirigea au XIe siècle le prieuré de Talloires et se fit remarquer par son amour de la solitude.
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Saint Jean Dat
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Martyrologe Romain : À Cho-Ra au Tonkin, en 1798, saint Jean Dat, prêtre et martyr, décapité pour le Christ.
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Saint Rodrigue Aguilar
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Martyrologe Romain : À Ejutla au Mexique, en 1927, saint Rodrigue Aguilar, prêtre et martyr, qui, durant la persécution contre l’Église, continua son ministère en cachette, fut découvert sur dénonciation et pendu à un arbre par une escouade de soldats.
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Saint Saulve
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Martyrologe Romain : À Amiens, vers 625, saint Saulve, évêque, consacré dès sa jeunesse à l’étude des réalités divines et doté d’une grande pureté de vie.
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Saints Simon et Jude
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Les Saints Apôtres Simon et Jude : ils avaient l’un et l’autre un homonyme dans le collège des apôtres : d’où les surnoms de Cananéen ou de Zélote donnés au premier, et de Thaddée donné au second pour le distinguer de Judas l’Iscariote.
- St Jude n’a pas l’honneur d’être l’auteur de l’épître qui porte son nom, mais c’est lui qui reçut de Jésus la grande confidence : “Si quelqu’un m’aime... Nous viendrons en lui et Nous ferons chez lui Notre Demeure”.
- St Simon-le-Zélote, c’est-à-dire le militant nationaliste ; il collabora cependant (et ce n’est pas le moindre miracle de Jésus) avec Matthieu-le-Publicain. Qu’il ait été choisi par Jésus est plus significatif encore : Jésus recrute ses disciples, et même des Apôtres, parmi des hommes d’horizons très divers.
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Ces deux Apôtres ont leur fête le même jour parce qu'ils ont travaillé ensemble à la conversion des Gentils. Simon, qui était originaire de Cana, où Jésus changea l'eau en vin, reçut le surnom de Cananéen, pour le distinguer de Simon-Pierre, chef des Apôtres. Jude était frère de saint Jacques le Mineur et de saint Siméon, évêque de Jérusalem, et comme eux cousin du Sauveur. Avant son élévation au ministère évangélique, il était agriculteur.
Simon prêcha d'abord en Égypte, en Mauritanie, en Libye ; saint Jude, après avoir prêché en Afrique avec beaucoup de succès, revint en Orient et annonça l'Évangile dans la Judée, la Samarie, la Syrie et la Mésopotamie. Simon et Jude se rejoignirent en Perse, et là ils combattirent et moururent ensemble.
Les choses extraordinaires que Dieu opéra par leurs mains les firent traiter avec respect par le roi de ce pays, qui leur laissa la liberté de prêcher leur doctrine si sainte et si nouvelle. Un fait vint ajouter à leur prestige : deux tigres, échappés de leur cage, étaient la terreur du pays. Au nom de Jésus-Christ, les Apôtres commandèrent à ces bêtes féroces de les suivre, et ils les emmenèrent dans leur maison. Le roi, toute sa cour et plus de soixante mille Perses se firent chrétiens. Des églises s'élevèrent sur les ruines des temples des idoles ; le triomphe du Christ était complet.
Mais l'ennemi des âmes déchaîna toute sa fureur pour arrêter les progrès de l'Évangile. Simon et Jude étant allés annoncer Jésus-Christ en d'autres villes, les païens voulurent les contraindre à sacrifier au soleil, qu'ils adoraient comme un dieu :
« Mon frère, dit alors Jude à Simon, je vois le Seigneur qui nous appelle.
“Et moi, reprit Simon, j'ai vu aussi Jésus-Christ entouré de ses Anges, et un des Anges m'a dit : ‘Je vous ferai sortir du temple et je ferai crouler sur eux tout l'édifice.’
Qu'il n'en soit pas ainsi ! ai-je répondu, peut-être quelques-uns se convertiront-ils !” »
Et voici qu'en ce moment un Ange leur dit à tous les deux : «Que choisissez-vous, ou la mort pour vous, ou l'extermination de ce peuple impie ? “Miséricorde pour ce peuple ! crièrent les deux Apôtres. Que le martyre soit notre partage !”»
Cependant les prêtres des dieux les exhortaient à sacrifier : « Le soleil, dit Simon, n'est que le serviteur de Dieu ; ce sont les démons qui résident en vos idoles ; je leur ordonne de sortir. » Et les démons, sous une forme horrible, sortirent des statues brisées. Alors le peuple se jeta sur les deux Apôtres et les massacra, pendant qu'ils bénissaient Dieu et priaient pour leurs bourreaux.
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Bx Sauveur-Damien
Enguis Garès,
et Joseph Ruiz Bruixola
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Martyrologe Romain : Dans la région de Valence en Espagne, l’an 1936, les bienheureux martyrs Sauveur-Damien Enguis Garès, père de famille, et Joseph Ruiz Bruixola, prêtre, mis à mort l’un à Alzira, l’autre à Gilet, dans la persécution qui accompagna la guerre civile.
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saints François Serrano, Joachim Royo,
Jean Alcober
et François Diaz
del Rinco,
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Martyrologe Romain : Dans la province chinoise de Fujian, en 1748, les saints martyrs François Serrano, évêque, Joachim Royo, Jean Alcober et François Diaz del Rinco, prêtres, tous dominicains, qui confirmèrent la même foi par le même martyre.
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Saints Vincent, Sabine
et Christète
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Martyrs († v. 305)
Dacien, ce cruel exécuteur de la rage des empereurs Dioclétien et Maximien, étant venu en Espagne, plutôt pour persécuter les Chrétiens que pour en gouverner les provinces, fit arrêter Vincent qu'on lui dénonça comme un des plus zélés défenseurs du culte de Jésus-Christ.
Pour tâcher de corrompre sa foi, il lui démontra que c'était une folie de s'exposer à perdre la vie à la fleur de son âge par de cruels supplices, pour défendre l'honneur d'un homme que l'on avait crucifié, et qu'il ferait beaucoup mieux d'obéir aux ordres des empereurs qui commandaient de sacrifier aux divinités païennes. Puis, voyant que le saint martyr, bien loin de se rendre à ses désirs, confessait généreusement la divinité de Jésus-Christ, et déclamait contre Jupiter, se moquant de cette idole incestueuse et adultère, il commanda qu'on le menât devant la statue de l'idole, et que s'il ne lui offrait de l'encens, il fût à l'heure même torturé, déchiré, rompu de coups, et enfin mis à mort par le dernier supplice.
Les bourreaux se saisirent aussitôt de lui et l'entraînèrent au lieu désigné par le président; mais, par un grand miracle, ayant mis le pied sur une pierre dure, Vincent y imprima son vestige, de même que si c'eût été de la cire molle; les bourreaux en furent tellement touchés, que, pour avoir le temps de se faire instruire des mystères de la foi chrétienne, ils retournèrent à Dacien; et feignant que Vincent demandait trois jours pour délibérer, ils obtinrent de lui ce sursis.
Pendant ce temps, ils l'amenèrent chez eux : Sabine et Christète, sœurs de notre invincible martyr, vinrent le voir; et, se jetant à ses pieds, elles le prièrent et le conjurèrent en pleurant, de prendre la fuite avec elles pour leur servir de père et de mère et être leur soutien dans la rigueur de cette persécution. Vincent eut bien de la peine à le faire ; mais, enfin, considérant la jeunesse de ces vierges, et s'imaginant qu'elles pourraient succomber à la cruauté des supplices si elles n'étaient soutenues par ses exhortations et par son exemple, il usa de la liberté que lui donnèrent ceux qui le retenaient, et se retira avec ses sœurs à Avila. Le président en fut bientôt averti, et il envoya en même temps des cavaliers pour les suivre. Ils les atteignirent en cette ville ; et, comme ils avaient ordre de les tourmenter et de les faire mourir, ils exercèrent contre ces innocentes victimes toutes les cruautés dont l'impiété est capable. Enfin, après avoir disloqué tous leurs membres sur le chevalet et leur avoir déchiré le corps à coups de fouet, ils leur mirent la tête sur des pierres et la leur écrasèrent avec des cailloux et des leviers.
Leurs dépouilles sacrées demeurèrent ensuite exposées à la voirie pour être dévorées par les animaux; mais, ô conduite admirable de la divine Providence ! un serpent d'une grosseur prodigieuse, qui causait de grands maux dans le pays, sortit des rochers voisins de la ville pour les garder. Un Juif s'étant donc approché pour les insulter, il fut saisi par ce monstre et n'échappa à sa cruauté que par la promesse qu'il fit de se convertir au Christ et de donner honorable sépulture aux saints martyrs, et de faire bâtir une église en leur honneur. Il accomplit depuis lors ce qu'il avait promis.
On trouve l'office de saint Vincent et de ses sœurs dans les anciens bréviaires et missels mozarabes.
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