Bx André Fardeau
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Martyrologe Romain : À Angers, en 1794, le bienheureux André Fardeau, prêtre etmartyr, guillotiné en raison de son sacerdoce sous la Révolution française.
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Saint Barthélémy
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St Barthélemy des synoptiques qui est le Nathanaël de St Jean, l’apôtre que Jésus avait vu sous le figuier : il était de Cana et fut amené à Jésus par Philippe son ami ; et Jésus promit à ce fils de Jacob de voir de ses yeux ce dont l’autre n’avait fait que rêver... Son nom signifierait « Dieu-donné ».
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Apôtre et martyr
(† vers l'an 71)
arthélemy, appelé par le Sauveur, vécut avec lui, assista à ses prédications, entendit ses paraboles, fut le témoin de ses vertus divines.
Après la Pentecôte, il fut envoyé prêcher l'Évangile dans l'Inde, au-delà du Gange. Dans tous les pays qu'il dut traverser, il annonça Jésus-Christ, Rédempteur du monde. Son zèle et ses prodiges eurent bientôt changé la face de ces contrées ; non seulement il convertit les foules, mais il ordonna des prêtres pour le seconder et consacra des évêques. Quand, plus tard, saint Pantène évangélisa ce pays, il y trouva l'Évangile de saint Matthieu, apporté là par Barthélemy.
En quittant les Indes, l'Apôtre vint dans la grande Arménie. Dans la capitale de ce pays, il y avait un temple où l'on rendait les honneurs divins à l'idole Astaroth, et où l'on allait lui demander la délivrance des sortilèges et lui faire prononcer des oracles ; le prédicateur de la foi s'y rendit, et aussitôt l'idole devint muette et ne fit plus de guérisons. Les démons avouèrent aux prêtres de ce faux dieu que la faute en était à Barthélemy, et leur donnèrent son signalement ; mais l'Apôtre se fit assez connaître par ses miracles ; il délivra du démon la fille du roi, et fit faire à l'idole, en présence d'une foule immense, l'aveu public de ses fourberies ; après quoi le démon s'éloigna en grinçant des dents. Une merveille si éclatante convertit le roi et une multitude de personnes ; la famille royale et douze villes du royaume reçurent bientôt le baptême.
Le démon résolut de se venger ; l'Apôtre fut saisi par le frère du roi et condamné à être écorché vif. Les bourreaux inhumains s'armèrent de couteaux et de pierres tranchantes et écorchèrent la victime de la tête aux pieds ; de telle sorte que, n'ayant plus de peau, son corps montrait une chair sanglante percée de ses os. Il eut ensuite la tête tranchée. Le corps écorché et la peau sanglante de l'Apôtre furent enterrés à Albane, en la haute Arménie ; il s'y opéra tant de miracles, que les païens furieux, enfermèrent le corps du bienheureux dans un cercueil de plomb et le jetèrent à la mer. Mais le cercueil, flottant sur l'onde, vint heureusement à l'île de Lipari, près de la Sicile.
Plus tard, les Sarrasins s'emparèrent de cette île et dispersèrent les saintes reliques ; mais un moine reçut, dans une vision, l'ordre de recueillir les ossements de l'Apôtre. Le corps de saint Barthélemy est aujourd'hui à Rome, son chef à Toulouse.
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Sainte Emilie de Vialar
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France Naissance: 12.09.1797 à Gaillac (Dioc. Albi) Mort: 24.08.1856 à Marseille
: Religieuse - Fondatrice
Née en 1797 à Gaillac dans le diocèse d'Albi, Emilie de Vialar perd sa mère encore jeune et, après une éclipse dans sa vie intérieure, elle reçoit une grâce sensible de la part du Seigneur. Elle se livre alors à la piété et au service des pauvres. Cela est mal admis dans sa maison qu'elle finit par quitter à Noël 1822 pour organiser le groupe qui sera le noyau de la Congrégation de Saint Joseph de l'Apparition (appelées ainsi parce qu’elles veulent honorer et révéler par leur apostolat le mystère de l’Incarnation révélé par l’Ange à St Joseph). . Les sœurs de cet institut se dévouent au service des malades et aux œuvres de charité. La congrégation se fixe à Marseille en 1852. Animée depuis son enfance par l'esprit missionnaire, sainte Emilie fera une fondation florissante en Algérie, malheureusement contrecarrée par l'évêque du lieu, puis en Tunisie et jusqu'en Birmanie. Après avoir connu elle-même l'épreuve et l'appauvrissement, elle meurt à Marseille, à cinquante-huit ans, des suites lointaines d'une affection contractée autrefois à l'occasion du service des pauvres.
Béatification: 18.06.1939 à Rome par Pie XII
Canonisation: 24.06.1951 à Rome par Pie XII
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Martyrologe Romain : À Marseille, en 1856, sainte Émilie de Vialar, vierge. Dans le souci de diffuser l’Évangile dans les contrées les plus lointaines, elle fonda la Congrégation des « Sœurs de Saint-Joseph de l’Apparition » et, à travers les tracas, les persécutions, la pauvreté, elle développa considérablement son institut en fondant quarante-deux maisons, de l’Afrique du Nord à la Birmanie.
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Saint Georges Limniote
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Martyrologe Romain : Sur le mont Olympe en Bithynie, vers 730, saint Georges Limniote, moine. Pour avoir reproché à l’empereur impie Léon l’Isaurien de briser les saintes images et de brûler les reliques des saints, il eut, sur l’ordre de l’empereur, le nez coupé et la tête brûlée. Il s’en alla ainsi, en martyr, vers le Seigneur.
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Saiinte Jeanne-Antide Thouret
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elle entra chez les filles de St Vincent ; sa Congrégation étant dispersée par la Révolution, elle revint à son village natal de Sance le long en Franche -Comté, où elle exerça son zèle souvent au péril de sa vie. En 1800, elle fonda, à Besançon, l’Institut des Sœurs de la Charité et obtint de Pie VII l’approbation de sa Règle ; mais l’archevêque de Besançon interdit à la fondatrice l’entrée de la maison qu’elle avait fondée ; sur la porte fermée devant elle, dans un geste de charité et de chagrin, elle déposa un long baiser. Elle mourut en 1826 à Naples, où l’avait appelé le roi Murat.
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Vierge et fondatrice des :
« Sœurs de la Charité de Besançon »
eanne-Antide Thouret naît le 27 novembre 1765, à Sancey-le-Long, en Franche-Comté, au sein d'une famille très chrétienne composée de neuf enfants ; ses parents exerçaient le métier d'agriculteurs. Quand Jeanne a quinze ans, sa mère meurt et, par conséquent, elle sera désormais l'éducatrice de ses frères et sœurs et la ménagère dévouée qui entretiendra la maison. Bien que la famille vive dans une réelle pauvreté, la charitable jeune fille trouve le moyen de ne jamais refuser l'aumône. Elle a environ dix-sept ans lorsque son père lui annonce qu'un riche jeune homme l'a demandée en mariage. Sans hésiter, Jeanne répond à son père qu'elle refuserait la main d'un roi.
Après cinq longues années d'attente, elle réussit enfin à vaincre les obstacles qui s'opposent à sa vocation religieuse. Accueillie à la maison mère des Filles de la Charité le jour de la Toussaint 1787, elle est reçue le lendemain par la supérieure générale, la vénérable Mère Dubois. Le onzième mois de son séminaire, elle revêt l'habit des Filles de la Charité et on l'envoie travailler successivement à l'hôpital de Langres, puis à Paris où elle prodigue ses soins maternels aux incurables de l'hospice. La Révolution était déjà amorcée. Comme la plupart de ses compagnes, tout en restant au service des malades, Sœur Thouret refuse de reconnaître le clergé schismatique.
En novembre 1793, elle doit quitter Paris pour regagner son pays natal à pied, en mendiant. Sa charité qui se fait la providence des malades et des pauvres, la sauve plus d'une fois de la fureur des révolutionnaires. Durant les jours de la Terreur, Jeanne-Antide se réfugie en Suisse. Aussitôt qu'elle peut rentrer en France, elle ouvre une école à Besançon. Son établissement connait le succès dès le premier jour. Au cours de la même année elle organise trois autres écoles dans la même ville. Ouvrière infatigable, elle dirige un dispensaire et distribue une soupe populaire. Le préfet lui confie bientôt une maison de détention.
Jeanne-Antide Thouret donna à ses collaboratrices les Règles et le nom de : « Sœurs de la Charité de Saint Vincent de Paul ». Ce titre devait engendrer tôt ou tard des confusions et des conflits, aussi les filles de Monsieur Vincent en réclamèrent-elles un autre. Le cardinal Fesch décida que les nouvelles religieuses s'appelleraient : « Sœurs de la Charité de Besançon ». Cette communauté connut tout de suite une rapide expansion.
En 1810, la mère de Napoléon Bonaparte leur ouvrit le royaume de Naples et Murat leur abandonnait l'énorme couvent hôpital de Regina Cœli. Mère Thouret alla y installer ses compagnes et ouvrit cent trente maisons en l'espace de dix ans.
Sans le sceau divin de la souffrance, il aurait manqué quelque chose à la sainteté de la fondatrice. Profitant de son long séjour en Italie, elle fit approuver son institut par le Saint-Siège, sous le nom de : « Filles de la Charité sous la protection de Saint Vincent de Paul ». Ce changement de nom et les modifications introduites dans les constitutions en dehors de toute entente avec le nouvel archevêque de Besançon qui lui était hostile, furent cause d'une scission entre les communautés de France et celles d'Italie. En effet, celles de France entendirent rester fidèles aux premières constitutions et se déclarèrent autonomes sous la supériorité de l'Ordinaire du lieu. Jeanne-Antide Thouret passa deux années dans sa patrie pour tâcher de réunir les deux obédiences de Besançon et de Naples. Non seulement elle n'y parvint aucunement, mais elle eut la douleur de rentrer à Naples, après s'être vue refuser l'entrée de la maison mère de Besançon.
Dieu rappela à Lui sa digne servante le 24 août 1826. Cent ans après sa mort, on ramenait ses restes d'Italie dans le couvent de Besançon. Ses filles firent acte de solennelle réparation en chantant le Miserere de toute leur âme.
Jeanne-Antide Thouret a été beatifié le 23 mai 1926 et canonisé le 14 janvier 1934 par le pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939)
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Bse-Marie-de-l-Incarnation-ROSAL
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ROSAL Marie Vincentine
Nom de religion: Marie de l'Incarnation
Guatemala Naissance: 26.10.1820 à Quezaltenango (Guatemala) Mort: 24.08.1886 à Tulcan (Equateur). Son corps repose en Colombie.
Religieuse - Réformatrice .1838 entre dans l'Ordre de Bethléem (fondé en 1658 par le BxPedro de Bétancourt) dans la ville de Guatemala. Elle fait plusieurs essais de fondations dans son pays. A cause de la persécution elle part en Costa Rica, puis en Colombie (1885 à Pasto) et en Equateur où elle meurt.
Béatification: 04.05.1997 à Rome par Jean Paul II
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Martyrologe Romain : À Tulcan en Équateur, l’an 1886, la bienheureuse Marie de l’Incarnation (Marie-Vincente Rosal), vierge, qui réforma les Sœurs de Bethléem, en leur donnant pour tâche principale de revendiquer la dignité des femmes et de donner aux jeunes filles une éducation chrétienne.
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Sainte Marie-Michelle du Saint Sacrement
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En Espagne, en 1865, plus connue dans sa patrie sous le nom de « Madre Sacramento ». Elle vécut à Paris et à Bruxelles, où son frère était ambassadeur, puis elle ouvrit à Madrid un refuge pour les prostituées. Pour perpétuer son oeuvre, elle fonda « les servantes du St Sacrement »
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Martyrologe Romain : À Valence en Espagne, l’an 1866, sainte Marie-Michelle du Saint-Sacrement (Michelle Desmaisières), vierge, fondatrice de la Congrégation des « Servantes du Saint-Sacrement et de la Charité ». Avec zèle et ténacité, enflammée d’un grand désir de gagner des âmes à Dieu, elle consacra sa vie à la rédemption des filles perdues et des prostituées.
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Bx Maximilien Binkiewiecz
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Martyrologe Romain : Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l’an 1942, le bienheureux Maximilien Binkiewiecz, prêtre de Cz?stochowa et martyr. Pendant la seconde guerre mondiale, quand la Pologne fut soumise au régime nazi, il fut arrêté et déporté dans ce camp, où il mourut des suites des brutalités subies.
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Bx Miroslav Buleši?
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Prête croate et martyr 1920-1947
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Saint Ouen
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officier de Dagobert, appelé à l‘épiscopat en 640, en même temps que St Éloi. Il mourut évêque de Rouen.
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Martyrologe Romain : À Clichy dans la région parisienne, en 684, le trépas de saint Ouen, évêque de Rouen. Référendaire du roi Dagobert, élu évêque par le peuple de Rouen, il dirigea son Église avec succès, pendant quarante-trois ans, faisant construire de nombreuses églises et favorisant les fondations monastiques.
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Saint Tatien
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Martyrologe Romain : À Claudiopolis, en Honoriade dans le Pont, saint Tatien, martyr.
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Bx Ceslas Jozwiak, Édouard Kazmierski, François Kesy, Édouard Klinik et Iaroniev Wojciechowski.
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Martyrologe Romain : À Dresde en Allemagne orientale, l’an 1942, les bienheureux martyrs Ceslas Jozwiak, Édouard Kazmierski, François Kesy, Édouard Klinik et Iaroniev Wojciechowski. Élèves chez les Salésiens de Poznam en Pologne, ils furent arrêtés, par le pouvoir nazi, internés dans diverses prisons, puis condamnés à mort sous l’accusation d’avoir cherché à trahir l’État, et décapités à la hache.
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300 martyrs de
« Massa Candida »
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En Tunisie, les 300 martyrs de « Massa Candida », (nom provenant de la chaux blanche que recouvrait leur charnier) : ils avaient préféré être brûlés eux-mêmes, plutôt que de brûler de l’encens aux idoles.
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