18 juillet
St Arnoul de Metz, |
évêque (c. 640) ou Arnulf. Il était de bonne noblesse au royaume d’Austrasie. Il fut d’abord conseiller des souverains mérovingiens Théodebert et Clotaire II. Il fit un beau mariage, épousant Doda qui lui donna deux fils Angésile et Cloud. L’ainé partageait l’idéal pieux et charitable de ses parents. Il accepta de renoncer à une part de son héritage en faveur des pauvres. Il reçut au centuple puisqu’un de ses descendants devint empereur sous le nom de Charlemagne. Lorsque Clotaire II nomma Arnoul évêque de Metz, Doda entra au couvent puisqu’un évêque ne peut accomplir les exigences conjugales. L’évêque reçut comme charge complémentaire l’éducation du jeune prince Dagobert. A la mort de Clotaire, Arnoul se démet de ses fonctions épiscopales et réalise un rêve ancien, rejoindre son ami saint Romaric, fondateur du monastère de Remirement (Romarici Mons) selon la Règle de saint Colomban. Il finira ses jours en ermite, non loin du monastère, priant et servant les lépreux qu’il accueille dans son ermitage. |
Bse Berthe |
En 1247, moniale cistercienne d’Aywières, puis première abbesse de Marquette, près de Lille. |
Bruno de Segni |
Au 12ème siècle, bénédictin puis évêque, auteur d’ouvrages liturgiques, scripturaires, hagiographiques. |
(1779-1851) "Née à Jallanges, elle se mit, dès 15 ans, à soigner les malades et à instruire les enfants de son village. Pendant la Révolution, elle aidait les prêtres réfractaires en leurs donnant des caches. A 19 ans, elle veut être religieuses, mais ses essais restant infructueux, elle décida de créer une école à Châlons-sur-Saône avec ses 3 sœurs. Dans le même temps, elle fonde une congrégation qu'elle nommera ""Sœurs de Saint-Joseph de Cluny"". Elle fondera plusieurs fondations en France mais s'intéressera très vite aux Missions et orientera sa congrégation dans ce sens, en faisant ainsi le premier ordre de femmes missionnaires. Elle enverra ses religieuses comme ses parents au Sénégal, en Guyanne, dans les Antilles… Là, ses sœurs créeront des écoles et enseigneront aux Noirs, encore esclaves, l'agriculture, l'économie, etc… les préparant déjà à leur liberté." |
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St Émilien, |
martyr († 362) Lors de la persécution de Julien l'Apostat qui voulait revenir au paganisme, les habitants chrétiens de Durostorum (Silistra actuellement en Bulgarie) se déclarèrent tous païens. Durant le banquet que leur offrait le gouverneur, Emilien ne put supporter cette apostasie générale et cette offense faite au Christ. Il alla briser les idoles du temple de la localité. Arrêté par le gouverneur furieux et bien qu'il soit le fils du préfet de la ville, il fut mis à nu, comme le dernier des esclaves, couché écartelé sur le sol, et fustigé jusqu'au sang d'abord sur le dos. Devant sa joie paisible, le gouverneur le fit se retourner et frapper sur la poitrine. Puis il fut conduit pour être brûlé vif, hors de la ville |
En 838, évêque d’Utrecht. Comme St jean Baptiste, il ne craignait pas de reprocher à la face des grands (fut-ce l’Empereur Louis le Débonnaire) leurs moeurs dissolues. Il aurait été assassiné par des émissaires de l’impératrice Judith. |
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St Gonery, |
ermite (VIe s.) Originaire de Grande-Bretagne, il fut de ceux qui quittèrent leur pays devant les invasions anglo-saxonnes, se réfugiant en Bretagne armoricaine. Il fut ermite non loin de Plougrescant sur la côte de Tréguier où il est honoré. Saint Gonnery-56920 |
Bx Hervé, |
ermite († 1130) Disciple de Robert d’Arbrissel, abbé de Fontevrault, il fut moine à Vendôme sous la conduite du saint abbé Bernon. Il termina sa vie terrestre comme ermite à Chalonne en Anjou. |
Pambon |
Au 4ème siècle, en Égypte, moine : on lui avait donné comme premier thème de méditation ce verset du psaume 38 : « Je me garderai de pécher par la langue » : il suffit à l’occuper 19 ans. Apercevant une courtisane il pleura parce que, disait-il, « cette femme se perd, et parce que j’ai moins le souci de plaire à Dieu que celle-ci aux hommes mauvais » |
, franciscain polonais, propagateur de la dévotion au s. Nom de Jésus, mort de la peste, canonisé en 2007. |
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Ste Thenew, |
veuve (VIIe s.) Une écossaise célèbre par ses pénitences que l'on ne découvrit qu'après sa mort car nul ne s’apercevait tant elle les menait discrètement dans les multiples activités de la cour royale où elle vivait |
Date de dernière mise à jour : 2021-07-04
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