14 septembre
Évêque et martyr († 1215) A lberto naît vers le milieu du XIIe siècle à Castrum Gualterii, qui était alors dans le diocèse de Parme, de la famille Avogadro ou bien, plus probablement des comtes de Sabbioneta.
Entré chez les Chanoines Réguliers de Santa Croce di Mortara (province de Pavie), il fut élu prieur en 1180. Quatre ans après, il fut nommé évêque de Bobbio et l’année suivante il fut transféré au diocèse de Verceil qu’il dirigea pendant vingt ans. En 1191, il réunit un synode diocésain, important pour les décrets disciplinaires qu’il promulgua, et il promut la culture dans sa cathédrale en stipulant que trois maîtres du Chapitre, un théologien, un grammairien et un copiste enseigneraient gratuitement. Albert fut très actif dans le domaine politique : il agit comme médiateur entre le pape Clément III (Paolo Scolari, 1187-1191) et Frédéric Barberousse, dont le successeur Henri VI prit sous sa protection les biens ecclésiastiques de Verceil et fit d’Albert un prince d’Empire. A la suite de la renonciation de Soffred, cardinal de Sainte-Praxède et légat en Palestine, Albert fut désigné par les chanoines du Saint-Sépulcre comme patriarche latin de Jérusalem. Ce choix s’explique par le fait que les chanoines étaient pour la plupart français et italiens, c’est-à-dire qu’ils connaissaient les prélats européens. L’élection, approuvée par le roi de Jérusalem, Amaury de Lusignan et par Pierre, patriarche d’Antioche, fut confirmée par Innocent III qui, en 1205, conféra le pallium d’archevêque à Albert et le nomma légat pontifical en Terre Sainte pour quatre ans, en lui donnant la faculté de recueillir des subsides pour la Croisade. S’étant embarqué sur un bateau génois, Albert arriva à destination dans les premiers mois de 1206 et établit son siège à Saint-Jean d’Acre. Même si cette ville avait déjà son propre évêque, il n’était pas possible de s’installer à Jérusalem qui était, depuis 1187, aux mains des musulmans. Le 19 Avril 1213, le Pape invita Albert à participer au Concile qui devait avoir lieu en 1215 à Rome et dans lequel on discuterait du problème de la Croisade. Toutefois, le patriarche de Jérusalem ne put y être présent : le 14 Septembre 1214, tandis qu’à Saint-Jean d’Acre il participait à une procession, il fut poignardé par le maître de l’Hôpital du Saint-Esprit qu’il avait déposé pour cause d’indignité. Albert est vénéré comme un saint. Sa fête commença à être célébrée par les Carmes en 1504 et fut fixée au 8 Avril. Abandonnée en 1574, elle fut reprise en 1609. Actuellement on la commémore le 17 Septembre. |
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Martyrologe Romain : Sur l’île Madame, au large du port de Rochefort, en 1794, le bienheureux Claude Laplace, prêtre d’Autun et martyr. Sous la Révolution française, à cause de son sacerdoce, il fut déporté, dans des conditions inhumaines, sur un bateau négrier, et mourut d’une maladie putride |
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Martyrologe Romain : À Rome, sur la voie Appienne, dans la crypte de Lucine au cimetière de Calliste, en 253, la mise au tombeau de saint Corneille, pape et martyr, qui s’opposa avec force au schisme de Novatien, reçut avec une grande charité dans la communion de l’Église un grand nombre de ceux qui avaient failli dans la persécution ; enfin chassé de Rome par l’empereur Gallus et envoyé à Cemtucellae [Civitavecchia], il souffrit, dit saint Cyprien, tout ce qu’il est possible de souffrir. Sa mémoire sera célébrée après-demain. |
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Martyrologe Romain : Saint Crescent, jeune romain qui, durant la persécution de Dioclétien, fut décapité, en 303, sur la voie Salaria, pour être resté fidèle au Christ. |
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Évêque et martyr (v. 200-258) Cyprien, né à Carthage vers 200, dans le paganisme, était fils d’un sénateur. Son éducation, digne de son rang, fit briller l’heureux génie dont il était doué. Il était tout entier aux idées de gloire et de plaisir, quand un prêtre chrétien, homme de haute distinction, nommé Cécilius, rechercha sa compagnie, dans le but d’attacher à la foi chrétienne un jeune homme de si grand mérite.
Cyprien eut vite l’esprit convaincu par les sages raisonnements de Cécilius ; mais son cœur frémissait à la pensée du détachement exigé par l’Évangile. Comment lui, Cyprien, élevé dans les honneurs, objet de l’admiration universelle, lui libre d’aspirer à toutes les jouissances et à tous les triomphes, pourrait-il rompre ses chaînes et subjuguer ses passions ?... Le combat était rude en son âme ; sa conscience lui criait sans cesse : « Courage, Cyprien ! Quoi qu’il en coûte, allons à Dieu ! » Il obéit enfin à cette voix, et reçut le baptême. Dès lors Cyprien devint un autre homme ; la grâce lui rendit tout facile, et l’accomplissement de l’Évangile lui parut clairement être la vraie sagesse. Il vendit ses vastes et belles propriétés et en donna le prix aux pauvres ; son mérite l’éleva en peu de temps au sacerdoce et à l’épiscopat. La population chrétienne de Carthage tressaillit de joie en apprenant l’élévation de Cyprien au siège épiscopal de cette ville ; elle comprit qu’au moment où la persécution allait s’élever, menaçante et terrible, le nouvel évêque serait un modèle et un guide. Le saint pontife employa tout son zèle à fortifier son troupeau pour les saints combats, il glorifia les martyrs et montra une juste sévérité vis-à-vis des apostats. Les païens, voyant de quelle importance serait pour eux la prise de celui qui était l’âme de la résistance chrétienne, recherchèrent le pasteur pour désorganiser plus facilement le troupeau ; mais Cyprien, voyant combien sa vie était utile aux âmes confiées à ses soins, trouva une retraite sûre, d’où il remplit admirablement son devoir apostolique par ses lettres, ses exhortations, l’administration des sacrements. Enfin, après plusieurs années, il eut révélation de son prochain martyre et s’y prépara par un redoublement de zèle et de charité. Cyprien fut condamné à avoir la tête tranchée : « Je Vous rends grâces, Seigneur », s’écria-t-il. Comme le bourreau tremblait, le martyr l’encouragea avec bonté et lui fit remettre vingt-cinq pièces d’or ; puis il se banda lui-même les yeux et présenta sa tête, qui roula bientôt sur le sol baigné de sang. Saint Cyprien a écrit en latin de nombreux traités ainsi que des lettres qui l’égalent aux Pères et aux Docteurs de l’Église. Il a laissé de très nombreux écrits parmi lesquels : Ad Donatum / A Donat : sur la décadence morale de son époque ; |
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Saint Gabriel Taurin Dufresne |
En 1815, né en Auvergne, prêtre des Missions Etrangères. Après avoir su échapper à d’innombrables dangers, il fut décapité au terme de 20 ans d’épiscopat, en Chine. Martyrologe Romain : À Chengdu, dans la province chinoise de Sichuan, en 1815, saint Gabriel-Taurin Dufresse, évêque missionnaire et martyr, qui acheva par le supplice de la décapitation un ministère très actif mené pendant quarante ans. |
Martyrologe Romain : Près de Comane dans le Pont, en 407, la naissance au ciel de saint Jean Chrysostome, évêque, dont la mémoire a été célébrée la veille. |
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Saint Materne |
Martyrologe Romain : À Cologne en Germanie, après 314, saint Materne, évêque, qui convertit à la foi du Christ les peuples de Tongres, de Cologne et de Trèves. |
- En 1315, au Tyrol, servante de Dieu, servante chez les hommes. Martyrologe Romain : À Eben dans le Tyrol, en 1313, la mise au tombeau de sainte Notburge, vierge, qui, occupée aux soins domestiques, servait le Christ dans les pauvres, offrant aux paysans un exemple de sainteté. |
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Martyrologe Romain : Au monastère de Bellevaux dans la région de Besançon, en 1176, le trépas de saint Pierre, évêque. D’abord moine à l’abbaye cistercienne de Bonnevaux, puis fondateur et premier abbé de Tamié, il fut élu au siège épiscopal de Tarentaise et dirigea son Église avec un zèle ardent, vivant comme un moine et cherchant à rétablir la concorde entre les peuples. |
Petit enseignement sur la Croix glorieuse
Date de dernière mise à jour : 2021-08-21
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