Saint Ferréol
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A Vienne, en Dauphiné, officier, martyrisé au 3e siècle.
Martyrologe Romain : Au territoire de Vienne en Gaule, au IIIe siècle saint Ferréol, martyr. On rapporte qu’élevé à la dignité de tribun, il refusa, au moment de la persécution, d’arrêter les chrétiens et que, saisi sur l’ordre du préfet, il fut très cruellement battu de verges et enfermé dans un cachot, d’où il s’évada, mais, repris par ceux qui le poursuivaient et décapité, il obtint ainsi la palme du martyre.
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Saint Joseph de Cupertino
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En 1663, en Italie, St Joseph de Cupertino, “le thaumaturge du 17e siècle” : humainement peu doué, il fut admis, non sans difficulté, dans l’Ordre de St François. Pour “l’examen de prêtrise”, ses compagnons répondirent les premiers et avec tant de succès que, le croyant à leur niveau, l’évêque ne l’interrogea pas : ainsi devint-il le patron des candidats aux examens ! Ses miracles troublant la quiétude des couvents, il dut en changer souvent : “Pourvu que Dieu y soit, disait-il, on est bien partout”.
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Giuseppe, au baptême Giuseppe Maria, naît, de Felice Desa et Franceschina Panaca, à Copertino, petite ville des environs de Salente, diocèse de Nardo, le 17 juin 1603. Son surnom vient de sa ville d'origine. Il passa son enfance et sa jeunesse dans une grande simplicité et innocence de mœurs.
Délivré d'une cruelle maladie, par sa bonne Mère du ciel, Joseph s'appliqua avec une nouvelle ardeur aux œuvres de la piété et à la pratique des vertus. Après bien des difficultés, il parvint enfin à la réalisation de ses désirs et entra chez les Pères Capucins, où, vu son ignorance des lettres humaines, il fut d'abord reçu parmi les Frères-lais. Toujours ravi en Dieu, il mettait un temps si considérable à exécuter des travaux de peu d'importance que les supérieurs, le jugeant incapable de rendre le moindre service à la communauté, le renvoyèrent dans le siècle.
Il se trouva alors dans une bien triste position. Aucun de ses parents ne voulait lui donner asile, tous le considérant comme un paresseux et un insensé. Enfin, sur les instances de sa mère, les Frères Mineurs Conventuels consentirent à lui donner l'habit de saint François, en le chargeant de soigner la mule du couvent.
Dans cet humble emploi, il se distingua tellement par la sainteté de sa vie que ses supérieurs s'aperçurent bientôt de la valeur de cette âme. Ils conçurent pour lui la plus haute estime, et le reçurent enfin dans la communauté sous le nom de Frère Joseph.
Mais notre Saint n'était pas encore satisfait. Il ne lui suffisait pas d'être religieux, il aspirait au sacerdoce. Ambition selon toute apparence présomptueuse ! De toute l'Écriture, il ne put jamais expliquer qu'un texte : « heureuses entrailles qui vous ont porté ».
Marie cependant, contente de l'amour de son serviteur, le seconda dans ses desseins. Par une disposition de la Providence, dans tous ses examens, il ne fut jamais interrogé que sur cet évangile, qu'il avait si bien approfondi.
Ordonné prêtre, au mois de mars 1628, Joseph se sépara complètement du monde. Il recherchait les emplois les plus humbles du couvent, il pratiquait des austérités inouïes, ne mangeait que tous les trois ou quatre jours, et cela avec tant de modération, qu'il était facile de voir que son corps même vivait d'une nourriture cachée, que les hommes ne connaissaient pas. Son corps, aussi bien que son âme, était soutenu par la sainte Eucharistie; qu'il célébrait tous les jours, avec une grande dévotion.
Comme à saint François, les animaux lui obéissaient, les éléments étaient dociles à sa voix ; à son attouchement, les malades étaient guéris. En un mot, la nature semblait n'avoir plus de lois en présence des désirs de Joseph.
Le centre qui l'attirait, ce n'était pas la terre, mais le ciel. Aussi était-il souvent élevé, à la vue de ses frères, à une distance considérable au sol, et là, il demeurait en contemplation, tout absorbé en Dieu. Chaque fois qu'on récitait en sa présence les Litanies de la Sainte Vierge, il s'élevait en l'air et allait embrasser l'image de la Mère de Dieu.
Ces transports aériens, ces vols dans l'espace furent si habituels à notre Saint que les actes du procès de canonisation en rapportent plus de soixante-dix survenus dans le seul territoire de Cupertin.
Le 18 septembre 1663, à Osimo, à l’âge de 60 ans, il quitte sa demeure terrestre pour la rencontre avec Dieu.
Giuseppe de Copertino a été béatifié le 24 février 1753 par le pape Benoît XIV (Prospero Lorenzo Lambertini, 1740-1758) et canonisé le 16 juillet 1767, par le pape Clément XIII (Carlo Rezzonico, 1758-1769).
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Sainte Richarde
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Impératrice († 896)
Richarde, fille du comte d'Alsace, épousa Charles le Gros, arrière petit-fils de Charlemagne, en 862.
Charles, avec l'appui du pape Jean VIII, devint empereur d'Occident, roi de Germanie, roi de France et protecteur de la papauté. Il fut pourtant déposé en 887 car il permit aux Sarrasins de piller l'Italie et abandonna Jean VIII qui l'appelait au secours. Il mourut l'année suivante.
À cette période, Richarde n'était déjà plus à ses côtés, ayant été répudiée puis condamnée pour adultère quelques années auparavant. Elle protesta alors de son innocence, pardonna à son mari et se retira en Alsace, à l'abbaye d'Andliau (Bas-Rhin) qu'elle avait elle-même fondée.
Saint Léon IX (1049-1054) la canonisa en 1049.
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Ferdinand Garcia Sendra
et Joseph Garcia Mas, Bx Ambroise (Sauveur Chulia Ferrandis) et Valentin (Vincent Jaunzaras Gomez,
François (Juste Lerma Martinez), Richard (Joseph Lopez Mora) et Modeste(Vincent Gay Zarzo),
Charles Eraña Guruceta,
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Huit prêtres et religieux martyrs durant la persécution menée contre les prêtres et les religieux au cours de la guerre civile, en Espagne, en 1936 :
- près de Gandie, au pays de Valence : Ferdinand Garcia Sendra et Joseph Garcia Mas, prêtres
- à Montserrat en Catalogne : cinq membres du Tiers-Ordre de Saint-François
les bienheureux Ambroise (Sauveur Chulia Ferrandis) et Valentin (Vincent Jaunzaras Gomez, prêtres ;
François (Juste Lerma Martinez), Richard (Joseph Lopez Mora) et Modeste(Vincent Gay Zarzo), religieux ;
- à Ciudad Real en Nouvelle Castille : Charles Eraña Guruceta, religieux de la Société de Marie, arrêté par des miliciens et fusillé sans jugement.
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