Saint Alpin
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Martyrologe Romain : À Châlons en Champagne, au Ve siècle, saint Alpin, évêque, qui fut disciple de saint Loup de Troyes.
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Bse Ascension de Saint-Joseph Calasanz Lloret Marco,
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Durant la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile, en 1936, la bienheureuse martyre : Ascension de Saint-Joseph Calasanz Lloret Marco, vierge de l’Institut des Sœurs des Écoles religieuses.
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Sainte Carissime
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Martyrologe Romain : À Albi, au VIe ou VIIe siècle, sainte Carissime, vierge recluse.
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Saint Cloud
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Au 6ème siècle, petit-fils de Clovis et de Clotilde : seul survivant du massacre de sa famille, « il se consacra au Seigneur, » écrit St Grégoire de Tours, « se coupa les cheveux de sa propre main », et devint prêtre ; il fut conduit dans les voies de la sainteté par un ermite parisien, St Séverin.
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Prince, moine et prêtre (515-560)
lodoald, plus connu sous le nom de Cloud, était le fils du roi Clodomir et petit-fils de Clovis et de sainte Clotilde. Après la mort de son père, ses oncles, Childebert et Clotaire, firent demander à leur mère Clotilde, de leur envoyer les enfants de Clodomir pour les proclamer successeurs de leur père. La sainte veuve revêtit Cloud, qui n'avait que deux ans, et ses deux frères de leurs plus beaux habits et les envoya avec confiance, ne se doutant pas que ses petits-enfants allaient être égorgés sans pitié par ses propres fils. Cloud fut sauvé du massacre et put échapper à toutes les recherches de ses oncles.
Le jeune prince grandit en paix dans un monastère, et, trouvant toute sa joie au service de Dieu, il préféra la tonsure à la couronne. Il choisit plus tard, pour y finir ses jours, le monastère d'Agaune, dont les neufs cents religieux partagés en neuf chœurs, se succédaient tour à tour devant l'autel et chantaient l'office sans interruption, le jour et la nuit.
Dieu ne voulut pas laisser longtemps ce trésor enfoui, car il accompagna les vertus du prince du don des miracles. Un jour qu'il se promenait aux environs de sa cellule, un mendiant à moitié nu se présente à lui, implorant sa charité. Le prince, devenu moine, n'avait rien ; les pauvres vêtements qu'il portait étaient les seuls objets qu'il eût à sa disposition ; il ne voulut pas cependant rebuter un membre du Sauveur Jésus, et, se dépouillant de son manteau, il en revêtit le mendiant. Le soir, celui-ci reçut l'hospitalité dans une chaumière voisine, et, pendant qu'il dormait, ô prodige ! Le vêtement qu'il avait reçu rayonnait d'un éclat plus merveilleux que les brillants habits des princes.
Cloud fut ordonné prêtre malgré les protestations de son humilité, et fut le premier des princes de France qui gravit les degrés de l'autel. C'est à Paris qu'avait eu lieu l'ordination ; il obtint du roi Childebert, son oncle, une propriété voisine de la capitale pour y finir ses jours dans la solitude. Dès qu'on sut le lieu de la retraite du serviteur de Dieu, on y accourut de toutes parts pour se mettre sous sa direction ; quelques cellules furent d'abord bâties, bientôt un monastère devint nécessaire ; Cloud y vécut sept ans au milieu de ses frères, leur donnant l'exemple de toutes les vertus. Les vertus de saint Cloud avaient attiré vers lui de nombreux disciples ; ses miracles firent accourir des foules immenses à son tombeau, autour duquel se forma la ville de Saint-Cloud.
La piété naïve de nos pères a porté les cloutiers à le choisir pour patron.
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Saint Etienne de Châtillon
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En 1208, originaire du Lyonnais, chartreux et Prieur de Portes - en - Bugey puis évêque de St Dié.
Martyrologe Romain : À Die, dans la vallée de la Drôme, en 1208, saint Étienne de Châtillon, qui fut arraché à sa solitude de Portes-en-Bugey pour devenir évêque, mais ne relâcha rien de l’austérité de la Chartreuse et dirigea son diocèse avec le plus grand soin.
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Bse Eugénie Picco |
Vierge ( +1921)
Eugenia Picco naît à Crescenzago (Milan) le 8 novembre 1867 de Joseph Picco et d'Adélaide Del Corno. Le père est un musicien de valeur à ‘La Scala’ de Milan, mais aveugle. La mère est une femme frivole, qui n'aime pas son mari, mais l'argent, le succès et les voyages. Eugénie est souvent confiée aux grands-parents. Elle ne rencontre ses parents que pendant les brèves haltes qu'ils se permettent entre les diverses tournées, jusqu'au jour où la mère rentre seule sans son mari, le donnant pour mort : Eugénie ne saura jamais plus rien de son père. À partir de là, la mère oblige sa fille à habiter avec elle et son compagnon, avec lequel elle aura, par la suite, deux fils.
Eugénie grandit dans un milieu sans religion, moralement ruiné. Elle doit se ranger aux désirs mondains de sa mère qui la voudrait chanteuse à succès et subir le compagnon de sa mère qui la moleste et souvent l'ennuie.
« Périls et occasions à la maison et ailleurs », dira Eugénie en se souvenant de ces années tourmentées et de la force « instinctive » de prier, d'élever la pensée vers le haut, dans le silence de la basilique austère de S. Ambroise de Milan, où elle se rend chaque jour pour invoquer Dieu, sans presque le connaître. Un soir du mois de mai 1886 Eugénie sent la vocation à la sainteté. À partir de ce moment elle tendra, avec une joie et une fidélité jamais démenties, à la perfection.
À vingt ans Eugénie décide de chercher Jésus, la sainteté. Elle entre dans la Famille religieuse, encore de fondation récente, des « Piccole Figlie » des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, en fuyant de la maison le 31 août 1887. Elle est aussitôt accueillie, comprise et aimée par son fondateur, le Vénérable Agostino Chieppi.
Elle commence son noviciat le 26 août 1888, le 10 juin 1891 elle émet la première profession religieuse entre les mains du fondateur lui-même ; la profession perpétuelle suivra le 1er juin 1894. Simple et humble, fidèle et généreuse, sans réserve elle se consacre aux élèves du convict où elle enseigne la musique, le chant et le français; aux novices dont elle devient la mère et la Maîtresse; aux consœurs en servant comme archiviste, secrétaire générale et conseillère.
Au mois de juin 1911 elle est élue Supérieure générale et restera en charge jusqu'à la mort. Courageuse, elle fait vœu d'accomplir avec une perfection sereine et tranquille ses devoirs de Supérieure afin d'accomplir la volonté de Dieu. Elle fut une animatrice sage et prudente de sa Congrégation. Au cours de son gouvernement elle déploya une activité éclairée et prudente en vue d'organiser durablement son Institut en se donnant comme tâche de fixer les directives transmises par le Fondateur.
Pour tous elle est une mère, spécialement pour les pauvres, les petits, les marginaux qu'elle sert avec une charité généreuse et infatigable. Les nécessités et les drames de ses frères au cours de la Grande Guerre 1915-1918 lui ouvrent encore davantage le cœur qui se fait accueillant à toute plainte, toute douleur, toute préoccupation sociale et personnelle.
Le soutien principal, l'appui vital de sa vie intérieure et de toute œuvre et de toute action apostolique est pour sœur Eugénie l'Eucharistie, son grand amour, centre de sa piété, nourriture, réconfort et joie de ses journées remplies de prière et de fatigue.
Le Christ infuse en elle son zèle pour le salut des âmes, son désir fervent de reconduire tous les hommes à la maison du Père. La raison de son activité caritative incessante se trouve dans son ardent amour du Christ.
De faible santé, avec un corps miné par la phtisie osseuse, ce qui en 1919 conduit à l'amputation de la jambe droite inférieure, Sœur Eugénie se rend disponible à accomplir le dessein du Père. Elle est prête à toute immolation et se montre toujours l'amie souriante du Christ, des frères et du monde.
Ce dynamisme qui concentre tous ses désirs, toute la volonté en Dieu, cette résolution décidée de tendre à la perfection, traduite par une vie de mortification, de pureté, d'obéissance, d'héroïcité dans les œuvres de vertu, en vivant l'ordinaire le plus humble d'une manière extraordinaire, déterminent le climat dans lequel la vie de sœur Eugénie Picco se déroule.
Elle accomplit sa consécration totale à Dieu dans la maladie et dans la mort : le 7 septembre 1921. La réputation de sainteté se garde, et même augmentera après sa mort. Partout on entendra parler d'admiration et de vénération pour sœur Eugénie. Elle est considérée par tous comme un exemple de vertu extraordinaire et comme un modèle de piété, de zèle, de prudence, d'esprit de sacrifice et de sagesse.
Le procès de béatification fut commencé en septembre 1945. L'héroïcité des vertus fut reconnue le 18 février 1989, le 20 décembre 1999 fut publié le décret du miracle, attribué à son intercession, qui reconnaît la guérison miraculeuse de Camille Talubingi Kingombe du diocèse d'Uvira (ex-Zaire) survenue le 25 août 1992.
Eugenia Picco a été béatifiée à Rome le 07 octobre 2001, par Saint Jean-Paul II (Homelie du Saint Père), avec six autres Serviteurs de Dieu : Ignazio Maloyan, Evêque et martyr; Nikolaus Gross, père de famille et martyr; Alfonso Maria Fusco, prêtre; Tommaso Maria Fusco, prêtre; Emilie Tavernier-Gamelin, religieuse; Maria Euthymia Uffing, vierge.
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Saint Euverte |
Martyrologe Romain : À Orléans, au IVe siècle, saint Euverte, évêque.
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Saint Gauzelin |
Martyrologe Romain : À Toul, en 962, saint Gauzelin, évêque, qui favorisa la vie monastique.
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Saint Grat
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. Au 5ème siècle, évêque et patron du diocèse d’Aoste vénéré sur les deux versants des Alpes : on lui attribua une translation du « chef de St Jean-Baptiste », légende qu’illustre une statue ancienne de Tamié.
Martyrologe Romain : À Aoste dans les Alpes Grées, au Ve siècle, saint Grat, évêque.
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Saint Hilduard
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Martyrologe Romain : En Flandre, commémoraison de saint Hilduard, évêque missionnaire, vers 760.
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Bx Ignatius K?opotowski
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Ignatius K?opotowski (1866-1931), prêtre polonais - fondateur de la congrégation des « Sœurs de la Bienheureuse Vierge Marie de Lorette »
Il a été béatifié le 19 juin 2005, à Varsovie, par le Cardinal Jòzef Glemp, Archevêque diocésain et Primat de Pologne, qui représentait le Pape Benoît XVI.
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Bx Jean-Baptiste Mazzuconi
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Martyrologe Romain : Sur l’île Woodlark en Océanie, en 1865, le bienheureuxJean-Baptiste Mazzuconi, prêtre de l’Institut milanais pour les missions étrangères et martyr. Après deux ans passés à l’œuvre d’évangélisation, alors que la fièvre et des ulcères l’avaient épuisé, il fut tué d’un coup de hache en haine de la foi.
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Saint Jean de Lodi
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Martyrologe Romain : À Gubbio en Ombrie, vers 1106, saint Jean de Lodi, évêque, qui fut le compagnon de saint Pierre Damien dans ses voyages apostoliques.
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Sainte Madelberte
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Martyrologe Romain : À Maubeuge, vers 705, sainte Madelberte, abbesse. Fille de saint Vincent Madelgaire et de sainte Waudru, elle succéda à sa sœur sainte Aldetrude à la tête du monastère fondé par sa tante sainte Aldegonde.
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Sainte Reine (ou Régine)
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Peut-être au 3ème siècle, martyrisée à Alésia : dans cette cité (aujourd’hui Alise - Ste Reine) « César vainquit la Gaule, et une vierge chrétienne vainquit César ».
Son culte est ancien mais on ne sait plus rien d'elle. Ste Reine est vénérée depuis au moins 628 à Alise-Sainte-Reine (Côte d'Or), près d'Alésia. On y trouve une basilique mérovingienne ainsi qu'un monastère qui lui sont consacrés. Ses reliques sont à Flavigny-sur-Ozerain (Côte d'Or).
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Saint Sozon
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Martyrologe Romain : À Pompéiopolis en Cilicie, saint Sozon, martyr.
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Saints Festus et Didier
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Martyrologe Romain : À Bénévent en Campanie, au IVe siècle, les saints martyrsFestus, diacre, et Didier, lecteur
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saints Marc Crisin, Étienne Pongracz
et Melchior Grodziscki,
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Martyrologe Romain : À Cassovie dans les monts Carpathes, en 1619, les saints martyrs Marc Crisin, prêtre d’Esztergom, Étienne Pongracz et Melchior Grodziscki, prêtres de la Compagnie de Jésus, que ni la faim, ni la soif, ni les supplices de la roue et du feu ne purent amener à abjurer la foi catholique.
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Saint Mémorius et ses compagnons
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Martyrologe Romain : A Breuil dans la région de Troyes, au Ve siècle, saint Mémorius et ses compagnons, martyrs, que l’on croit avoir été massacrés par les Huns d’Attila.
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Bx Claude-Barnabé Laurent de Mascloux
et François d’Oudinot
de la Boissière
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Martyrologe Romain : Sur l’île Madame, au large du port de Rochefort, en 1794, les bienheureux Claude-Barnabé Laurent de Mascloux et François d’Oudinot de la Boissière, prêtres de Limoges et martyrs. Sous la Révolution française, à cause de leur sacerdoce, ils furent reclus, dans des conditions inhumaines, sur un bateau négrier et moururent frappés par la contagion qui régnait à bord
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Bx Thomas Tsuji, et, Louis Makiet
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Martyrologe Romain : À Nagasaki au Japon, en 1627, les bienheureux martyrsThomas Tsuji, prêtre de la Compagnie de Jésus, Louis Makiet son fils Jean, qui furent condamnés au bûcher en haine de la foi chrétienne.
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Bx Raoul Corby
et Jean Ducket
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- A Londres, en 1644, deux prêtres : Raoul Corby, jésuite, et Jean Ducket : le premier aurait pu se sauver, « mais pas sans Ducket ! » dit-il, et il partagea son martyre.
Martyrologe Romain : À Londres, en 1644, les bienheureux Raoul Corby, de la Compagnie de Jésus, et Jean Duckett, prêtres et martyrs. Parce qu’ils étaient entrés, bien que prêtres, en Angleterre, ils furent condamnés à mort sous le roi Charles Ier, et pendus à Tyburn.
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Bx Martyrs de Kassa
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, en Slovaquie. Ils étaient trois : le chanoine Mars Krisin, et deux jésuites : Etienne Poncgraz et Melchior Grodecz, qui furent torturés et tués au début du 17ème siècle pendant les guerres de religion.
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