Sainte-RADEGONDE
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En 587, Ste Radegonde, reine des Francs puis moniale au Couvent de Ste Croix qu’elle avait fondé à Poitiers. Elle y reçut un fragment de la vraie Croix au chant du « Vexilla Regis » composé pour la circonstance par le poète Venance Fortunat.
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Saint Hippolyte
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Vers 235, prêtre de Rome et théologien intransigeant : se voulant plus fidèle à la Tradition que le Pape lui-même, il sortit de l’Église, premier antipape de l’Histoire. L’impiété de l’empereur Maximin-le-Thrace, déchaînant la persécution, le tira de ce mauvais pas : St Pontien et St Hippolyte, le Pape et l’antipape se retrouvèrent dans les mines de Sardaigne. La communauté de souffrance les réconcilia et tous deux moururent martyrs. Le Pape St Fabien ramena leur corps à Rome et les ensevelit ensemble le 13 août 236 et ensemble ils sont vénérés aujourd’hui. St Hippolyte, grâce à sa “Tradition Apostolique”, nous est davantage connu.
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Saint Pontien
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pape (c. 235) Souverain Pontife, Pontien fut envoyé aux mines de Sardaigne par l'empereur Maximilien. Là, il rencontra Hippolyte avec qui il se lia et engagea les fidèles à rétablir l'unité de l'Église déjà mise à mal. Le pape Fabien fit ramener son corps avec celui de son ami et les fit enterrer avec d'autres martyrs.
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Saint Jean Berchmans
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il naquit belge et pauvre. Novice jésuite à Malines, il fut envoyé au Collège Romain mais termina sa théologie au Ciel, en 1621. Sa grande pénitence, avoua-t-il, fut la vie commune.
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Mère de Ballon
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Elle fonda un Ordre, mais sa mention au martyrologe de Tamié vient des liens qui unirent cette moniale cistercienne entrée à l'Abbaye de Ste-Catherine du Semnoz proche de Tamié, avec l'abbé de Tamié de l'époque.
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Bx-Jacques-GAPP
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Autriche Naissance: 26.07.1897 à Wattens (Tyrol - Autriche) Mort: 13.08.1943 à Berlin
Jakob Gapp naît en 1897 à Wattens dans le Tyrol autrichien. Son père est ouvrier. Il est le 7e enfant de la famille. En 1915 il s'engage dans l'infanterie. Il est blessé sur le front italien et décoré. Puis il est fait prisonnier et ne sera libéré par les Italiens qu'en août 1919. En 1920, il est novice marianiste. Il œuvre à Graz en Styrie. C'est à Antony, près de Paris qu'il prononce ses vœux définitifs; après quoi, il est envoyé au séminaire de Fribourg, en Suisse. Là il est ordonné prêtre en 1930. De retour en Autriche, il exerce son ministère dans les écoles marianistes, notamment à Graz, et il se dévoue au service des pauvres et des chômeurs. Quand la doctrine nazie commence à se répandre, il déclare avec force et courage qu'il ne peut y avoir aucun compromis entre l'idéologie païenne du national-socialisme et le christianisme. Non sans raison, il y voit une lutte apocalyptique. A cause de cela, il doit quitter Graz et il revient au Tyrol. En octobre 1938, on lui interdit d'enseigner la religion après qu'il ait dit en chaire que l'amour du prochain doit s'exercer sans distinction de nationalité ou de religion. En décembre, après avoir défendu le Pape contre les attaques des nazis, il doit s'expatrier. On le retrouve à Bordeaux, puis en Espagne où son opposition au nazisme lui vaut d'être isolé et incompris de tous. C'est alors que deux individus, feignant de fuir la persécution anti-sémite, lui demandent de les accompagner jusque dans la France occupée. C'était un piège de la Gestapo qui l'avait suivi depuis son départ d'Autriche. Il est arrêté et emmené en captivité à Berlin. En juillet 1943, il est condamné à mort, et le 13 août, il est guillotiné. L'unique relique, son anneau de profession, est conservé au centre de formation marianiste de Griesinghof, en Autriche.
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Bx Marc d’Aviano (Charles Dominique CRISTOFORI)
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CRISTOFORI Charles Dominique (Carlo Domenico)
Nom de religion: Marc d’Aviano (Marco d’Aviano)
Italie Naissance: 17.11.1631 à Aviano (Vénétie)
Mort: 13.08.1699 à Vienne
Prêtre - Capucin Vœux le 21.11.1649. Prêtre le 18.09.1655. Prédicateur. Légat pontifical à Vienne alors que les Turcs assiègent la ville.
Carlo Domenico (Charles dominique) Cristofori naît en 1631 à Aviano (Vénétie, Italie). Il entre chez les Capucins en 1648. L'année suivante, il fait ses vœux et prend le nom de Frère Marco d'Aviano. Ordonné prêtre en 1655, il devient un prédicateur célèbre en Italie et hors frontières. « Ce contemplatif itinérant sur les routes d'Europe – dit Jean-Paul II – fut au centre d'un vaste renouvellement spirituel, grâce à une courageuse prédication accompagnée de nombreux prodiges ». Une puissante armée turque assiégeant Vienne, capitale de l'empire autrichien, il s'y rend en tant que légat pontifical et c'est à ses prières qu'on attribue la délivrance de la ville (12 septembre 1683). Il est ami personnel de l'empereur Léopold Ier et son précieux conseiller. Il parcourt l'Europe menacée par l'invasion ottomane prêchant la conversion et invitant à l'unité. Mais, lorsque Belgrade est libérée de l'emprise turque en 1688, il sauve des prisonniers musulmans en déclarant : « Eux aussi sont des fils de Dieu ». Assisté par l'empereur et sa femme, il expire doucement à Vienne en 1699, entouré de la vénération de tout le peuple.
Béatification: 27.04.2003 à Rome par Jean Paul II
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Saint Bénilde ROMANÇON
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ROMANÇON Pierre
Nom de religion: Bénilde
France Naissance: 14.06.1805 à Thuret (dioc. Clermont - Auvergne) Mort: 13.08.1862 à Saugues (Cantal)
Pierre Romançon naît à Thuret, petit village du diocèse de Clermont-Ferrand, en 1805. Entré chez les Frères des Écoles chrétiennes, il prend le nom de Bénilde et prononce ses vœux en 1836. Toute sa vie sera consacrée exclusivement à l'enseignement, tâche astreignante dans laquelle il révèle sa haute sainteté marquée par l'union continuelle à Dieu (on l'appelait "l'homme du chapelet") et par la fidélité rigoureuse à la Règle de son Institut: "Pour être un saint, disait-il, il n'y a pas chez nous grand-chose à faire; il n'y a qu'à observer la Règle". C'est ce qu'il transmet aux frères dont il a la charge lorsqu'il est nommé directeur de la nouvelle école de Saugues, près de Riom. Malgré une réputation de sévérité, "ceux qui avaient fait l'expérience de son gouvernement exaltaient son immense charité". Dans ses rapports avec les gens du monde, il montre une indomptable fermeté, mais sa vertu et sa bonté viennent à bout des difficultés qui ne lui manquent pas. Devenu vieux, il aime encore à enseigner le catéchisme. Il meurt le 13 août 1862. Longtemps après saint Jean-Baptiste de la Salle (1651-1719), leur fondateur, il sera le premier Frère élevé sur les autels. Son corps repose à l'église Saint Médard de Saugues.
Béatification: 04.04.1948 à Rome par Pie XII
Canonisation: 29.10.1967 à Rome par Jean XXIII
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Saint Cassien d'Imola,
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martyr († 250) Maître d'école, les enfants ne l’aimaient qu’à moitié à cause des châtiments qu’ils recevaient durant leurs études. Découvert comme chrétien, le gouverneur d’Imola le condamna à mort, donnant aux enfants le pouvoir de le mettre à mort. Leur supplice fut cruel, car, à cause de leur faiblesse, ces enfants ne purent le tuer qu’en multipliant des coups maladroits de leurs poinçons et ce durant un long espace de temps
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Saint Maxime l'Homologète ( confesseur)
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et comp. († 662) Les Eglises d'Orient fêtent aujourd'hui le transfert des reliques de saint Maxime au jour de sa naissance au ciel. Mais elles en font mémoire solennelle au 21 janvier. Abbé du monastère de Chrysopolis, en face de Constantinople, remarquable par sa science et son zèle pour la vérité catholique, il combattit avec énergie les monothélites, ce pour quoi l’empereur hérétique Constant lui fit couper la main droite et le relégua, avec deux de ses disciples appelés l’un et l’autre Athanase, après une dure incarcération et des sévices multiples, dans l’antique pays de Lazes, au nord-est de l'actuelle Turquie, à la frontière de la Géorgie (Transcaucasie).
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