25 octobre
Saint Bernard Calvo |
Martyrologe Romain : À Vich en Catalogne, l’an 1243, saint Bernard Calvo, évêque. Après avoir quitté son office de juge, il devint moine puis abbé chez les Cisterciens; ensuite, élu au siège de Vich, il promut avec force la saine doctrine. |
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Prêtre et fondateur de la fondation : ****** Contrairement à l’usage courant, le jour de la mémoire n’est pas celui de la naissance au ciel (dies natalis) mais celui de sa naissance sur terre.
arlo Gnocchi, troisième enfant de Enrico Gnocchi, marbrier, et Clementina Pasta, couturière, naît à San Colombano al Lambro, commune de la province de Milan, le 25 octobre 1902. Sa jeunesse est rythmée par les décès des membres de sa famille : son père d’abord, en 1907 quand il n’avait que 5 ans, et ensuite ses frères Mario et Andrea (tuberculose). Il rentre au séminaire, à l’école du card. Andrea Ferrari. Il est ordonné prêtre en 1925 puis il devient directeur spirituel de l'institut des frères des Écoles chrétiennes, l'Institut Gonzague, de Milan. Dans les années 1930 est nommé deuxième aumônier de la légion de Milan, qui est composé d'universitaires. En 1939, au commencement de la Seconde Guerre mondiale, il est d'abord envoyé comme aumônier de militaires sur le front gréco-albanais. En 1942, le même poste lui est réservé sur le front russe. À ce moment-là, Carlo aide des prisonniers et des Juifs à s'évader. Lui-même a déjà été emprisonné plus d'une fois. En janvier 1943, rescapé « miraculé », de la défaite italienne, il écouta les dernières prières des mourants et s'occupa des blessés. À la fin de la guerre, en 1945, de retour à Milan, alors en reconstruction, il aide les orphelins et les victimes des années précédentes qui furent si terribles pour le monde. Il a raconté : « Après la guerre, je rêvais de me dévouer complètement au travail de charité, n'importe lequel ou plutôt à celui auquel Dieu m'appellerait. J'espérais et je priais le Seigneur pour une seule chose : dédier ma vie au service des pauvres. C'était ma 'carrière', je n'étais pas sûr d'être digne d'une telle grâce car une telle vie est vraiment un privilège. » Il recueillit orphelins et les jeunes estropiés et il leur procura une formation. En 1948 naît la fondation « Pro mutilata enfance », qui est reconnue l'année suivante par le Président de la République italienne. En cette année 1949, don Carlo est nommé par le Premier Ministre, président du Conseil pour les enfants mutilés de la guerre. En 1951 la fondation « Pro mutilata enfance » est dissoute et remplacée par la fondation « Pro Juventute » qui sera reconnue avec Décret du Président de la République italienne, le 11 février 1952. Les années suivantes, il s'occupe des orphelins des Alpes, et il ouvre aussi des hôpitaux pour les enfants atteints de poliomyélite. Aujourd'hui, la Fondation est à l'avant-garde des soins et des thérapies de rééducation. Mais ce prêtre commence à souffrir d'une tumeur qui bloque le squelette et le système respiratoire. Don Carlo Gnocchi quitte sa demeure terrestre, pour la rencontre avec Dieu, dans la nuit du 28 février 1956, à Milan, tenant un crucifix en ses mains. Après sa mort, de nombreuses grâces et miracles furent attribués à son intercession. Don Carlo Gnocchi est déclaré vénérable, le 20 décembre 2000, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojty?a, 1978-2005) etproclamé bienheureux, le 17 janvier 2009, par le pape Benoît XVI. Le 10 mars 2010 le pape Benoît XVI, lors de la rencontre de quelques 1600 pèlerins de la Fondation Don Gnocchi, a brossé un petit portrait du Bx Carlo Gnocchi en le définissant « génie de la charité chrétienne » et en soulignant « Prêtre dynamique et enthousiaste et éducateur perspicace, il a vécu l'Évangile totalement dans les différents contextes de vie dans lesquels il a été actif avec un zèle incessant et avec une ardeur apostolique inlassable. [...] Que son brillant exemple soutienne l'engagement de ceux qui se consacrent au service des plus faibles et suscite chez les prêtres le vif désir de redécouvrir et de fortifier leur conscience du don extraordinaire de grâce que représente le ministère ordonné pour qui l'a reçu, pour l'Église tout entière et pour le monde ». |
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Saint Front |
il apporta l’Évangile à Périgueux qui, en reconnaissance, lui éleva une splendide cathédrale. Martyrologe Romain : À Périgueux, vers le IVe siècle, saint Front, le premier, croit-on, à annoncer l’Évangile dans cette cité |
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Saint Fruct |
Martyrologe Romain : Saint Fruct, ermite à Ségovie en Espagne († v. 715) |
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Martyrologe Romain : À Brescia en Lombardie, vers 410, saint Gaudence, évêque. Ordonné par saint Ambroise, remarquable par sa doctrine et ses vertus parmi les évêques de son temps, il enseigna son peuple par sa parole et ses écrits et construisit une basilique qu’il appela l’Assemblée des Saints. |
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saint Hilaire |
Martyrologe Romain : Sur le territoire des Gabales, après 535, saint Hilaire, évêque de Mende. |
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Saint Maur |
Martyrologe Romain : Aux Cinq Églises (Pecs) en Hongrie, l’an 1070, saint Maur, évêque, qui fut moine à Saint-Martin de Pannonhalma et remarqué pour son observance scrupuleuse par le roi saint Étienne, qui le jugea digne de l’épiscopat. |
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Saint Miniat |
Martyrologe Romain : À Florence en Toscane, saint Miniat, martyr. |
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Martyrologe Romain : À Borgo San Antonio dans le Piémont, en 1492, le trépas du bienheureux Thaddée Machar, évêque de Cork et de Cloyne en Irlande, qui se retira après avoir subi la haine des grands et, tandis qu’il se rendait à Rome, émigra au ciel. |
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A Rome, martyrs ; ensevelis dans une même tombe ; on les a mariés, peut-être à tort. |
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C'étaient des cordonniers romains. Ils faisaient des chaussures pour les pauvres, et vinrent à Soissons annoncer l'Évangile. Ils ont été martyrisés sous l'empereur Maximien. Transporté de rage, Maximien abandonna les deux chrétiens à l'un des plus cruels exécuteurs des persécutions contre les chrétiens, nommé Rictiovarus, pour les torturer avec une violence extraordinaire. Rictiovarus leur fit enfoncer sous les ongles des roseaux pointus ; mais ces roseaux se retournèrent contre les bourreaux et en blessèrent plusieurs ; il les fit jeter ensuite, en plein hiver, avec des meules de moulin au cou, dans une rivière glacée, mais ils surnagèrent et ne sentirent pas le froid. Ce fut ensuite le tour du supplice de la chaudière remplie de plomb fondu ; ce supplice fut inoffensif pour eux, comme les autres, mais une goutte jaillit sur l'œil du tortionnaire, qui en devint borgne. Sa fureur lui donna le courage de poursuivre, et les deux généreux martyrs furent jetés dans une autre chaudière bouillante, remplie d'un mélange de poix, de graisse et d'huile ; ils y entrèrent en chantant de pieux cantiques, et des anges vinrent les en faire sortir. Quant à Crépin et Crépinien, ils eurent la tête tranchée le lendemain. Le culte des saints Crépin et Crépinien est un de ceux qui sont restés les plus populaires ; des confréries furent établies sous leur vocable, de nombreuses églises bâties en leur honneur ; d'éclatants miracles furent obtenus par leur intercession. |
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Saints Martyrios |
A Constantinople en 351, vénérés en Orient sous le nom de “saints notaires”. Martyrologe Romain : À Constantinople, vers 351, les saints Martyrius, sous-diacre, et Marcien, chantre, mis à mort par les ariens sous l’empereur Constance. |
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40 martyrs de Grande Bretagne (1535 – 1679) |
Ce groupe comprend 40 martyrs qui ont souffert en Angleterre et au Pays de Galles entre le 16e et le 17e siècle. Il y a 14 prêtres diocésains, 9 Jésuites, 3 Chartreux, 3 Bénédictins, 2 Franciscains, 1 Augustin, 1 Brigittin et 7 laïcs (dont 3 femmes). Ils ont souffert pour leur attachement au Siège de Pierre et pour défendre la légitime liberté de l'Église face au pouvoir royal qui cherchait à vassaliser l'Église d'Angleterre. Paul VI qui les a canonisés le 10 octobre 1970, a déclaré que "loin de nuire aux rapports œcuméniques, leur témoignage de foi et leur renoncement à tout pour Dieu ne pouvaient qu'être bénéfiques pour notre société moderne souvent hédoniste et indifférente." |
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MartyrologeRomain : En Espagne, dans la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile, en 1936, les bienheureux martyrs : - Récarède Centelles Abad, de la Fraternité des prêtres ouvriers diocésains, tué à la porte du cimetière de Nules près de Tortose, en Catalogne ; - à Alzira dans la région de Valence, Marie-Thérèse Ferragud Roig, âgée de 83 ans, et ses quatre filles. |
Date de dernière mise à jour : 2019-10-25
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