Saint André Kim Taegon
|
Martyrologe Romain : Près de Sai-Nam en Corée, en 1846, la passion de saint André Kim Taegon, prêtre et martyr, qui, après deux ans de ministère sacerdotal exercé avec un zèle extrême, accomplit un glorieux martyre, en ayant la tête tranchée. Sa mémoire est célébrée, avec les autres martyrs de Corée, le 20 septembre.
|
Saint Corneille , pape
|
Il fut en butte aux attaques de l’antipape Novatien qui l’accusait de faiblesse envers les lapsi, “les chrétiens apostats”. La peste ravageant l’Empire, les chrétiens, “ennemis des dieux”, en furent jugés responsables, et la persécution envoya Corneille en exil, à Civitavecchia.
**************
Corneille a été ordonné évêque de Rome en 251, après un moment de grande persécution des chrétiens. Il a été reconnu pour son humilité, prudence et bonté. Son pontificat a été marqué surtout par la résolution du problème des "lapsi" (ceux qui avaient renié la foi, pendant les persécutions) à la rigueur de l'Église schismatique Novatien proposant la miséricorde qui accueille le pécheur. Cependant, ce pontificat a été court: la deuxième année, Corneille a été emprisonné par l'empereur et exilé à Civitavecchia, où il mourut l'année suivante. Son corps a été transporté à Rome et enterré dans les catacombes de Saint-Calixte.
|
Saint Cyprien
|
5 ans plus tard (en 258), évêque de Carthage était décapité : il s’était opposé, à tort, à l’Eglise de Rome, en niant la validité du baptême des hérétiques. Il écrivit le traité “de l’unité de l’Eglise catholique”où il est dit : “Nul ne peut avoir Dieu pour Père, s’il n’a pas l’Eglise pour mère”... et “hors de l’Eglise pas de salut”. St Cyprien est le patron principal de l’Afrique du Nord.
**************
Cyprien est né à Carthage autour de l'an 200, d’une famille païenne. Touché par l'exemple et les paroles de vérité d'un saint prêtre nommé Cecil, il a été converti au Christ, a été baptisé et a passé tous ses biens pour aider les pauvres. Il a été ordonné prêtre peu de temps après et, l'année 248, a été choisi évêque de sa ville. Dans les moments difficiles, il a gouverné à bon escient son Église africaine et a travaillé dur pour l'unité de l'Église. Les «actes de son martyre" conservent le processus judiciaire, admirablement documentée, avec sa confession pacifique et courageuse ainsi que son martyre en pardonnant et en donnant au bourreau, qui l’a décapité, quelques 25 pièces d'or ...
|
Sainte Édith De Wilton
|
Sainte Édith De Wilton Vierge, Princesse d´Angleterre (961-984); fille d’Edgard, roi d’Angleterre : elle mourut à 23 ans après une vie cachée, entièrement consacrée à la charité.
*******
Edith vint au monde en 961. Elle était fille naturelle du roi Edgar. Ce prince l'avait eue d´une dame illustre par sa naissance, qu'il avait enlevée, et qui se nommait Wulfride ou Wilfrith.
Sa femme étant morte, il voulut épouser celle qu'il avait déshonorée ; mais Wulfride ne voulut point y consentir, et alla même prendre le voile dans le monastère de Wilton, dont elle devint abbesse peu de temps après. Elle voulut se charger elle-même du soin d'élever Édith, sa fille, qui par là fut arrachée à la corruption du monde, avant d'en avoir ressenti les effets. C'est ce qui a fait dire au rédacteur du martyrologe romain, en parlant de notre Sainte, que, « s'étant consacrée à Dieu dès son enfance, elle avait moins quitté le monde qu'elle ne l'avait ignoré » : ignorance infiniment précieuse, et qui est le plus sûr moyen de vivre dans une parfaite innocence.
La jeune princesse profita si bien des exemples et des instructions de sa mère, qu'elle se fit religieuse dans le même monastère. Elle faisait l'office de Marthe à l'égard de toutes les religieuses et des externes, et les fonctions de Marie à l'égard de Notre-Seigneur ; car, sans considérer sa naissance, elle s'appliquait aux plus vils ministères de la maison, assistait les malades, et se faisait la servante des étrangers et des pauvres. Elle fonda pour eux, près de son monastère un hôpital pour en entretenir toujours treize. Secourant de ses aumônes et de ses soins ceux qu'elle savait être dans l'indigence, elle cherchait les affligés pour leur donner de la consolation, et aimait mieux converser avec les lépreux, qui sont abandonnés de tout le monde, qu'avec les premiers princes du royaume. Plus les personnes étaient rebutées des autres à cause de leurs infirmités, plus elles étaient bienvenues auprès d'elle ; en un mot, Édith était incomparable dans son zèle à rendre service à son prochain. L'abstinence faisait ses plus grandes délices, et elle fuyait autant les viandes délicates que les autres les recherchent avec empressement, joignant à cette mortification celle d'un rude cilice qu'elle portait sur sa chair nue, afin de réprimer de bonne heure les mouvements de la nature. Telle fut la vie de cette jeune princesse jusqu'à l'âge de quinze ans.
Le roi informé de tant de belles qualités de sa fille, voulut la faire abbesse de trois monastères ; mais elle le remercia, et se contenta de lui proposer pour cela des religieuses que son humilité lui faisait juger beaucoup plus capables qu'elle d'occuper ces places. Elle ne put se résoudre à quitter une maison où elle avait déjà reçu tant de grâces ; elle aima mieux obéir que commander, et demeurer sous la conduite de sa mère, que d'être chargée de la conduite des autres. Mais son humilité parut bien davantage lorsqu'elle refusa la couronne d'Angleterre ; car après la mort de saint Édouard II que l'Église honore comme un martyr, les seigneurs vinrent la trouver pour lui présenter le sceptre, et employèrent toutes les raisons possibles, et même tentèrent les voies de la violence pour l'obliger de l'accepter. Elle leur résista toujours généreusement, et l'on aurait plutôt transmué les métaux, dit son historien, que de la retirer de son cloître, et de lui faire quitter la résolution qu'elle avait prise d´être toute sa vie dévouée au service de Dieu.
Elle avait fait bâtir une église en l'honneur de saint Denis ; elle pria saint Dunstan d'en faire la dédicace. Pendant la solennité de la messe, ce saint prélat eut la révélation que la mort de la jeune princesse, qui n'avait encore que vingt trois ans, arriverait au bout de quarante jours. Cette nouvelle attendrit son cœur et tira de ses yeux des torrents de larmes : « Hélas ! » dit-il à son diacre qui lui demanda le sujet de sa tristesse, « nous perdrons bientôt notre bien-aimée Édith ; le monde n'est plus digne de la posséder. Elle a, en peu d'années, acheté la couronne qui lui est préparée dans les cieux. Sa ferveur condamne notre lâcheté ; notre vieillesse n'a pu encore mériter cette grâce ; elle va jouir des clartés éternelles, et nous demeurons toujours sur la terre dans les ténèbres et les ombres de la mort ». S'étant aperçu, durant la cérémonie, que la Sainte faisait souvent le signe de la croix sur le front, il dit aussi par un esprit de prophétie : « Dieu ne permettra pas que ce pouce périsse jamais ».
L'événement vérifia l'une et l´autre de ces deux prédictions : au bout de quarante jours, le 16 septembre 984, elle rendit son âme dans la même église, entre les mains des anges, qui honorèrent son décès de leur présence et d'une mélodie céleste ; et ce même pouce, dont elle s'était tant de fois servie pour former sur elle le signe de la croix, fut trouvé treize ans après sa mort sans aucune marque de corruption, quoique tout le reste de son corps fût presque entièrement réduit en cendres. Cette église de Saint-Denis, qu'elle avait souvent visitée et arrosée de ses larmes pendant sa vie, lui servit de sépulture. Trente jours après son décès, elle apparut à sa mère avec un visage serein et tout lumineux, lui disant que le Roi des anges, son cher Époux, l'avait mise dans sa gloire; que Satan avait fait tout ce qu'il avait pu pour l´empêcher d'y entrer, en l'accusant devant Dieu de plusieurs fautes ; mais que, par le secours des saints Apôtres, et par la vertu de la croix de son Sauveur Jésus, elle lui avait écrasé la tête, et, en triomphant de sa malice, l'avait envoyé dans les enfers.
Plusieurs miracles ont été opérés par ses mérites. Nous rapporterons seulement l'exemple suivant, qui montre combien pèchent ceux qui usurpent les biens de l´Église. Un homme s´étant approprié une terre de sainte Édith, tomba tout à coup si malade, qu'on le crut mort sans avoir eu le temps de faire pénitence. Mais un peu après, étant revenu à lui, il dit aux assistants : « Ah ! mes amis, ayez pitié de moi et secourez-moi par la ferveur de vos prières ; l'indignation de sainte Édith contre moi est si grande que, pour me punir de l'usurpation que j'ai faite d'une terre qui lui appartenait, elle chasse mon âme malheureuse du ciel et de la terre. Il faut que je meure, et cependant je ne puis mourir. Je veux réparer mon injustice, et restituer à l'Église le bien que je lui ai ravi ». Il n'eut pas plus tôt témoigné cette bonne volonté, qu'il expira paisiblement. On la représente tenant d'une main une bourse, et de l'autre une pièce de monnaie, pour marquer son grand amour pour les pauvres.
|
Sainte Euphémie
|
Vers 303, martyrisée sous Dioclétien à Chalcédoine (faubourg de la future Constantinople). Le Concile de 451 s’étant réuni près de son tombeau, la dévotion à cette sainte devint symbole d’orthodoxie (On en trouve la trace jusqu’en Savoie, dans le nom déformé de St Offenge.).
Vierge et martyre († v. 303)
Ce fut en Chalcédoine, sous le proconsulat de Priscus, que la vierge Euphémie, après avoir supporté avec courage toutes sortes de tourments, les verges, le chevalet, les roues, le feu, fut enfin exposée aux bêtes ; l'une d'entre elles broya de sa morsure le corps de la sainte, et, tandis que les autres lui léchaient les pieds, elle rendit à Dieu son âme pure de toute souillure.
Le culte d'Euphémie, martyre de Constantinople, fut répandu par le concile de 451.
|
Saint Jean Macias
|
Martyrologe Romain : À Lima au Pérou, en 1645, saint Jean Macias, religieux de l’Ordre des Prêcheurs, qui s’acquitta longtemps des plus humbles fonctions, prit grand soin des pauvres et des malades et pria assidûment au moyen du Rosaire pour les âmes des défunts.
|
Bx Louis Aleman
|
Martyrologe Romain : À Salon de Provence, en 1450, le trépas du bienheureux Louis Aleman, évêque d’Arles, qui, après les troubles conciliaires de Constance et de Bâle, vécut dans son diocèse en pasteur zélé, austère et vertueux.
|
Sainte Ludmila
|
- En Bohême, en 920, : elle éleva dans la sainteté son petit-fils, le roi Wenceslas.
Martyrologe Romain : À Prague en Bohême, l’an 921, sainte Ludmilla, martyre. Duchesse de Bohême, elle assuma l’éducation de son petit-fils Venceslas, en s’efforçant de lui inculquer l’amour du Christ, mais dans une conjuration des nobles, sa belle-fille Drahomira la fit étrangler.
|
Saint Martin de Huerta
|
Martyrologe Romain : Au monastère de Horta en Castille, l’an 1213, le trépas de saint Martin, surnommé le Prêtre. Abbé cistercien ordonné ensuite évêque de Sigüenza, il mit tous ses soins à réformer son clergé et enfin se retira dans son ancien monastère.
|
Saint Ninian
|
Martyrologe Romain : À Whitorn, au pays de Galloway en Écosse, vers 432,saint Ninian, évêque, breton d’origine, qui amena les Pictes à la foi, établit là son siège épiscopal et construisit une église de pierre appelée par le peuple « la Maison blanche ».
|
Saint Prisque
|
Martyrologe Romain : À Nocera en Campanie, vers le IVe siècle, saint Prisque, évêque et martyr, dont saint Paulin de Nole a chanté les louanges dans un poème.
|
Bx Victor III
|
Martyrologe Romain : Au Mont-Cassin, en 1087, le trépas du bienheureux Victor III, pape. Il gouverna ce célèbre monastère pendant trente ans et l’embellit avec magnificence; après la mort de saint Grégoire VII, il fut appelé à diriger l’Église romaine, mais eut un bref pontificat, dans une période très agitée.
|
Saint Vital de Savigny
|
Martyrologe Romain : À Savigny en Normandie, en 1122, saint Vital, abbé. Après avoir déposé ses charges séculières, il apprit dans des lieux déserts à pratiquer une manière de vivre très austère et agrégea un grand nombre de disciples dans le monastère qu’il avait construit.
|
Saint Abondius et ses compagnons
|
Martyrologe Romain : Sur la voie Flaminienne, près du mont Soracte dans le Latium, vers 304, saint Abondius, prêtre, et ses compagnons, martyrs.
|
Saints Victor, Félix,
Alexandre et Papias.
|
Martyrologe Romain : À Rome, au cimetière majeur sur la voie Nomentane, les saints martyrs Victor, Félix,Alexandre et Papias.
|
Saints Roger, et Serdieu (Abdallah)
|
Martyrologe Romain : À Cordoue en Andalousie, en 852, les saints martyrs Roger, moine déjà avancé en âge, etSerdieu (Abdallah), encore jeune. Venus d’Orient, ils eurent l’audace de prêcher le Christ devant la foule à la mosquée. Ils furent pour cela condamnés à mort, ce qu’ils reçurent avec joie. On leur coupa d’abord les mains et les jambes, puis on leur trancha le cou.
|
Bx Dominique Shobioye, Michel Himonoya et son fils Paul
|
Martyrologe Romain : À Nagasaki au Japon, en 1628, les bienheureux martyrs Dominique Shobioye, Michel Himonoya et son fils Paul, qui furent décapités pour la foi.
|
Saints Ignace Casanovas, Lauréan (Sauveur Ferrer Cardet), Benoît (Emmanuel Ferret Jorda) et Bernardin (Paul Martinez Robles),
|
En Espagne, dans la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile, en 1936, quatre bienheureux martyrs :
- à Odena, près de Barcelone : Ignace Casanovas, prêtre de l’Ordre des Clercs réguliers des Écoles religieuses ;
- à Turis, dans la région de Valence : Lauréan (Sauveur Ferrer Cardet), prêtre, Benoît (Emmanuel Ferret Jorda) et Bernardin (Paul Martinez Robles), religieux du Tiers-Ordre franciscain.
|