04 septembre
Saint Boniface Ier |
Pape (42e) de 418 à 422 |
Saint Calétric |
Martyrologe Romain : À Chartres, vers 573, saint Calétric, évêque, qui succéda à saint Lubin et se montra d’un esprit bienveillant, prêt à toute bonne œuvre. (4 septembre au martyrologe romain, 8 octobre dans le diocèse de Chartres). |
Bse Catherine Mattei |
Martyrologe Romain : À Caramagno dans le Piémont, en 1547, la bienheureuse Catherine Mattei, vierge, sœur de la Pénitence de Saint-Dominique, qui supporta, avec une admirable charité et une abondance de vertus, une mauvaise santé continuelle, les calomnies des hommes, de dures tentations et l’exil. |
Bse Dina Bélanger |
Dina Bélanger (Marie Sainte-Cécile-de-Rome) naît à Québec le 30 avril 1897. Enfant unique adorée des ses parents, elle a eu une enfance heureuse. Le succès l'accompagne tout au long de ses années d'études. À 19 ans, son talent musical la conduit au Conservatoire de New York pour y poursuivre, pendant deux ans, ses études en piano. À 24 ans, élégante pianiste de concert, jeune fille dévouée auprès des démunis, elle entre chez les Religieuses de Jésus-Marie, à Sillery. En communauté elle porte le nom de Marie Sainte-Cécile-de-Rome et enseigne la musique. Elle meurt le 4 septembre 1929, à l'âge de 32 ans. La vie de Dina s'est déroulée heureuse, mais sans éclat, éloignée de ce qu'applaudit spontanément notre monde.
Très jeune encore, Dina disait : « Je serai sainte ». Éprise de Jésus dès son plus jeune âge, initiée très tôt à la prière par ses parents, la vie de Dina est un cantique d'action de grâce, un chant d'amour. Jésus et Marie ne se séparent pas dans l'histoire des grâces divines que j'ai constamment reçues, dit-elle. Son seul Maître intérieur, c'est Jésus. Elle n'avait que onze ans lorsque, pour la première fois, elle entend sa voix douce et mélodieuse qui l'accompagna jusqu'à sa mort. Elle est alors remplie d'un bonheur si intense que sa vie fut transfigurée. Amoureusement et fidèlement, elle s'ouvre à l'amour de Jésus un peu plus chaque jour. Il y est tellement à l'aise qu'il communique avec elle comme avec l'amie la plus intime, n'hésitant pas à l'appeler ma petite moi-même. « Oui, je t'ai choisie pour me reproduire en toi (...), lui avait-il dit, nul ne te ravira mon Cœur ». Ces paroles laissent percevoir la vocation privilégiée de Dina Bélanger. Née de l'amour des Cœurs de Jésus et de Marie, la Congrégation qui l'accueille vit d'une spiritualité centrée sur l'Eucharistie. Dans sa famille religieuse, Dina trouve réponse à ses aspirations profondes. Pour Dina, l'expression de l'amour de Jésus atteint son sommet dans l'Eucharistie, effusion de tendresse, déversement de l'Infini dans le fini. L'Eucharistie est le foyer qui consume tout. C'est le soleil de chacun de ses jours. Sa prière est apostolique, confiante parce qu'avant tout eucharistique. Dina n'a de désir que celui de rassasier l'Infini avec les richesses mêmes de l'Infini : offrir Jésus au Père. Peut-elle utiliser offrande plus parfaite ? La première bienheureuse née à Québec a-t-elle encore quelque chose à dire à notre monde souvent blessé ? À l'âge de l'électronique, son langage peut-il être entendu ? Oui, car son langage est universel, c'est celui de l'amour. Un langage sans frontières, sans couleurs et sans âge. Qui ne comprend le langage de l'amour ? Chez Dina, l'amour est un feu qui donne relief et beauté, ardeur et fécondité à sa vie. Elle a vécu sa vie ordinaire dans un amour extraordinaire. La vie est riche, qu'on la vive dans le succès, la maladie, la joie ou la lourdeur du quotidien. Dina tisse ses jours de l'intense amour qu'elle veut chanter sur la terre comme au ciel : « Au ciel, je serai une petite mendiante d'amour : la voilà ma mission! Et je la commence immédiatement ». Le langage de Dina est celui de l'amour, amour d'abandon confiant. Aimer et laisser faire l'Amour ! De Dina, c'est le mot de passe ! Aimer et laisser faire Jésus et Marie, comme l'exprime sa devise. Dans l'abandon, ce bonheur parfait sur la terre, Dina s'exerce à rayonner l'amour en souriant. Dina aurait-elle rêvé d'un amour facile, cherché un Christ sans croix ? Au contraire, celle qui aspirait à l'identification la plus parfaite avec Jésus, son unique amour, pour lui ressembler davantage, voulait vivre et mourir apôtre d'amour, victime d'amour, martyre d'amour. Elle a aimé dans la joie et dans la maladie, dans l'intimité avec son Dieu ou le silence du Bien-Aimé, dans l'angoisse de certaines nuits de douleurs, toujours dans le courage et la fidélité. À travers ombres et lumières, Dina sent que la terre n'existe plus pour elle, tellement sont intenses sa vie dans le Cœur de Dieu et son intimité avec Lui. Le chemin de grâce qui, de fidélité en fidélité, conduit Dina dans le sanctuaire de la Trinité Sainte, s'ouvre dans le Cœur des Trois, son éternel chez-nous. Là, dans la joie céleste, elle chante son cantique d'action de grâce, son chant d'amour, attentive et sensible aux besoins d'ici-bas : « Au ciel, je donnerai de la joie ». Dina Bélanger a été béatifiée par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojty?a, 1978-2005), à Rome, le 20 mars 1993. La célébration liturgique de la bienheureuse Dina Bélanger a lieu le 4 septembre. |
Saint Frézal |
Martyrologe Romain : À Mende vers le IXe siècle, saint Frézal, évêque. |
En Alsace, elle consacra son veuvage à la prière et aux oeuvres de charité. Martyrologe Romain : À Herzfeld en Saxe, l’an 825,sainte Ida, veuve du duc Ecbert, remarquable par sa charité et son assiduité à la prière. |
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Sainte Irma |
Au 11ème siècle, comtesse du Luxembourg, puis ermite en pays rhénan. |
Sainte Irmgarde |
Martyrologe Romain : À Cologne, vers 1089, sainte Irmgarde, comtesse de Süchteln, qui dépensa ses biens pour la construction d’églises. |
A Chalon, martyr. Il fut enterré jusqu’à la ceinture dans les sables des bords de Saône. Martyrologe Romain : À Chalon-sur-Saône, au IIIe ou IVe siècle, saint Marcel, martyr |
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Saint Marin |
Au 4ème siècle, pour échapper à une femme qui se prétendait son épouse, il s’était retiré dans le petit pays d’Italie qui plus tard devint la République de St Marin. |
Sur le mont Nébo, au pays de Moab, libérateur et législateur d’Israël, 40 ans il fit dans le désert son noviciat, 40 ans encore il y forma le peuple de Dieu, le préparant à entrer dans la Terre Promise. Le Seigneur s’étant révélé à lui comme « le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob », en continuité avec son plan général de salut, dont Il lui révèlera, une à une, les étapes. Moïse intercédait pour son peuple, et, dans ses difficultés, se tournait vers le Seigneur qui lui parlait face à face, comme un ami avec son ami. “ Son visage alors devenait resplendissant… ". Moïse fut l’une des figures les plus parfaites du Christ à venir ; le Deutéronome dit même à son sujet « qu’il ne s’est pas levé en Israël de prophète tel que lui ». |
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Bx Nicolò Rusca |
Archiprêtre et martyr (1563-1618) |
Au 12ème siècle, une ermite en Sicile où son culte est très populaire Vierge et ermite (1130-1160) Rosalie, du sang royal de Charlemagne, naît à Palerme, en Sicile, d'un chevalier français et d'une parente de Roger, roi de Sicile. La Sainte Vierge lui apparut et lui conseilla de se retirer du monde. Rosalie, à quatorze ans, quitta le palais de son père sans avertir personne, n'emportant qu'un crucifix et des instruments de pénitence. Deux anges la conduisirent sur une montagne voisine de la ville. Dans une grotte inconnue et enveloppée de neige pendant plusieurs mois, Rosalie passa quelques années, partageant son temps entre l'oraison, la prière et la pénitence. Des racines crues faisaient sa nourriture ; l'eau du rocher lui servait de boisson. Souvent elle recevait la visite des anges, et le Sauveur lui-même venait parfois s'entretenir avec elle. On voit encore dans cette grotte une petite fontaine qu'elle creusa pour réunir les eaux qui suintaient à travers les fissures de la roche ; on voit aussi une sorte d'autel grossier et un long morceau de marbre où elle prenait son repas, un siège taillé dans le roc.
Aussitôt après sa disparition, sa famille la fit rechercher dans toute la Sicile. Les anges avertirent Rosalie qu'elle serait bientôt découverte si elle ne changeait de demeure ; elle prit aussitôt son crucifix et le peu d'objets qu'elle avait avec elle et suivit ses guides célestes ; ils la conduisirent sur le mont Pellegrino, où ils lui indiquèrent une grotte obscure et humide qui lui servit de retraite pendant les dix-huit dernières années de sa vie. |
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Martyrologe Romain : Sur l’île Madame, au large du port de Rochefort, en 1794, le bienheureux Scipion-Jérôme Brigéat de Lambert, prêtre et martyr. Chanoine d’Avranches au moment de la Révolution française, il fut déporté à cause de son sacerdoce, dans des conditions inhumaines, sur un bateau négrier et succomba d’inanition. |
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Martyrs espagnols (au total 233) béatifiés par le Saint Père Jean-Paul II le 11 mars 2001, à Rome. - à Oropesa en Castille : Joseph-Pascal Carda Saportta, de la Fraternité des prêtres ouvriers diocésains ; |
Date de dernière mise à jour : 2021-08-21
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