Salut éternel : justice et miséricorde.

Qu’en est-il de notre salut éternel ?

Il est clair que si l’homme avait eu la capacité de se sauver lui-même, par ses propres forces, Jésus n’aurait pas eu besoin de venir en ce monde pour mourir sur la croix et ressusciter en vue de notre salut éternel !

De fait la part qui revient à l’homme c’est : « Lève-toi et marche ! », mais ensuite le chemin doit se parcourir avec le Christ et  avec la grâce divine.

C’est en cela que le jansénisme, le rigorisme ont tort car ils mettent essentiellement l’accent sur la conduite, l’action personnelle, signifiant ainsi que ce sont les œuvres qui sauvent.

C’est en cela aussi que le relativisme et le progressisme ont tort car ils mettent l’accent sur la miséricorde divine en omettant la participation humaine, ce qui conduit à dire : « Fais ce que tu veux, ce n’est pas grave, Dieu est miséricorde, il pardonne tout ! »

Que vivre alors ? il semble bien qu’il faille suivre la « voie du milieu » qui consiste à se reconnaitre pécheur en vérité, à regretter son péché et à s’appuyer sur la grâce de Dieu (notamment dans le sacrement régulier de la confession) pour cheminer tout au long de sa vie vers la sainteté.

Une autre notion est importante.

 Quand Jésus dit que l’homme ne peut se sauver lui-même mais que Dieu lui, le peut car « il peut tout », il fait référence à la Trinité Sainte et pas seulement à lui-même.

Jésus est justice et miséricorde, nul ne peut dissocier cela.

Le Père est justice et miséricorde.

L’Esprit est justice et miséricorde.

Les trois personnes de la Trinité Sainte sont UNE, donc indissociables. Leurs « qualités » sont donc communes. Dès lors c’est toute la Trinité Sainte qu’il faut considérer comme juste et miséricordieuse. C’est dans la Trinité Sainte que tout s’accomplit et que notre salut s’accomplit !

 Myriam de Gemma