04 février
Saint Aventin de Chartres |
À Chartres, vers 528, saint Aventin, évêque, qui céda son siège à son frère saint Solenne pour se retirer à Châteaudun et le reprit après la mort de son frère. évêque (? v. 528) Évêque de Chartres, auquel succéda son frère saint Solenne, il assista au concile d'Orléans en 511. |
À Troyes, vers 537, saint Aventin, prêtre, que l’on tient pour un disciple de l’évêque saint Loup. ermite (? v. 538) Berrichon d'origine, il vint à Troyes attiré par la réputation de saint Loup. Ermite à Verrières, il se consacra à la contemplation et à l'ascèse. Ce qui lui valut une grande réputation de sainteté et les honneurs de voir ses reliques reconnues dans la cathédrale de Troyes jusqu'à la Révolution. |
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Saint Cyrille du Lac Neuf |
ermite en Russie (? 1532) A quinze ans, il entra au monastère de Komel en Russie. Quand son père vint l'y voir, il réussit à le convaincre d'entrer lui aussi dans la vie monastique. Puis ce fut au tour de sa mère de prendre le même chemin. Quant à lui, il se retira, quinze ans après, dans un ermitage, solitaire, sur les rives du Lac-Neuf, construisant deux petites églises de ses propres mains, l'une dédiée à la Résurrection du Christ, l'autre à la Mère de Dieu Hodigitria(*). Il dut même y fonder un monastère tant fut grand le nombre des disciples qui vinrent le rejoindre. |
Saint Eutyque ou Eutyche |
martyr à Rome (4ème s.) Nous le connaissons par une inscription du pape saint Damase qui nous apprend que, sous l'empereur Dioclétien, Eutyche fut emprisonné, resta sans nourriture ni eau pendant douze jours, puis donna le témoignage de sa fidélité au Christ, en mourant noyé. Martyrologe Romain : À Rome, à la catacombe de la voie Appienne, vers 304, saint Eutyque, martyr. Comme le rappelle le pape saint Damase, il fut mis dans un cachot obscur, jeté sur des tessons de tuiles, privé de sommeil et de nourriture, enfin décapité et projeté sanglant dans un gouffre; pour le Christ, il vainquit tous les ordres cruels du tyran. |
Saint Georges |
ou Iouri, prince de Vladimir en Russie (? 1238) Alors qu'il combattait en première ligne de ses armées, contre les Tatares, il fut massacré par eux. Enterré d'abord à Rostov-Veliki, ses reliques furent ensuite déposées à Vladimir. |
St Gilbert de Sempringham |
Au 12ème siècle, , ami de St Bernard. Il était curé de Sempringham, en Angleterre. Sept demoiselles de sa paroisse voulant vivre en communauté, il leur donna une règle inspirée de celle de St Benoît. Aux Gilbertines s’adjoignirent les Gilbertins, vivant sous la règle de St Augustin. Cet Ordre exclusivement anglais, fut supprimé par Henri VIII. Fondateur de l'ordre des Gilbertins (? 1189) Fils d'un chevalier normand, compagnon de Guillaume le Conquérant, son père l'avait envoyé faire ses études à Paris et c'est là qu'il rencontre saint Bernard. A vingt-quatre ans, il est mis en prison pour avoir soutenu saint Thomas Beckettcontre les exigences exagérées du roi Henri II d'Angleterre. Il fonda un type de monastères originaux qui comprenaient dans l'un, des chanoines réguliers, dans l'autre, des moniales, le tout formant une petite agglomération avec des sœurs et des frères "convers", c'est-à-dire, à l'époque, d'humble origine et sans instruction. Ceux-ci et celles-ci s'occupaient des soucis matériels des monastères, des orphelinats et des léproseries qui leur étaient joints. A la mort de saint Gilbert, il y en eut treize de ce type. Et plus de vingt quand le roi Henri VIII les supprima. Martyrologe Romain : À Sempringham en Angleterre, l’an 1190, saint Gilbert, prêtre. Il fonda, avec l’approbation du pape Eugène III, un Ordre monastique double, où il imposa une double discipline de vie : la Règle de saint Benoît pour les moniales, et celle de saint Augustin pour les clercs |
prêtre en Egypte (? 449) Apparenté à saint Cyrille d'Alexandrie, il reçut une excellente éducation, profane et sacrée, dans la célèbre école théologique de cette ville. Mais il préférait la science de Dieu. De la solitude où il s'était retiré dans l'Est du Delta du Nil, à Peluse, il dispensa son enseignement par d'innombrables lettres qui nous sont d'ailleurs parvenues. Certaines d'entre elles nous révèlent sa miséricorde. C'est ainsi qu'il recommande à son parent, saint Cyrille d'Alexandrie, de ne pas accabler le patriarche d'Antioche qui avait soutenu Nestorius et que le concile d'Ephèse venait de condamner. Martyrologe Romain : À Péluse, en Égypte, vers 449, saint Isidore, prêtre. Remarquable par sa doctrine, méprisant le monde et ses richesses, il préféra revêtir l’habit monastique et imiter dans le désert la vie de saint Jean Baptiste. |
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Portugal - Indes . Naissance: 1647 (Portugal) Jean de Britto nait à Lisbonne en 1647. Il est "élevé à la cour du sage roi du Portugal, Jean IV". En 1662 il entre dans la Compagnie de Jésus. Parti pour l'Inde du Sud, il devient gouverneur de la mission et exerce son apostolat "avec un zèle extraordinaire, ne se laissant vaincre par aucune difficulté". Emule de saint François- Xavier il convertit et baptisa des hommes en grand nombre; mais traqué par les Brahmes il est emprisonné une première fois. Après une tournée en Europe, il est à nouveau repris et meurt décapité le 4 février 1693. Martyrologe Romain : À Oriur dans le royaume de Maravesi en Inde, l’an 1693, saint Jean de Brito, prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr. Imitant le mode de vie et l’habillement des ascètes du pays, il convertit beaucoup à la foi chrétienne, mais arrêté et condamné à mort, il reçut la couronne d’un glorieux martyre. |
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Bx Jean Speed |
À Durham en Angleterre, l’an 1594, le bienheureux Jean Speed, martyr. Sous la reine Élisabeth Ière, à cause de l’aide qu’il avait apporté à des prêtres, il fut condamné à mort et pendu au gibet. |
France ; Naissance: 1464 à Nogent-le-Roy |
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Saint Joseph |
(? 1686) Martyr des musulmans en Syrie à qui il reprochait leurs usages religieux. Arrêté à Alep, il fut conduit jusqu'au lieu de son exécution à coups de fouet ininterrompus sous les moqueries d'une foule en délire, puis il fut décapité. |
À Amatrice dans les Abruzzes, en 1612, saint Joseph de Leonessa, prêtre de l’Ordre des Mineurs Capucins. Il soigna à Constantinople les chrétiens captifs des Turcs et son zèle le poussa à tenter d’entrer dans le palais pour prêcher l’Évangile au Sultan lui-même. Arrêté aussitôt, il fut suspendu à une croix par un pied et un bras. Banni ensuite par le Sultan et rentré dans sa patrie, il se consacra aux missions et au soin des pauvres. prêtre capucin (? 1612) Eufranio Desideri né en 1556 à Leonessa en Ombrie (Italie), est le saint patron de cette ville. Il est ordonné frère capucin en 1572 et est remarqué par l'austérité et la pureté de sa vie. Dans l'élan de sa foi, il se rend en Turquie où il est arrêté et torturé. Miraculeusement sauvé, il retourne sur sa terre natale où il prêche sans relâche pour la conversion des pêcheurs. Canonisé en 1745. |
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Saint Liefard |
évêque anglais (? 640) Evêque anglais il accompagna le roi Ceadwalla lors d'un pèlerinage à Rome. Il résida quelque temps au diocèse de Nantes, ce qui lui vaut d'être vénéré en Bretagne et d'avoir un hameau qui perpétue sa mémoire dans la Grande-Brière en Loire-Atlantique. Il fut tué à Cambrai, pendant le voyage de retour, ce pourquoi l'Eglise d'Angleterre le considère comme un martyr. |
Saint Modan |
(6ème s.) Fils d'un chef irlandais, il prêcha l'Evangile sur les bords du Forth et, vers la fin de sa vie, le saint Abbé quitta son monastère pour vivre en solitaire à proximité de Dumbarton, en Ecosse, sur les bords de la Clyde. |
À Constantinople, en 868, saint Nicolas Studite, moine, souvent envoyé en exil à cause du culte des saintes images ; devenu enfin supérieur du monastère de Studion, il mourut en paix. Moine à Constantinople, compagnon d'exil de saint Théodore le Studite (? 868) Moine du monastère des Acémètes à Constantinople, sa communauté du Stoudion fut exilée durant la persécution iconoclaste. Saint Nicolas et saint Théodorecontinuaient de soutenir la foi de l'orthodoxie. L'empereur, l'apprenant, les fit arrêter tous deux, flageller, puis incarcérer. A la mort de Léon V, ils furent libérés et revinrent dans un monastère près de Constantinople. Neuf ans après, la persécution reprit et toucha une fois de plus saint Nicolas. Enfermé comme un prisonnier au Studion, il subit de nombreuses vexations. Libéré au retour de la paix et du rétablissement du culte des Saintes Images, il refusa de devenir higoumène du monastère pour mieux se préparer à l'éternel repos. |
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Saint Nithard |
Moine et martyr (? 845) Bénédictin de Corbie en Saxe (Allemagne), il devint compagnon de saint Anschaire et le suivit pour prêcher en Scandinavie, missionnaire en Suède où il fut martyrisé. |
élève d’Alcuin et moine de Fulda dont il fit un foyer de culture. Il mourut archevêque de Mayence, en 856. À Mayence en Franconie, l’an 856, saint Raban, surnommé Maure, évêque. Il était moine de Fulda quand il fut élu au siège de Mayence. Vraiment instruit en science, d’une éloquence aisée, pontife agréable à Dieu, jamais il ne négligea rien qu’il pût faire pour la gloire de Dieu. |
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Bx Simon de Saint-Bertin |
(? 1148)
Moine de Saint-Bertin, il fut abbé de l'abbaye d'Auchy dans le nord de la France. Elu Abbé de Saint-Bertin, à quelque temps de là, son élection fut si contestée qu'il dut attendre 7 années avant d'exercer sa charge abbatiale. |
Saint Théophile le Pénitent |
(6ème s.) On ne sait de lui que ce que racontent les auteurs du Moyen Age en particulier Ruteboeuf dans son "Miracle de Théophile", Cet économe d'Adana en Turquie fut destitué par son évêque. Réduit à la mendicité, il fit appel au diable pour l'en sortir. Repenti, il consacra sa vie à faire pénitence de cette faute et c'est ainsi que son évêque put un jour lui donner raison. |
Véronique ou Bérénice |
Elle est, d’après “Les Actes apocryphes de Pilate”, cette femme hémorroïsse guérie par Jésus, et la seule à avoir témoigné en sa faveur lors de son procès devant Pilate. Partant d’une étymologie fantaisiste (Véronique = vera icône ), on vit en elle la femme qui essuya le visage de Jésus pendant son chemin de Croix, avec un voile qui garda l’empreinte de son visage. Femme ayant essuyé le visage du Christ montant au Golgotha (1er s.) ou Bérénice. Patronne de l'E.C.P.A |
Saint Vincent de Troyes |
(? v. 546) Le diocèse de Troyes en Champagne le conserve dans sa liste épiscopale à la date de 536 (début de son épiscopat) |
Saint Vulgis |
évêque - abbé de Lobbes (? v. 760) Évêque régional, c'est-à-dire, évêque missionnaire itinérant, auxiliaire d'un évêque résidentiel, il évangélisa le Hainaut belge alors qu'il était abbé du monastère de Lobbes. |
A Thmuis, dans le delta du Nil, vers l’an 306, le martyre de St Philéas, évêque, et de Philorome officier dans l’armée romaine, tous deux décapités parce que chrétiens. À Alexandrie, vers 308, la passion des saints martyrs Philéas, évêque de Thmuis, etPhilorome, tribun militaire. Durant la persécution de Dioclétien, des parents et des amis ne purent les déterminer à s’épargner eux-mêmes ; tous deux livrèrent leur tête au bourreau et méritèrent de recevoir du Seigneur les palmes des vainqueurs. Martyrs en Egypte (4ème s.) Philéas était évêque de Thmuis sous l'empereur Dioclétien. Amené à Alexandrie, il fut interrogé par un juge impérial, Philorome, qui, plein d'admiration pour son courage, insista auprès des autres juges pour qu'on cesse de vouloir le faire apostasier. Philorome fut lui aussi, et pour cette raison, condamné à la peine capitale et reçut ainsi le baptême de sang. |
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Saints Papias, Diodore et Claudien. |
Papias, évêque, martyrisé à Pergé, en Pamphylie, avec Diodore et Claudien. |
Quarante-neuf Anciens de Scété |
Moines et martyrs (? 444) Moines martyrisés par les berbères lors d'un raid de leur monastère dans le désert de Scété en 444. Leurs reliques se trouvent dans une église à Dayr Anb? Maq?r. |
Date de dernière mise à jour : 2022-02-01
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