Luc 21,29-33
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,29-33.
Et il leur dit une parabole : "Voyez le figuier et les autres arbres. Dès qu'ils bourgeonnent, vous comprenez de vous-mêmes, en les regardant, que désormais l'été est proche. Ainsi vous, lorsque vous verrez cela arriver, comprenez que le Royaume de Dieu est proche. En vérité, je vous le dis, cette génération ne passera pas que tout ne soit arrivé. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.
Quand on prend le temps de regarder la nature, on sait quand les fruits seront mûrs, quand le temps de la moisson sera là. Les feuilles, les bourgeons, les fleurs sont autant de signes que nous comprenons.
Mais qu’en est-il des signes de Dieu dans notre vie ? Les reconnaissons-nous ? Prenons-nous conscience que Dieu est là, que son royaume est déjà là et que nous avons déjà ici bas à fleurir en vue de la vie éternelle?
Aujourd'hui bien des signes apparaissent dans notre monde ... nous les voyons ... mais en faisons-nous cas ? La pénurie nous guette à cause des intempéries majeures dans le monde, à cause des invasions d'insectes .... etc... qu'en faisons-nous ? Nous préparons-nous à cette disette à venir ? Beaucoup de gens se disent qu'ils passeront à travers... Que cela ne les concerne pas... Mais que feront-ils quand cela leur arrivera ?
Et qu'en est-il de notre cheminement vers Dieu? Les évènements nous font-il réfléchir au sens réel de notre vie? A la finalité de notre vie? A notre relation à Dieu? A notre vie éternelle?
Dieu nous aime et veut notre salut ! Puissions-nous regarder à l’œuvre de Dieu en notre cœur, en notre vie, et comprendre à quel point il nous aime et veut vivre avec nous, en nous !
Myriam de Gemma
Novembre 2021
« Sachez que le Royaume de Dieu est tout proche »
Seigneur Jésus, grâces te soient rendues ! Nous sommes devant toi, nous t'attendons... « Encore un peu de temps, et encore un peu de temps » : ainsi fais-tu promesse sur promesse ; mais moi, une fois pour toutes, j'ai fait confiance à tes promesses. Pourtant, « viens en aide à mon incrédulité » pour que, demeurant là, je t'attende, je t'attende encore, jusqu'à ce qu'enfin je voie ce que je crois. Oui, je le crois, « je verrai les biens du Seigneur, sur la terre des vivants ».
Et toi, frère, le crois-tu ? Alors, « attends le Seigneur, agis avec courage, que ton cœur se fortifie, qu'il attende avec patience le Seigneur »... S'il prescrit une longue patience, il promet cependant de venir bientôt. C'est que tantôt il nous forme à la patience, et tantôt il réconforte les découragés ; il effraie les négligents, il active les paresseux. « Voici que je viens bientôt, dit-il ; ma récompense est avec moi, je vais rendre à chacun selon ses œuvres ». Et parlant à Jérusalem, il ajoute : « Bientôt viendra ton salut ; pourquoi te laisser consumer par la douleur ? »
C'est vrai, le temps est court, surtout pour chacun d'entre nous, bien qu'il semble long à qui se consume soit de peine, soit d'amour... Il viendra, il viendra certainement, ce Seigneur, l'objet de notre crainte et de notre désir, le repos et la récompense de ceux qui peinent, tendresse et embrassement de ceux qui aiment, la béatitude de tous, Jésus Christ, notre Sauveur.
(Références bibliques : Jn 16,16; Mc 9,24; Ps 26,13-14; Ap 22,12; 1Co 7,29)
Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
1er Sermon pour l'Avent (trad. SC 166, p.101 rev.)
Date de dernière mise à jour : 2023-11-30
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