Passioniste de Polynésie

Bse Ana Maria Janer Anglarill

JanerVierge et fondatrice de l’Institut :
« Hermanas de la Sagrada Familia d’Urgell »
 (Sœurs de la Sainte Famille d’Urgell)

Ana Maria, troisième de quatre enfants de José Janer et de Magina Anglarill, une famille très chrétienne, naît le 18 décembre 1800 à Cervera (Lleida, Espagne). C’est l’époque de l’invasion napoléonienne, et la petite Ana Maria connaît très tôt ce qu’est la guerre, la privation, la faim, l’épidémie, la souffrance.

Elle a dix-huit ans quand elle fait partie de la Fraternité de Charité de l’hôpital de Castelltort de Cervera. La mission de ces religieuses est l’assistance aux malades et aux pauvres, ainsi que l’enseignement et le catéchisme au Collège Royal.
Après sa profession, elle est nommée maître des novices et supérieure.

En 1833, l’hôpital devient hôpital militaire, à cause de la guerre carliste, et les religieuses sont expulsées en 1836. Ensuite, quand Carlos de Bourbon la rencontra, il lui confia la coordination de tous les hôpitaux de la zone carliste.
Les Consœurs acceptèrent et Ana Maria s’occupa des hôpitaux de Solsona, Berga, la Vall d’Ora et Boixadera. Les belligérants des deux côtés la reconnurent comme la « Mère ». 
Malgré cela, cette « Mère » fut faite prisonnière avec trois autres Sœurs et elles durent s’exiler à Toulouse.
Elles purent revenir en 1844 à Cervera et Ana Maria y fut la directrice de la Maison de Charité : elle recevait les orphelins, les jeunes désœuvrés et les vieillards. Des cours furent aussi donnés aux petits enfants du bourg.

En 1859, l’évêque d’Urgell lui confie l’hôpital des pauvres de La Seu d’Urgell (Province de Lérida). C’est là qu’elle fonde l’Institut desSœurs de la Sainte Famille d’Urgell , pour l’éducation chrétienne des enfants et des jeunes et pour l’assistance auprès des malades et des vieillards. 
En 1860, l’évêque approuve les Règles et les Constitutions. La Maison de Charité de Cervera est réunie à cet Institut.
A partir de 1863, s’ouvrirent jusqu’à vingt-trois maisons : Cervera, Tremp, Oliana, Sant Andreu de Palomar, Llívia, Les Avellanes… Les Religieuses furent reconnues officiellement comme maîtresses d’école.

Il y eut des périodes difficiles : en 1868, les religieuses furent dispersées par la révolution ; entre 1874 et 1880 il y eut des tensions internes, à cause de l’intervention trop personnelle d’un directeur spirituel.
Le Chapitre général de 1880 élut Ana Maria supérieure générale. 
En 1883, elle fut élue vicaire et conseillère générale. Elle passa ses dernières années à Talarn, entourée d’élèves, de jeunes novices et professes.
Au moment de mourir, le 11 janvier 1885 à Talarn (Lleida), elle voulut être sur le sol, comme une pécheresse, par amour pour le Christ.

Ana Maria Janer Anglarill a été béatifiée le 08 octobre 2011 à La Seu d’Urgell (Spagna) par le card. Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape Benoît XVI. 



Sources principales : samuelephrem.eu ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).

http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20140111&id=17018&fd=0

 

Date de dernière mise à jour : 2021-07-04

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