Comment vivre vraiment mon carême ?

Comment vivre vraiment mon carême ? A part le jeûne du mercredi des cendres et du vendredi saint, je ne sais pas trop quoi vivre.

Le carême est important pour faire un retour à Dieu.

Son commandement est :

Tu aimeras Dieu de tout ton cœur, de toute ta force, de tout ton esprit …
Et tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Alors oui, le jeûne est important et on peut le vivre n’importe quand durant le temps de carême. Pour en savoir un peu plus sur le jeûne, voici un lien :

http://passionistedepolynesie.e-monsite.com/pages/enseignement-myriam-de-gemma/de-d-a-j/jeune.html )

La charité aussi est importante ; donc se priver de quelque chose ou d’un repas pour faire du bien aux autres prend tout son sens. Mais attention ! On ne donne pas seulement le prix de son repas ; il faut le faire par amour des autres, un véritable amour pas un sentiment de pitié à bon marché. Dieu ne regarde pas à la quantité de ce que je donne, il regarde surtout au cœur avec lequel je le fais ! Dans ce domaine de la charité, chacun va le vivre en fonction de ses moyens et de son cœur.

Mais le carême c’est surtout le retour vers Dieu. Comment ? Par un examen minutieux de notre âme, de notre conscience, et par une vraie confession qui marque notre regret sincère et le désir de changer de comportement.  Si après notre carême on reprend exactement notre vie comme avant, on l’a manqué !

Par ailleurs, il est un point important que l’on oublie facilement aujourd’hui. Si le carême doit marquer un retour vers Dieu pour moi, il doit l’être aussi pour les autres, et je pense ici, particulièrement aux malades.  

Un malade ne peut pas se déplacer seul, ou même pas du tout. Il appartient alors au chrétien soit de conduire le malade vers un prêtre, soit de demander au prêtre de visiter le malade pour lui apporter le secours de Dieu dans le sacrement de la confession. Lui aussi a le droit de vivre Pâques saintement !

Si donc vous avez des personnes chrétiennes malades dans votre entourage, (famille, quartier, travail, paroisse …) essayez de leur proposer cette démarche et accompagnez les si besoin est. Si elles ne peuvent se déplacer, et qu’elles désirent vivre cette rencontre, signalez-les au prêtre de la paroisse et demandez-lui d’aller les visiter.

  Et si des prêtres, lisent ceci ; sachant que vous aussi, vous avez à vivre ce carême, pourquoi ne pas faire de ces visites aux malades, l’offrande de charité que Dieu attend de vous ; malgré toutes les tâches que vous avez déjà ? Cherchez les malades de vos paroisses et visitez-les durant ce carême. Vous ne savez pas s’ils guériront ou s’ils rejoindront le Seigneur, mais en tout état de cause vous leur aurez permis de revenir à Dieu, ou du moins de se rapprocher de Dieu. Tout est bénédiction dans le ministère sacerdotal quand il est vécu dans le cœur de Dieu pour le salut des âmes.

 Bon carême à tous et à chacun.

 Myriam de Gemma