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Passioniste de Polynésie

Saint Basile le Grand

San basilio magno l
Docteur de l'Église

 Basile naquit à Césarée, l'an 329, d'une famille où la sainteté était héréditaire ; son père et sa mère, deux de ses frères, une de ses sœurs, sont placés au rang des saints. Un seul défaut paraissait dans cet enfant de prédilection, sa faible santé ; elle se rétablit pourtant, grâce aux prières de ses parents.

 Doué d'un heureux génie, Basile s'éleva vite au niveau des grands hommes : «Il était, dit son ami Grégoire de Nazianze, au-dessus de son âge par son instruction, au-dessus de son instruction par sa vertu ; il était rhéteur avant d'avoir étudié l'art des rhéteurs, philosophe avant d'avoir étudié la philosophie, prêtre avant d'avoir reçu le sacerdoce. » Ses aptitudes universelles, sa rare modestie, ses vertus éminentes, lui conciliaient l'estime et l'admiration de tous.

 À vingt-trois ans, il parut à Athènes et se lia avec Grégoire de Nazianze, au point que tous les deux ne faisaient qu'un cœur et qu'une âme. De retour en son pays, les applaudissements qu'il reçut l'exposèrent à une tentation de vaine gloire dont il fut si effrayé, qu'il embrassa l'état monastique pour y vivre dans l'oubli du monde et la pénitence ; il fonda plusieurs monastères, écrivit des ouvrages ascétiques très estimés et traça des règles de vie religieuse demeurées célèbres.

 Un très léger repas par jour, un sommeil très court, de longues veilles, un vêtement léger par les temps les plus froids, tel était l'ordinaire de ce saint austère, « dont la pâleur, dit saint Grégoire, annonçait un mort plutôt qu'un vivant. » Basile eut à souffrir d'infirmités continuelles ; dans le temps de sa meilleure santé, dit-il lui-même, il était plus faible que ne sont les malades abandonnés des médecins.

 Le zèle contre l'hérésie d'Arius le fit un jour sortir de sa retraite, et bientôt il courbait la tête sous le fardeau de l'épiscopat. Ni les intrigues, ni les menaces n'eurent jamais prise sur cette grande âme. Un préfet le mande un jour et lui enjoint d'obéir à un prince arien, sous peine de confiscation de ses biens, de l'exil, des tourments, et de mort : «Faites-moi d'autres menaces, dit Basile, car il n'y a rien là que je puisse craindre ; le premier coup suffira pour achever mes peines ; la mort m'unira à mon Dieu. » L'empereur dut s'avouer vaincu.

 Le saint pontife mourut en 379 à cinquante ans, ne laissant pas de quoi se faire élever un tombeau de pierre.

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3729712870.jpgBENOÎT XVI  AUDIENCE GÉNÉRALE Salle Paul VI Mercredi 4 juillet 2007 

Saint-Basile  

Chers frères et sœurs!

Aujourd'hui, nous voulons rappeler l'un des grands Pères de l'Eglise, saint Basile, défini par les textes liturgiques byzantins comme une "lumière de l'Eglise". Il fut un grand Evêque du IV siècle, que l'Eglise d'Orient tout comme celle d'Occident considère avec admiration, en raison de sa sainteté de vie, de l'excellence de sa doctrine et de la synthèse harmonieuse entre ses qualités spéculatives et pratiques. Il naquit autour de 330 dans une famille de saints, "authentique Eglise domestique", qui vivait dans un climat de foi profonde. Il accomplit ses études auprès des meilleurs maîtres d'Athènes et de Constantinople. Insatisfait de ses succès dans le monde, et s'étant rendu compte qu'il avait perdu beaucoup de temps en vanités, il confesse lui-même:  "Un jour, comme me réveillant d'un sommeil profond, je me tournai vers l'admirable lumière de la vérité de l'Evangile..., et je pleurai sur ma vie misérable" (cf. Ep. 223:  PG 32, 824a). Attiré par le Christ, il commença à regarder vers Lui et à n'écouter que Lui (cf. Moralia 80, 1:  PG 31, 860bc.). Il se consacra avec détermination à la vie monastique dans la prière, dans la méditation des Saintes Ecritures et des écrits des Pères de l'Eglise, et dans l'exercice de la charité (cf. Epp. 2 et 22), suivant également l'exemple de sa sœur, sainte Macrine, qui vivait déjà dans l'ascétisme monacal. Il fut ensuite ordonné prêtre et, enfin, en 370, Evêque de Césarée de Cappadoce, dans l'actuelle Turquie.

A travers sa prédication et ses écrits, il accomplit une intense activité pastorale, théologique et littéraire. Avec un sage équilibre, il sut concilier le service des âmes et le dévouement à la prière et à la méditation dans la solitude. Fort de son expérience personnelle, il encouragea la fondation de nombreuses "fraternités" ou communautés de chrétiens consacrés à Dieu, auxquelles il rendait fréquemment visite (cf. Grégoire de Nazianze, Oratio 43, 29 in laudem Basilii:  PG 36, 536b). A travers la parole et les écrits, dont un grand nombre sont parvenus jusqu'à nous (cf. Regulae brevius tractatae, Préambule:  PG 31, 1080ab), il les exhortait à vivre et à progresser dans la perfection. Divers législateurs du monachisme antique ont puisé à ses œuvres, dont saint Benoît, qui considérait Basile comme son maître (cf. Regula 73, 5). En réalité, il a créé un monachisme très particulier:  non pas fermé à l'Eglise locale, mais ouvert à elle. Ses moines faisaient partie de l'Eglise particulière, ils en étaient le centre vivant qui, précédant les autres fidèles à la suite du Christ, et non seulement dans la foi, montrait la ferme adhésion au Christ - l'amour pour Lui - surtout dans les œuvres de charité. Ces moines, qui avaient des écoles et des hôpitaux, étaient  au service des pauvres et ont ainsi montré l'intégrité de la vie chrétienne. Ainsi, écrivait le Serviteur de Dieu Jean-Paul II:  "Beaucoup pensent que cette institution importante qu'est la vie monastique dans la structure de toute l'Eglise, a été établie au cours des siècles surtout par saint Basile ou au moins qu'elle n'a pas été définie selon sa nature propre sans sa participation décisive"  (Lettre  apostolique  Patres Ecclesiae, n. 2).

En tant qu'Evêque et pasteur de son vaste diocèse, Basile se soucia constamment des conditions matérielles difficiles dans lesquelles vivaient les fidèles; il dénonça avec fermeté les maux; il s'engagea en faveur des plus pauvres et des laissés-pour-compte; il intervint également auprès des gouvernants pour soulager les souffrances de la population, en particulier dans les périodes de catastrophes; il se préoccupa de la liberté de l'Eglise, s'opposant également aux puissants pour défendre le droit de professer la vraie foi (cf. Grégoire de Nazianze, Oratio 43, 48-51 in Laudem Basilii:  PG 36, 557c-561c). A Dieu, qui est amour et charité, Basile rendit un précieux témoignage, en construisant plusieurs hospices pour les plus démunis (cf. Basile, Ep. 94:  PG 32, 488bc), une sorte de ville de la miséricorde, qui prit de lui son nom de Basiliade (cf. Sozomène, Historia Eccl. 6, 34:  PG 67, 1397a). Celle-ci se trouve à l'origine des institutions hospitalières modernes d'accueil et de soin des malades.

Conscient que "la liturgie est le sommet vers lequel tend l'action de l'Eglise, et en même temps la source dont émane toute sa vertu" (Sacrosanctum Concilium, n. 10), Basile, bien que toujours soucieux de réaliser la charité qui est la caractéristique de la foi, fut également un sage "réformateur liturgique" (cf. Grégoire de Nazianze, Oratio 43, 34 in laudem Basilii:  PG 36, 541c). En effet, il nous a laissé une grande prière eucharistique [ou anaphore] qui tire son nom de lui, et il a donné une organisation fondamentale à la prière et à la psalmodie:  sur son impulsion, le peuple aima et connut les Psaumes, et il se rendait en prière également la nuit (cf. Basile, In Psalmum 1, 1-2:  PG 29, 212a-213c). Et ainsi, nous voyons que liturgie, adoration, prière avec l'Eglise et charité vont de pair et se conditionnent réciproquement.

Basile sut s'opposer avec zèle et courage aux hérétiques, qui niaient que Jésus Christ soit Dieu comme le Père (cf. Basile, Ep. 9, 3:  PG 32, 272a; Ep. 52, 1-3:  PG 32, 392b-396a; Adv. Eunomium 1, 20:  PG 29, 556c). De même, contre ceux qui n'acceptaient pas la divinité de l'Esprit Saint, il soutint que l'Esprit est Dieu lui aussi, et "doit être compté et glorifié avec le Père et le Fils" (cf. De Spiritu Sancto:  SC 17bis, 348). C'est pourquoi Basile est l'un des grands Pères qui ont formulé la doctrine sur la Trinité:  l'unique Dieu, précisément parce qu'il est amour, est un Dieu en trois Personnes, qui forment l'unité la plus profonde qui existe:  l'unité divine.

Dans son amour pour le Christ et pour son Evangile, le grand Cappadocien s'engagea également à recomposer les divisions au sein de l'Eglise (cf. Epp. 70 et 243), se prodiguant afin que tous se convertissent au Christ et à sa Parole (cf. De iudicio 4:  PG 31, 660b-661a), force unificatrice, à laquelle tous les croyants doivent obéir (cf. ibid. 1-3:  PG 31, 653a-656c).

En conclusion, Basile se dévoua totalement au service fidèle de l'Eglise et à l'exercice du ministère épiscopal aux multiples aspects. Selon le programme qu'il traça lui-même, il devint "apôtre et ministre du Christ, dispensateur des mystères de Dieu, héraut du royaume, modèle et règle de piété, oeil du corps de l'Eglise, pasteur des brebis du Christ, pieux médecin, père et nourricier, coopérateur de Dieu, vigneron de Dieu, bâtisseur du temple de Dieu" (cf. Moralia 80, 11-20:  PG 31, 864b-868b).

C'est ce programme que le saint Evêque remet aux annonciateurs de la Parole - hier comme aujourd'hui -, un programme qu'il s'engagea lui-même généreusement à mettre en pratique. En 379, Basile, qui n'avait pas encore cinquante ans, consumé par les peines et par l'ascèse, retourna à Dieu, "dans l'espérance de la vie éternelle, à travers Jésus Christ notre Seigneur" (De Baptismo 1, 2, 9). C'était un homme qui a véritablement vécu avec le regard fixé sur le Christ. C'était un homme d'amour envers son prochain. Empli de l'espérance et de la joie de la foi, Basile nous montre comment être réellement chrétiens

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070704_fr.html

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3729712870.jpgBENOÎT XVI AUDIENCE GÉNÉRALE Salle Paul VI Mercredi 1er août 2007

Saint Basile

Chers frères et sœurs!

Après ces trois semaines de pause, nous reprenons nos rencontres habituelles du mercredi. Aujourd'hui, je voudrais simplement reprendre la dernière catéchèse, dont le thème était la vie et les écrits de saint Basile, Evêque dans l'actuelle Turquie, en Asie mineure, au IV siècle. La vie de ce grand Saint et ses œuvres sont riches d'éléments de réflexion et d'enseignements précieux pour nous aussi aujourd'hui.

Avant tout, le rappel au mystère de Dieu, qui demeure la référence la plus significative et vitale pour l'homme. Le Père est "le principe de tout et la cause de l'existence de ce qui existe, la racine des vivants" (Hom 15, 2 de fide:  PG 31, 465c) et surtout il est "le Père de notre Seigneur Jésus Christ" (Anaphora sancti Basilii). En remontant à Dieu à travers les créatures, nous "prenons conscience de sa bonté et de sa sagesse" (Basile, Contra Eunomium1, 14:  PG 29, 544b). Le Fils est l'"image de la bonté du Père et le sceau de forme égale à lui" (cf. Anaphora sancti Basilii). A travers son obéissance et sa passion, le Verbe incarné a réalisé la mission de Rédempteur de l'homme (cf. Basile, In Psalmum 48, 8:  PG 29, 452ab; cf. également De Baptismo 1, 2:  SC 357, 158).

Enfin, il parle largement de l'Esprit Saint, auquel il a consacré tout un livre. Il nous révèle que l'Esprit anime l'Eglise, la remplit de ses dons, la rend sainte. La lumière splendide du mystère divin se reflète sur l'homme, image de Dieu, et en rehausse la dignité. En contemplant le Christ, on comprend pleinement  la dignité de l'homme. Basile s'exclame:  "[Homme], rends-toi compte de ta grandeur en considérant le prix versé pour toi:  vois le prix de ton rachat, et comprends ta dignité!" (In Psalmum 48, 8:  PG 29, 452b). En particulier le chrétien, vivant conformément à l'Evangile, reconnaît que les hommes sont tous frères entre eux, que la vie est une administration des biens reçus de Dieu, en vertu de laquelle chacun est responsable devant les autres et celui qui est riche doit être comme un "exécuteur des ordres de Dieu bienfaiteur" (Hom. 6 de avaritia:  PG 32, 1181-1196). Nous devons tous nous aider, et coopérer comme les membres d'un seul corps (Ep. 203, 3).

Et, dans ses homélies, il a également utilisé des paroles courageuses, fortes sur ce point. Celui qui, en effet, selon le commandement de Dieu, veut aimer son prochain comme lui-même, "ne doit posséder rien de plus que ce que possède son prochain" (Hom. in divites:  PG 31, 281b).

En période de famine et de catastrophe, à travers des paroles passionnées, le saint Evêque exhortait les fidèles à "ne pas se révéler plus cruels que les animaux sauvages..., s'appropriant le bien commun, et possédant seul ce qui appartient à tous" (Hom. tempore famis:  PG 31, 325a). La pensée profonde de Basile apparaît bien dans cette phrase suggestive:  "Tous les indigents regardent nos mains, comme nous-mêmes regardons celles de Dieu, lorsque nous sommes dans le besoin". Il mérite donc pleinement l'éloge qu'a fait de lui Grégoire de Nazianze, qui a dit après la mort de Basile:  "Basile nous persuade que nous, étant hommes, ne devons pas mépriser les hommes, ni offenser le Christ, chef commun de tous, par notre inhumanité envers les hommes; au contraire, face aux malheurs des autres, nous devons nous-mêmes faire le bien, et prêter à Dieu notre miséricorde car nous avons besoin de miséricorde" (Grégoire de Nazianze, Oratio 43, 63:  PG 36, 580b). Des paroles très actuelles. Nous voyons que saint Basile est réellement l'un des Pères de la Doctrine sociale de l'Eglise.

En outre, Basile nous rappelle qu'afin de garder vivant en nous l'amour  envers  Dieu, et envers les hommes, nous avons besoin de l'Eucharistie, nourriture adaptée pour les baptisés, capable d'alimenter les énergies nouvelles dérivant du Baptême (cf. De Baptismo 1, 3:  SC 357, 192). C'est un motif de grande joie de pouvoir participer à l'Eucharistie (Moralia 21, 3:  PG 31, 741a), instituée "pour conserver sans cesse le souvenir de celui qui est mort et ressuscité pour nous" (Moralia 80, 22:  PG 31, 869b). L'Eucharistie, immense don de Dieu, préserve en chacun de nous le souvenir du sceau baptismal, et permet de vivre en plénitude et dans la fidélité la grâce du Baptême. Pour cela, le saint Evêque recommande la communion fréquente, et même quotidienne:  "Communier même chaque jour, en recevant le saint corps et sang du Christ, est chose bonne et utile; car lui-même dit clairement:  "Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle" (Jn 6, 54). Qui doutera donc que communier continuellement à la vie ne soit pas vivre en plénitude?" (Ep. 93:  PG 32, 484b). L'Eucharistie, en un mot, nous est nécessaire pour accueillir en nous la vraie vie, la vie éternelle (cf. Moralia 21, 1:  PG 31, 737c).

Enfin, Basile s'intéressa naturellement également à la portion élue du peuple de Dieu, que sont les jeunes, l'avenir de la société. Il leur adressa un Discours sur la façon de tirer profit de la  culture  païenne de l'époque. Avec beaucoup d'équilibre et d'ouverture, il reconnaît que dans la littérature classique, grecque et latine, se trouvent des exemples de vertu. Ces exemples de vie droite peuvent être utiles pour le jeune chrétien à la recherche de la vérité et d'une façon de vivre droite (cf. Ad Adolescentes 3). C'est pourquoi, il faut emprunter aux textes des auteurs classiques ce qui est adapté et conforme à la vérité:  ainsi, à travers une attitude critique et ouverte - il s'agit précisément d'un véritable "discernement" - les jeunes grandissent dans la liberté. A travers la célèbre image des abeilles, qui ne prennent des fleurs que ce dont elles ont besoin pour le miel, Basile recommande:  "Comme les abeilles savent extraire le miel des fleurs, à la différence des autres animaux qui se limitent à jouir du parfum et de la couleur des fleurs, de même, de ces écrits également... on peut recueillir un bénéfice pour l'esprit. Nous devons utiliser ces livres en suivant en tout l'exemple des abeilles. Celles-ci ne vont pas indistinctement sur toutes les fleurs, et ne cherchent pas non plus à tout emporter de celles sur lesquelles elles se posent, mais elles en extraient uniquement ce qui sert à la fabrication du miel et laissent le reste. Et nous, si nous sommes sages, nous prendrons de ces écrits uniquement ce qui est adapté à nous, et conforme à la vérité, et nous laisserons de côté le reste" (Ad Adolescentes 4). Basile, surtout, recommande aux jeunes de croître dans les vertus, dans la façon droite de vivre:  "Tandis que les autres biens... passent d'une main à l'autre, comme dans un jeu de dés, seule la vertu est un bien inaliénable, et demeure toute la vie et après la mort" (Ad Adolescentes 5).

Chers frères et soeurs, il me semble que l'on peut dire que ce Père d'une époque lointaine nous parle encore et nous dit des choses importantes. Avant tout, cette participation attentive, critique et créatrice à la culture d'aujourd'hui. Puis, la responsabilité sociale:  c'est une époque à laquelle, dans un univers mondialisé, même les peuples géographiquement éloignés sont réellement notre prochain. Nous avons ensuite l'amitié avec le Christ, le Dieu au visage humain. Et, enfin, la connaissance et la reconnaissance envers le Dieu créateur, notre Père à tous:  ce n'est qu'ouverts à ce Dieu, le Père commun, que nous pouvons construire un monde juste et un monde fraternel.

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070801_fr.html

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moine, évêque de Césarée de Cappadoce, docteur de l'Eglise (✝ 379)

Basile de Césarée et Grégoire de Nazianze sont tous deux nés en Cappadoce. Basile dans une famille de dix enfants qui deviendront presque tous des saints.Saint Grégoire est né dans le foyer d'un juif converti qui deviendra évêque. Ils se rencontrent à Athènes, lors de leurs études, et désormais ils se lient d'une grande amitié. La même foi et le même désir de perfection animent les deux étudiants. De retour en Cappadoce, ils font des projets monastiques, mais l'Eglise a besoin d'évêques dynamiques en cette période troublée par les hérésies. Basile devient évêque de Césarée. Grégoire, évêque de Nazianze, le siège épiscopal de son père, puis de Constantinople. La forte personnalité de Basile en fait un évêque de premier plan qui défend la foi trinitaire. Il rédige également des règles monastiques, qui sont encore en vigueur dans les monastères "basiliens". Saint Grégoire est plus fragile. Chassé de Constantinople, il finira solitaire, composant d'admirables poèmes que la liturgie utilise encore.

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/353/Saint-Basile-le-Grand.html

 

 

Date de dernière mise à jour : 2021-07-04

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