Perpet ou Perpetuus
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Confesseur et évêque de Tours. Originaire d’Auvergne, il fut un des évêques les plus remarquables de son temps. Dès la première année de son épiscopat, il réunit un concile à Tours. Quelques années plus tard, lors du premier concile de Vannes, il en sacre le premier évêque, saint Paterne. Il prit un soin tout particulier au sanctuaire de saint Martin faisant élever une grande basilique, l’ancienne étant devenue trop étroite. Saint Grégoire de Tours en parle avec admiration. Nous avons le texte de son testament, écrit de sa main, quatorze ans avant sa mort. Il est intéressant comme document de ce que pouvaient être la vie et les biens d’un évêque de ce temps. Les derniers temps de son existence furent assombris par l’invasion des Goths en Touraine et qui apportèrent avec eux l’arianisme.
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Bx Auguste CZARTORYSKI
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prêtre salésien
(1858-1893)
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Denys
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Vers 180, évêque de Corinthe. Il est connu par Eusèbe, qui citent d’importants fragments de ses lettres. Il s’intéressait à toutes les Eglises, au moins celles de Grèce, et même de Rome, n’hésitant pas à leur adresser exhortations et reproches.
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Gautier (ou Walter)
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En 1095, abbé bénédictin de St Martin de Pontoise. Epris de solitude, il s’échappa plusieurs fois de son monastère, mais chaque fois y fut ramené par ses moines.
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Bx Albert
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évêque de Verceil puis Patriarche de Jérusalem. Il donna une Règle aux ermites du Mont Carmel, et est ainsi considéré comme premier législateur de l‘Ordre du Carmel. Il mourut assassiné en 1215.
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SAINT AMANCE
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(+ 449)Évêque de Côme en Ligurie, il y édifia la basilique des saints Apôtres.
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SAINT AGABUS
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(1er siècle)Prophète, qui, au témoignage des Actes des Apôtres (9.28 et 21.10), annonça qu’il y aurait une grande famine sur toute la terre et, inspiré par l’Esprit, prédit à saint Paul, par une action symbolique, les tourments qui l’attendaient de la part des païens.
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BX CLÉMENT D'OSIMO
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(+ 1291)Prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin, qui gouverna et développa efficacement l’Ordre. Supérieur général de son Ordre il en rédigera les Constitutions qui furent approuvées par Rome en 1287. Il meurt à Orveto en Toscane. Son culte fut approuvé en 1572.
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SAINT DENIS D'ALEXANDRIE
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(+ 265)Évêque et patriarche d'Alexandrie d'une grande érudition, il fit ses études chez Origène à qui il succéda comme directeur de l'école catéchétique de la ville. C'est alorsil connut l'impitoyable persécution de l'empereur Dèce et il fut très affecté par les nombreuses apostasies. Bien qu'il soit resté caché dans sa maison, il fut arrêté à son tour, mais délivré par une troupe de paysans chrétiens qui attaquèrent ses gardes durant un transfert. Quand la paix revint, il eût à défendre l'unité de l'Eglise attaquée par le schisme de Novatien qui refusait le pardon à ceux qui, faibles, avaient apostasié et pour lesquels il était miséricordieux. Il connut, après un temps de paix, la persécution de l'empereur Valérien. Il fut exilé en Lybie, mais lorsque l'empereur, lui-même, fut fait prisonnier par les Perses, la situation redevint paisible. Il eût de nombreux échanges épistolaires avec le Pape saint Denis de Rome quant à la divinité de Jésus-Christ. Saint Athanase l'appelle "le professeur de toute l'Église."
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BX Dominique du SAINT SACREMENT
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(+ 1927)Religieux trinitaire, espagnol, il fit vœu de "faire toujours ce qu'il trouvera de plus parfait". Il veilla de toutes ses forces à faire progresser le salut des âmes et à étendre la gloire de la Trinité. Il fut béatifié à Rome en 1983 par Jean Paul II.
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SAINT EDESE
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(+ 306) Martyr. Il vivait à Alexandrie et il s’y distinguait par son érudition dans les sciences profanes et sacrées. Durant la persécution, il réagit avec éclat lorsqu’il apprit les sévices que le gouverneur d’Alexandrie faisait subir aux vierges chrétiennes qui étaient arrêtées. Sa courageuse intervention fut récompensée par la palme du martyre.
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SAINT HERODION et les saints Agabos, Rufus, Phlégon et Hermas
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(1er s.) disciples de saint Pierre et de saint Paul. Saint Hérodion ou Rhodion, parent de saint Paul (Rom. 16. 11), accompagna saint Pierre dans ses voyages missionnaires (Actes 21.11). Saint Agabos faisait partie des Soixante-Dix disciples du Seigneur et vint de Jérusalem à Antioche pour rencontre saint Pierre et saint Paul (Actes 11.28). Saint Phlégon est aussi mentionné par saint Paul (Rom 16.11) La tradition veut que saint Rufus soit le fils de Simon de Cyrène. Saint Paul dit de lui :"Saluez Rufus, cet élu dans le Seigneur, et sa mère qui est aussi la mienne." (Rom. 16.13) La légende se chargea de compléter le peu que nous disent les Actes des Apôtres.
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SAINT JEAN LE NAVIGATEUR
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(+ 1669)Martyr. Il fut enivré par des musulmans au point qu’il fut circoncis. Revenu à lui au bout de quelques jours, il jeta le turban pour affirmer qu’il ne voulait pas renier le Christ. Mis en prison, il fut condamné à être brûlé vif.
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BX Julien de SAINT AUGUSTIN
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(+ 1606)Originaire de Medinaceli en Castille, il fut d'abord repoussé puis après plusieurs essais de vie religieuse, il fut enfin accepté chez les Frères Mineurs et, tenu pour fou pour Dieu à cause de sa recherche excessive de pénitence, il prêcha le Christ davantage par l’exemple de ses vertus que par ses discours.
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SAINT NIPHONT DE NOVGOROD
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(+ 1156)Confesseur. Il fut tout d’abord moine à la Laure des Grottes de Kiev puis sacré évêque de Novgorod. Lors de l’attaque de sa ville épiscopale par les armées de Kiev, il obtint la paix. Il s’opposa au prince Olgovitch qui contractait un mariage contraire aux lois de l’Eglise comme il s’opposa à la nomination du métropolite de Kiev qui n’avait pas la bénédiction du patriarche de Constantinople, ce qui lui valut d’être déposé et obligé de retourner au monastère des Grottes. Quelques années plus tard, il fut rétabli sur le siège de Novgorod et mourut à Kiev durant un voyage qu’il avait entrepris pour saluer le métropolite que la patriarcat de Constantinople avait nommé. A l’époque l’Eglise russe n’était pas encore autocéphale.
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SAINT TIMOTHÉE
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(+ 345)et les saints martyrs Diogène, Macaire et Maxime, à Antioche de Syrie.
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la Bse Constance,
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En 1300, reine d’Aragon et mère de Ste Elisabeth de Portugal ; elle avait un tel renom de sainteté que Dante l’appelle « la bonne Constance » et la place dans son Paradis.
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Sainte Julie BILLIART
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France . Naissance: 12.07.1751 à Cuvilly (Oise – diocèse de Beauvais) . Mort: 08.04.1816 à Namur
Julie Billiart naît en 1751 à Cuvilly au diocèse de Beauvais. A l'âge de 7 ans, elle connaît déjà bien son catéchisme et se plaît à l'enseigner à ses compagnes. A 22 ans, à la suite d'une frayeur, elle devient paralysée des deux jambes; elle le restera une trentaine d'années.. Après les troubles de la Terreur, sous les auspices du Père Varin, son Directeur, elle fonde à Amiens un Institut pour l'éducation des enfants pauvres. Le 1er juin 1804 en la fête du Sacré-Cœur et à la suite d'une neuvaine, elle est guérie de sa paralysie. Par contre, son Institut subit des difficultés avec l'arrivée d'un nouveau directeur et il doit émigrer à Namur, devenant ainsi l'Institut des Sœurs de Notre-Dame de Namur, destiné à l'éducation des jeunes filles et à la formation d'institutrices. L'évêque de Gand, Mgr de Broglie, pourra écrire de la Fondatrice qu'elle a sauvé plus d'âmes par son union intérieure à Dieu que par ses œuvres extérieures d'apostolat. Le trait dominant de son âme était la charité; souvent elle disait ou écrivait: "Oh qu'il est bon le bon Dieu!" Elle meurt le 8 avril 1816 en récitant le Magnificat.
Béatification: 13.05.1906 à Rome par Pie X
Canonisation: 21.06.1969 à Rome par Paul VI
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