04 novembre
saint Amand |
Martyrologe Romain : À Rodez, au Ve siècle, saint Amand évêque, qui fut, croit-on, le premier évêque de cette cité. |
En 1584, neveu du Pape Pie IV et cardinal à 22 ans, il exerça auprès de son oncle les fonctions de Secrétaire d’Etat. Il fut aussi archevêque de l’immense diocèse de Milan. Il fut et il reste pour l’histoire l’homme du Concile de Trente, dont il appliqua avec énergie et persévérance les décisions. Réformateur du clergé, restaurateur de la liturgie, créateur d’oeuvres sociales multiples et père de son peuple jusqu’à l’héroïsme, “Une seule âme est un assez grand diocèse !” disait-il. ****************** Carlo Borromeo, né au sein de l'opulence et des grandeurs, devait être l'un des plus illustres pontifes de l'Église. Neveu du Pape Pie IV (Giovanni Angelo Medici, 1559-1565), Charles était cardinal avant l'âge de vingt-trois ans. Après son élévation au sacerdoce, il fut promu à l'archevêché de Milan. Ce beau diocèse était alors dans une désorganisation complète : peuple, clergé, cloîtres, tout était à renouveler. Le pontife se mit à l'œuvre, mais donna d'abord l'exemple. Il mena dans son palais la vie d'un anachorète ; il en vint à ne prendre que du pain et de l'eau, une seule fois le jour ; ses austérités atteignirent une telle proportion, que le Pape dut exiger de sa part plus de modération dans la pénitence. Il vendit ses meubles précieux, se débarrassa de ses pompeux ornements, employa tout ce qu'il avait de revenus à l'entretien des séminaires, des hôpitaux, des écoles, et au soulagement des pauvres et des mendiants. Son personnel était soumis à une règle sévère ; les heures de prières étaient marquées, et personne ne s'absentait alors sans permission. Les prêtres de son entourage, soumis à une discipline encore plus stricte, formaient une véritable communauté, qui donna à l'Église un cardinal et plus de vingt évêques. L'archevêque transforma le service du culte dans sa cathédrale et y mit à la fois la régularité et la magnificence. Toutes les œuvres nécessaires furent fondées, et l'on vit apparaître partout un renouveau de vie chrétienne. Ce ne fut pas sans de grandes épreuves. Saint Charles reçut un jour, un coup d'arquebuse, pendant qu'il présidait à la prière dans sa chapelle particulière ; le Saint continua la prière sans trouble. On sait le dévouement qu'il montra pendant la peste de Milan. Il visitait toutes les maisons et les hôpitaux, et sauva la vie à soixante-dix mille malheureux. Les pieds nus et la corde au cou, le crucifix à la main, il s'offrit en holocauste. Il mourut sur la cendre à quarante-six ans. |
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Saint Emeric (ou Imre) |
Emeric (Henri, Imre, en hongrois) était fils de saint Étienne (+ 1038), qui établit le Christianisme en son royaume de Hongrie, suivant l'impulsion de son père Géza. et de Ste Gisèle de Bourgogne. Nous avons sur Emeric une Vie anonyme, écrite vers 1110, sans valeur pour l'historien. On y vante sa piété précoce. Quand il visita l'abbaye bénédictine de "Pannonhalma", il baisa certains moines 3, 5 ou même 7 fois : les plus chastes étaient l'objet de ses plus vives marques d'amitié. Il chérissait spécialement le moine Maur qui devint évêque de Cinq Églises (Pecs, Fünfkirchen) en 1036. Marié, Emeric vécut dans la chasteté : mais ici on décèle dans sa biographie une imitation de la légende de l'empereur saint Henri 2. Emeric mourut prématurément en 1031. On a des "Instructions" que saint Étienne aurait composées pour son fils. Leur authenticité est douteuse. Par les soins du roi Ladislas, le culte public d'Emeric commença en 1083. En 1930, des fêtes imposantes furent célébrées à Budapest, avec inauguration d'un monument en son honneur. Le saint sacrement fut porté le soir en bateau sur le Danube illuminé (19 août). Des pèlerins étaient venus d'Amérique |
Ermite et co-fondateur « Ordre de la Très Sainte Trinité » (1127-1212) Félix de Valois, petit-fils du roi de France Henri Ier, naît le 9 avril 1127. Sa mère, avant sa naissance, vit en songe un bel enfant armé d'une Croix et entendit une voix lui dire : « Cet enfant est le fils que vous allez mettre au monde, il aura la gloire de changer le lis de France pour la Croix de Jésus-Christ. » Pendant une famine, la nourrice du petit Félix eut l'inspiration de faire tracer à l'enfant, avec sa main, le signe de la Croix sur le pain que l'on distribuait aux pauvres, et ce pain se multiplia tellement, qu'on put en distribuer pendant plusieurs jours à tous les malheureux qui se présentaient. La nourrice lui fit aussitôt bénir les champs d'alentour, et les nuées du ciel, obéissant à la main de Félix, versèrent une pluie féconde qui ramena l'abondance. Le jeune prince croissait en sagesse et en grâce devant Dieu et devant les hommes, et ne montrant aucun des défauts de l'enfance. Il aimait tant à faire la charité aux pauvres, qu'un de ses oncles l'appelait son grand aumônier. Après ses études, qu'il fit à Clairvaux, sous la direction de St Bernard, Félix dut aller à la cour du roi de France, prit part à la Croisade prêchée par le saint moine de Clairvaux, son maître ; puis, revenu à la cour, il la quitta bientôt pour se réfugier au désert. Dans la solitude, il sentit son esprit s'illuminer de clartés nouvelles et son âme redoubler de vaillance dans la pratique des vertus évangéliques. Le démon lui déclara une guerre acharnée ; mais le Saint triompha de lui par la prière et les plus effrayantes mortifications. Félix, ayant désormais pour palais une misérable grotte, pour vêtement un cilice, pour mets des herbes amères, renouvela dans sa retraite les merveilles des Antoine et des Hilarion. Par la permission de Dieu, tous les dimanches, un corbeau lui apportait un pain du Ciel. Il habitait le désert depuis bientôt quarante ans, quand St Jean de Matha, de la part de Dieu, vint le trouver dans sa solitude, pour s'édifier par ses exemples. C'est alors que les deux Saints eurent la vision d'un cerf blanc, portant au front une croix bleue et rouge, et qui venait se désaltérer à la fontaine voisine. Dieu leur révéla l'explication de ce prodige ; ils se disposèrent aussitôt à partir pour Rome, afin d'obtenir la fondation d'un institut dont les religieux, vêtus de blanc, porteraient sur la poitrine une Croix bleue et rouge, et travailleraient au rachat des captifs, que les Turcs d'Afrique retenaient par milliers dans les fers. Le Pape Innocent III approuva le projet, l'Ordre fut fondé et produisit un bien immense. Félix de Valois meurt quelques années après, au couvent de Cerfroid à Brumetz (Aisne), le 4 novembre 1212, à l’âge de quatre-vingt-cinq ans. |
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Bse Françoise d’Amboise |
Martyrologe Romain : Dans le pays nantais, en 1485, la bienheureuse Françoise d’Amboise, duchesse de Bretagne, qui fonda à Vannes le premier carmel féminin de France et, une fois veuve, s’y retira, simple servante du Christ. Elle mourut pieusement, en 1485, aux Couëts près de Nantes, où le couvent de Vannes avait été transféré. |
Bse Hélène Enselmini |
Martyrologe Romain : À Padoue en Vénétie, l’an 1251, la bienheureuse Hélène Enselmini, vierge clarisse. |
sainte Modeste |
Martyrologe Romain : À Trèves en Rhénanie, après 649, sainte Modeste, abbesse. Consacrée à Dieu dès son enfance, elle devint la première abbesse du monastère d’Öhren dans la cité et fut liée à sainte Gertrude de Nivelles dans une extrême familiarité avec Dieu |
Saint Pierius |
Martyrologe Romain : Commémoraison de saint Pierius, prêtre d’Alexandrie. Illustre comme philosophe, mais plus encore par l’intégrité de sa vie et sa pauvreté volontaire, il enseigna parfaitement au peuple les divines Écritures, alors que saint Théonas gouvernait l’Église d’Alexandrie et, après la persécution, il s’endormit dans la paix au début du IVe siècle. |
Saints Vital et Agricola |
- A Bologne, le premier esclave du deuxième, devint son frère par le martyre qu’il souffrit avec lui. St Vital est représenté dans une mosaïque de la basilique qui lui fut dédiée, à Ravenne. Selon le récit de saint Ambroise, Vital qui était l’esclave d’Agricola, fut aussi son compagnon de martyre et partagea son sort. Il subit tous les genres de supplices au point qu’il n’avait plus sur son corps un endroit sans blessure ; Agricola, que le supplice de son esclave ne sut effrayer, imita son martyre en étant crucifié.
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Saints Nicandre, et Hermès |
Martyrologe Romain : À Myre en Lycie, les saints martyrs Nicandre, évêque, et Hermès, prêtre, au IVe siècle |
Date de dernière mise à jour : 2022-11-03
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