Passioniste de Polynésie

19 octobre

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Bse Agnès de Langeac GALAND
 

Nom de religion: Agnès de Langeac (Agnès de Jésus)
 France   Naissance: 17.11.1602  à Puy en Velay
Mort: 19.10.1634  à Langeac
Entre au couvent dominicain de Langeac en 1623. Prieur en 1627. Elle prie spécialement pour M. Olier dans sa mission des séminaires. Vocation de prière pour les prêtres.
Béatification: 20.11.1994  à Rome  par Jean Paul II

moniale dominicaine de Ste Catherine, à Langeac près du Puy. La sainte Vierge lui demanda de prier pour un prêtre inconnu, « l’abbé de Pébrac » : c’était Monsieur Olier. Elle le confirma ainsi dans son intention de créer des séminaires. Elle mourut le 19 octobre 1634.

Saint Aquilin

Martyrologe Romain :À Évreux, vers 690, saint Aquilin, évêque. Alors qu’il était soldat, il se dévouait, dit-on, en bonnes œuvres, ainsi qu’au vœu de continence, avec l’accord de son épouse, avant d’être promu au siège épiscopal.

 Saint Astérius

 Martyrologe Romain :À Ostie, au IIIe ou IVe siècle, saint Astérius, martyr.

Saint Ethbin

Martyrologe Romain : En Bretagne, vers le VIe siècle, saint Ethbin, qui aurait mené une vie de solitaire.

 Sainte Frideswide

Martyrologe Romain : À Oxford, vers 730, sainte Frideswide, vierge. De famille royale, elle devint abbesse et gouverna un double monastère, l’un d’hommes, l’autre de moniales.

Saint Grat

Martyrologe Romain : À Oloron, dans les Pyrénées, commémoraison de saint Grat, évêque, qui, au temps du roi arien des Goths Alaric, participa au Concile d’Agde pour restaurer l’Église de cette région de la Gaule et mourut après 506.

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Saint Joël

Martyrologe Romain :Commémoraison de saint Joël, prophète vers 350 avant le Christ, qui annonça le grand jour du Seigneur et le mystère de l’effusion de son Esprit sur toute chair.

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Bx Jerzy Popieluszko

 Prêtre et martyr

 Laure

 une chrétienne de Cordoue torturée et mise à mort pour avoir refusé de renier le Christ, en 864. 

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 Saint Paul de la Croix

En 1775, à Rome, il s’était fait soldat pour lutter contre les Turcs, mais il se rendit compte qu’il serait plus efficace par la prière, la pénitence et la prédication dans le style haut en couleurs de l’époque. Il fonda les Passionnistes.

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Paolo della Croce, au siècle Paolo Francesco Danei, naît, Ier de seize enfants, à Ovada (Alexandrie, Italie) le 03 janvier 1694 de Luca e Anna Maria Massari ; il fut baptisé le 06 janvier. 

Il a vécu 81 ans au cours du XVIIIe siècle si fameux pour la grande mutation des mentalités, qui devait se conclure avec la révolution française. Cependant, cette époque ne fut pas aussi « frigide » au plan religieux comme le furent les XVIe et XVIIe siècles. C’est la grande période des missions populaires (des religieux viennent prêcher dans les paroisses sur la demande des évêques), qui suscite en France un saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716).

En Italie trois grandes figures surgissent contemporainement : saint Alphonse-Marie de’ Liguori (fondateur des Rédemptoristes), saint Léonard de Port Maurice (réformateur franciscain) et enfin saint Paul de la Croix (fondateur des Passionistes). Trois grands prédicateurs et trois grands directeurs spirituels.

Le père de Paul de la Croix est un petit commerçant et sa mère une grande dévote de la Passion du Christ, qu’elle enseigne à ses enfants. A 13 ans, Paul s’inscrit à la confraternité de l’Annonciation de Notre-Dame et devient d’emblée un apôtre auprès des enfants de son âge. En déplacement avec son frère Jean-Baptiste, co-fondateur de la congrégation passioniste, pour les affaires de leur père, en traversant une rivière en crue, ils sont tous deux entraînés par les eaux. « Une Dame aimable et illuminée leur apparaît, les prend par la main et les dépose sains et saufs sur la rive » : ils ne l’oublieront jamais (le premier couvent fondé par les deux frères sera dédié à la présentation de la Vierge Marie au Temple).

À 19 ans, à la suite d’une conversation avec son curé, le voilà saisi par une impulsion intérieure qu’il nommera « ma conversion » ; il décide de se consacrer, sous la direction de ce prêtre, à une vie de sainteté sans concession. Paul cherche son chemin, et à 21 ans, un premier appel naît en son âme : « J’eus l’idée de revêtir une tunique de laine brute, de m’en aller nu-pieds et de vivre dans une absolue pauvreté une vie de pénitence. Mais le souci de la maison m’empêcha de suivre cette inspiration ». Elle reviendra, sous forme de vision cette fois, au sortir de la messe : « Arrivant dans une rue proche de la maison, je me suis senti élevé vers Dieu et je me suis alors vu revêtu en esprit d’un vêtement noir qui descendait jusqu’au sol, une croix blanche sur la poitrine et, sous la croix, était écrit le nom très saint de Jésus en lettres blanches ».

En novembre 1720 il est revêtu de cette tunique noire par Mgr Gattinara : c’est le vêtement des pénitents. Un an plus tard Jean-Baptiste revêt le même vêtement et les voilà tous deux ermites sur une presqu’île déserte : le mont Argentario. Ils vont à Rome durant l’année 1727 pour se mettre au service des malades de l’hôpital saint Gallican, et sont ordonnés prêtres par le pape. Ils s’en retournent alors à leur solitude du mont Argentario.

Ils débutent les missions paroissiales en 1730. Le succès est très grand et ne sera jamais démenti. Ils inaugurent ainsi un genre de vie qui allie la dimension contemplative stricte et les activités apostoliques de prédication. Peu à peu d’autres se joignent à eux.

En 1741 le pape Benoît XIV (Prospero Lorenzo Lambertini, 1740-1758) approuve la Règle des Passionistes. Jean-Baptiste meurt en 1765. Paul fonde en 1771 la branche féminine de son institut : les moniales passionistes. Il achève sa vie à Rome et meurt le 18 octobre 1775.

Paul de la Croix a été béatifié le Ier mai 1853 et canonisé le 29 juin 1867 par le même pape : le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878).

Quelques écrits

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 Saint Philippe Howard

Martyrologe Romain : À Londres, en 1595, saint Philippe Howard, martyr. Comte d’Arundel et père de famille, il fut condamné pur haute trahison sous la reine Élisabeth Ière, parce qu’il avait embrassé la foi catholique. Emprisonné à la Tour de Londres pendant dix ans, il se donna admirablement à la prière et à la pénitence et, consumé de privations et de souffrances, privé de la visite de sa femme et de son fils, il mérita de recevoir la couronne du martyre.

Bx Thomas Hélye

Martyrologe Romain : À Biville en Normandie, l’an 1257, le bienheureux Thomas Hélye, prêtre, qui consacrait ses jours au ministère pastoral et ses nuits à la prière et à la pénitence.

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 Saint Varus,

Martyrologe Romain : En Égypte, l’an 307, saint Varus, soldat, qui, sous l’empereur Maximien, alors qu’il visitait six saints ermites détenus en prison pour les réconforter, voulut prendre la place d’un septième, qui était mort dans le désert. Il subit avec eux de cruels tourments et reçut la palme du martyre.

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Saint Véran

Martyrologe Romain : À Cavaillon en Provence, après 589, saint Véran, évêque, qui reçut de grands dons, surtout pour soulager les malades.

Sts Ptolémée et Lucius

Au 2ème siècle,  mis à mort simplement pour s’être dits chrétiens.
Martyrologe Romain : Commémoraison des saints martyrs Ptolémée, Lucius et un autre compagnon. Comme le rapporte saint Justin, chrétiens éprouvés de Rome, ils furent condamnés à mort, vers 160, sous Antonin le Pieux par le préfet Lollus Urbicus, pour lui avoir reproché une vie dissolue ou une sentence injuste. 

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Saints Luc-Alphonse Gorda,  et Matthieu Kohioye

Martyrologe Romain : À Nagasaki au Japon, en 1634, les saints martyrs Luc-Alphonse Gorda, prêtre, et Matthieu Kohioye, religieux, tous deux dominicains, mis à mort, sous le chef suprême Tokugawa, le premier pour avoir été un intrépide ministre de l’Évangile, d’abord aux îles Philippines, puis pendant dix ans au Japon, le second, âgé de dix-huit ans, son compagnon pour propager la foi et en témoigner. 

 Saints Savinien 
et Potentien

Martyrologe Romain : À Sens, commémoraison des saints Savinien et Potentien, considérés comme les premiers pasteurs de la cité, qui achevèrent leur confession de foi par le martyre, vers le IVe siècle.

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Saints martyrs canadiens

Les Jésuites français martyrisés en  Amérique du nord entre 1642 et 1649 : les saints René Goupil, Isaac Jogues, Jean de Lalande furent massacrés par les Iroquois sur le territoire actuel des Etats-Unis ; les autres en terre canadienne par les Hurons : Charles Daniel, Jean de Brébeuf, Gabriel Lallement, Noël Chabanel et Charles Garnier : « Ils tombèrent sous les coups de ceux qu’ils aimaient ». Si, apparemment, leur “fruit” fut médiocre (quelques centaines de conversions, incertaines) il y eut ce signe de Dieu, Kateri, cette petite iroquoise, que l’Église a béatifiée.

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La célébration liturgique des saints martyrs canadiens a lieu le 26 septembre au Canada (solennité) et le 19 octobre dans l'Église universelle.

Les saints martyrs canadiens : Jean de Brébeuf, Isaac Jogues, Gabriel Lalemant, Charles Garnier, Antoine Daniel, Noël Chabanel, René Goupil, Jean de La Lande, canonisés en 1930, patrons secondaires du Canada depuis 1940, sont devenus des figures nationales proposées en exemples à l'Église Universelle.

Vers le milieu du XVIIe siècle (1642-1649) une vaillante légion de Jésuites travaillait, dans le Canada encore à peu près sauvage, à la conversion de peuplades féroces, parmi lesquelles étaient surtout les Iroquois. Alors s'ouvrit pour les missionnaires ce que l'on a justement appelé « l'ère des martyrs».

Parmi les premières victimes, on compte le Père Isaac Joguesqui aurait pu se soustraire une première fois au martyre en 1642 ; mais il ne voulut pas se séparer de ses chrétiens, prisonniers des Iroquois. Après des supplices aussi inouïs que variés, il fut arraché à la mort et ramené en France. Mais son cœur était resté au Canada. Il y revint en 1646, et y reçut bientôt la palme d'un martyre glorieux. Parmi ses compagnons d'apostolat, les coadjuteurs René Goupil et Jean de La Lande, tombèrent aussi sous la hache des iroquois, en haine de la religion chrétienne.

En 1648, le Père Antoine Daniel fut percé de flèches, achevé d'un coup de feu, dépouillé de ses habits et jeté dans le brasier de sa chapelle devenue la proie des flammes.

Quelques mois plus tard, le Père Jean Brébeuf et le PèreGabriel Lalemant subissent à leur tour les plus affreux supplices. On pique d'abord le Père de Brébeuf avec des alènes rougies au feu, on promène sur ses membres des tisons embrasés, on lui enlève la peau de la tête en forme de couronne. Pour l'empêcher d'exhorter ses fidèles, les bourreaux lui coupent les lèvres, la langue et le nez, lui fendent la bouche jusqu'aux oreilles, enfoncent un fer rouge dans sa gorge ; ils coupent des lambeaux de sa chair, les font rôtir et les mangent sous ses yeux. Ils jettent ensuite de l'eau bouillante sur sa tête, enduisent son corps de résine et le font griller lentement ; enfin, un chef iroquois lui arrache le cœur, le dévore et boit le sang du martyr. Le Père Lalemant subit un supplice du même genre pendant seize heures et eut enfin le crâne fracassé à coups de hache.

Au nombre des autres victimes des Iroquois furent, en 1649, les Pères Charles Garnier et Noël Chabanel, massacrés dans l'héroïque exercice de leur apostolat.

Le pape Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939) béatifia ces admirables martyrs, dignes de ceux des premiers siècles, le 21 juin 1925; il les canonisa le 29 juin 1930. Le vénérable pape Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) a déclaré les saints martyrs canadiens, Patrons secondaires du Canada.

Date de dernière mise à jour : 2022-10-12

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