05 septembre
Saint Alpert |
Martyrologe Romain : À Tortone en Piémont, vers 1073, saint Alpert, tenu pour le fondateur et le premier abbé du monastère de Butrio |
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Aux temps mérovingiens, moine de Luxeuil : avec deux frères, il fonda le monastère qui porta à l’origine le nom de Sithiu, et prit ensuite le sien : St Bertin. Autour de ce monastère naquit et grandit la ville de St Omer. Martyrologe Romain : Au pays de Thérouanne en Flandre, vers 698, saint Bertin, abbé de Sithiu, qui fut déposé en terre dans le monastère qu’il avait fondé avec saint Mammelin et qui prit ensuite son nom. |
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Martyrologe Romain : Sur l’île Madame, au large du port de Rochefort, en 1794, le bienheureux Florent Dumontet de Cardaillac, prêtre de Castres et martyr. Sous la Révolution française, à cause de son sacerdoce, il fut détenu, dans des conditions inhumaines, sur un bateau négrier. Victime de sa charité et de son zèle pour assister ses confrères malades, il mourut, atteint lui-même de maladie. |
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Bx Guillaume (William) Brown |
Martyrologe Romain : À Ripon en Angleterre, l’an 1605, le bienheureux Guillaume Brown, martyr. Condamné à mort sous le roi Jacques Ier, parce qu’il avait amené d’autres à accueillir la foi catholique, il fut pendu et atrocement mis en pièces. |
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Bx Jean-Joseph Lataste |
Prêtre o.p. « Apôtre des Prisons » Fondateur de la Congrégation des « Dominicaines de Béthanie » Contrairement à l’usage courant, le jour de la mémoire n’est pas celui de la naissance au ciel (dies natalis : 10 mars) mais celui de sa naissance sur terre, selon la Lettre apostolique du 28 mai 2012 du pape Benoît XVI.
ean-Joseph (dans le monde : Alcide) Lataste naît à Cadillac sur Garonne (Gironde), le 5 septembre 1832, dernier des 7 enfants de Vital et Jeanne Grassiet. Très jeune, il se sent appelé au sacerdoce. Après beaucoup d’hésitations, et un combat profond, il entre en 1857 dans l’ordre Dominicain. En septembre 1864 il est envoyé prêcher une retraite à 400 femmes, condamnées au silence absolu dans la prison de Cadillac qu'il connait bien, car il était né dans cette bourgade. Pour suivre la retraite, elles rognent sur leur temps de repos, se lèvent à quatre heures du matin et se couchent deux heures plus tard qu'à l'ordinaire. Le Père leur propose une nuit d'adoration : il imagine un tour de présence de deux ou trois détenues se relayant devant le Saint Sacrement. Elles seront 400 à passer la nuit en adoration dans cette chapelle qui devient pour le Père Lataste le lieu d'une révélation déterminante pour lui : « j'ai vu cette prison, objet de tristesse et d'effroi pour les hommes, transformée cette nuit en un lieu de délices, en un séjour de gloire et de bonheur ». Saisi par la foi de certaines de ses recluses, à la très mauvaise réputation, s'impose à lui le projet de leur offrir une famille religieuse : « Quelque soit votre passé, ne vous considérez plus comme des prisonnières mais comme des âmes vouées à Dieu... ». En 1866, avec la collaboration d'une religieuse de la Présentation de Tours, Sœur Henri-Dominique (1822-1907), il ouvrait la première communauté des « Dominicaines de Béthanie », sous le patronage de sainte Marie-Madeleine. Le Père Lataste reçoit une maison adaptée à son œuvre à Frasne le Château : c'est ainsi que sa fondation prend racine avant d'étendre ses ramifications en Italie, Suisse, Allemagne, Pays Bas, États-Unis dans la prison de Norfolk, Massachusetts, où une fraternité laïque Notre Dame de Miséricorde est née dans le couloir de la mort de ce pénitencier. Il tombe malade et meurt le 10 mars 1869. Sur sa tombe il est écrit : « Parvenu à la perfection en peu de temps, il a connu la plénitude des longues vies. » Jean-Joseph Lataste a été proclamé bienheureux le 03 juin 2012au Parc des expositions Micropolis de Besançon. La Messe fut présidée par le cardinal Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints et délégué du Pape, assisté de Mgr André Lacrampe, archevêque de Besançon, de Mgr Luigi Ventura, Nonce apostolique et de nombreux évêques. La prédication fut faite par le fr. Bruno Cadoré, o.p., Maître de l'Ordre des Prêcheurs. |
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Bx Jean le Bon |
Martyrologe Romain : En Dalmatie, au XIIe siècle, le bienheureux Jean le Bon, abbé, qui construisit sur la côte dalmate le monastère de Saint-Michel, en face du mont Gargan. |
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Laurent Justinien |
- St Laurent Justinien, premier patriarche de Venise : il était né en cette ville, il y mourut en 1455, après y avoir vécu longtemps en chanoine extrêmement mortifié. Ce mot souvent cité est de lui : « Dieu cache à dessein la grâce de religion : si on en connaissait le bonheur, tout le monde se ferait religieux ». |
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Religieuse et fondatrice des : |
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Saint Quinctius |
Martyrologe Romain : À Capoue en Campanie, saint Quinctius, martyr. |
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Raïssa |
A Alexandrie, vers l’an 300, elle allait puiser de l’eau, quand elle aperçut un bateau chargé de chrétiens qu’on menait au supplice ; elle se joignit à eux. |
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Religieuse et fondatrice des « Missionnaires de la Charité » canonisée par le pape François le 4 septembre 2016 « Par mon sang, je suis Albanaise. Par ma nationalité, Indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel, j’appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j’appartiens entièrement au Cœur de Jésus. »
ère Teresa, de son nom patronymique Anjezë Gonxha Bojaxhiu, naît le 26 août 1910 à Üsküb, Empire ottoman (actuellement Skopje, Macédoine). Cadette de Nikola et Drane Bojaxhiu, famille d’origine albanaise, elle reçut sa première communion à l’âge de cinq ans et demi et fut confirmée en novembre 1916. À l'âge de douze ans, Agnès commence à ressentir l'appel de se consacrer à Dieu. À l'âge de dix-huit ans, en 1928, elle entre à l'Institut des « Sœurs de Lorette », en Irlande. En 1929 elle est envoyée à Calcutta. En 1931, après deux années de noviciat, elle fait sa première profession de foi et elle prend le nom de Teresa. Elle enseigne la géographie à l'école Sainte-Marie à Calcutta où elle est nommée directrice en 1944. Elle reçoit l'appel de consacrer sa vie aux pauvres des bidonvilles. En 1946, avec le soutien de l'archevêque de Calcutta, elle obtient, du vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958), la permission de quitter l'ordre des « Sœurs de Lorette ». En 1948, la vie de Mère Teresa se transforme ; c’est un tournant dans sa vie. Elle s'installe dans un bidonville (à Taltola, en Inde) avec quelques autres religieuses qui l'ont suivie. Elle fait la fondation des « Missionnaires de la Charité », établie officiellement dans le diocèse de Calcutta en 1950. Elle prend désormais le nom de Mère Teresa, car elle a choisi la petite Thérèse comme patronne et guide vers la sainteté ; sa vie est consacrée aux pauvres, aux malades, aux laissés-pour-compte et aux mourants. Cela commença avec l'ouverture du « mouroir » de Calcutta pour assurer une fin digne à ceux qui, leur vie durant, avaient vécu « comme des bêtes ». En 1996, la congrégation des « Missionnaires de la Charité » comptait 517 missions dans plus d'une centaine de pays. Il y a actuellement près de 4 000 sœurs Missionnaires de la Charité. Elle a reçu plusieurs récompenses pour son travail, notamment le Prix de la Paix Jean XXIII en 1971 ; le Prix Nobel de la Paix en 1979 pour son action en faveur des déshérités en Inde. Elle a utilisé sa notoriété mondiale pour attirer l'attention du monde sur des questions morales et sociales importantes. Pendant 50 ans la vie de Mère Teresa de Calcutta a été marquée par la grande épreuve spirituelle de la nuit de la foi. Elle était assaillie par le doute concernant l'existence de Dieu. Ces années de nuit intérieure constituent un trait important de sa figure spirituelle. C'était un supplice secrètement enfoui en elle et dissimulé derrière un visage paisible qu'elle avait en public. Personne ne savait qu'elle était aussi tourmentée. Cette épreuve de la nuit de la foi apparaît avec une précision jusque-là inédite avec la publication en 2007 d'un ouvrage compilant 40 lettres rédigées au cours des soixante dernières années de sa vie et qu'elle voulait voir détruites pour certaines. Après un premier infarctus en 1983, sa santé se détériore sérieusement à partir de 1990. Suite à une crise de paludisme et à un arrêt cardiaque, elle abandonne ses responsabilités à la tête de la communauté en mars 1997. Pendant ses dix dernières années elle a été souvent malade et hospitalisée. La vie de Mère Teresa a été assez longue : 87 ans. Son départ pour les demeures éternelles eut lieu, dans son couvent de Calcutta, le 5 septembre 1997. L’Inde a déclaré le lendemain de sa mort Jour de deuil national. Elle a offert des funérailles nationales à sa plus grande héroïne depuis Gandhi. La mort de Mère Teresa a été l'occasion d'un hommage unanime ; ses obsèques ont rassemblé des croyants de toutes les religions. Les funérailles ont été célébrées dans le stade de Calcutta ; les sœurs avaient préparé l'autel pour la Messe. Monseigneur Henri de Souza, archevêque de Calcutta est à l’origine de la demande de canonisation de Mère Teresa. Le processus de béatification a été particulièrement rapide : il a débuté en 1999, seulement deux ans après sa mort, grâce à une dérogation du pape permettant d'écourter le délai habituel de cinq ans. Celle-ci a bénéficié d'un traitement de faveur de la part de saint Jean-Paul II, fervent admirateur. Ses lettres, qui révèlent ses doutes, étaient connues au moment du procès de béatification de Mère Teresa. Elles ont été pris en compte pour sa béatification. |
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Victorin |
Près de Rome, martyr. |
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Martyrologe Romain : À Ninh Tai au Tonkin, en 1838, les saints martyrs Pierre Nguyen Van Tu, prêtre dominicain, et Joseph Hoang Luong Canh, médecin, qui furent décapités en haine du nom chrétien. |
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saints Urbain, Théodore, |
Martyrologe Romain : En Bithynie, en 370, les saints martyrs Urbain, Théodore, Ménédème et d’autres, clercs et laïcs. Pour leur foi catholique, l’empereur arien Valens les fit placer sur un navire avec ordre d’y mettre le feu en pleine mer. |
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Saints Acontius, Nonnus, |
Martyrologe Romain : À Porto, les saints martyrs Acontius, Nonnus, Herculan et Taurin. |
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Martyrologe Romain : Près de Nowogrodek en Pologne, l’an 1943, lesbienheureuses Marie-Stella (Adelaïde Mardosewicz) et dix compagnes: les bienheureuses Marie-Imelda (Edwige-Caroline Zak), Marie-Raymonde (Anne Kukolowicz), Marie-Danielle (Éléonore-Agnelle Jozwik), Marie-Canute (Josèphe Chrobot), Marie-Serge (Julie Rapiej, Marie-Guidone (Hélène Cierpka), Marie-Félicité (Pauline Borowik), Marie-Héliodore (Léocadie Matuszewska), Marie-Canisia (Eugénie Mackiewicz), Marie-Borromée (Véronique Narmontowicz), de la Congrégation des Sœurs de la Sainte Famille de Nazareth, vierges et martyres, qui furent fusillées dans une forêt par les ennemis de la foi. |
Date de dernière mise à jour : 2021-08-21
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