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Passioniste de Polynésie

Saint Joseph Isabel Flores Varela

San joseph isabel flores varela Prêtre et  martyr

Après la dictature de Porfirio Diaz (1876-1911) au Mexique, il y eut une période de guerre civile et de troubles. Dans ces conditions, la situation de l'Église mexicaine fut rendue extrêmement difficile, surtout après l'entrée en vigueur, le 5 février 1917, d'une constitution anticléricale et violemment anticatholique. La situation empira à partir de 1924 sous l'action du gouvernement Calles qui interdit le culte catholique.

 

José Isabel naît à Santa Maria de la Paz, Zacatecas, dans le diocèse de Guadalajara le 28 novembre 1866. Il fut curé à Matatlan (dans le diocèse de Guadalajara) pendant 26 ans. Il fut un père attentif pour ses paroissiens, zélé dans la prière et l'esprit de sacrifice.

Odieusement trahi par l'un de ses vieux amis paroissiens qui, à l’instar de Judas, le dénonça aux autorités locales de Zapotlanejo, le petit bourg où il exerçait son ministère paroissial dans la clandestinité, il fut arrêté le 18 juin 1927 alors qu'il s'apprêtait à célébrer la messe dans un ranch, et emprisonné pendant trois jours.

Le 21 juin, il fut conduit de nuit dans le cimetière du village par une escorte de militaires. Arrivés là, ils choisirent un arbre, ils passèrent une corde à l’une des branches et passèrent ensuite la corde autour du coup du bon prête. Commença, alors, un jeu raffiné : le faire monter presque jusqu'à l’asphyxie, et le faire descendre ensuite pour qu'il respire. Fatigués ils arrêtèrent le supplice.
Le chef ordonna alors qu’on le fusille, mais le soldat chargé de cette besogne ayant reconnu le prêtre qui l’avait baptisé, refusa de tirer : « Je ne lèverai pas la main contre le père ; il m'a baptisé. »
Son chef, furieux, lui dit : « Nous te tuons toi aussi. » « Je ne le ferai pas,  je préfère mourir avec mon parrain », dit le soldat.
Alors, furieux, le chef le tua, puis désigna ceux qui devaient tirer sur le Père Flores. Mais, curieusement les coups de feu ne partirent pas et les bourreaux finirent par égorger le valeureux prêtre.

Le crime consommé, le corps du prêtre martyr fut enterré dans le cimetière, là même où il venait de donner sa vie pour le Christ.

Vingt-cinq martyrs mexicains, tués pendant les persécutions (1915-1937), ont été béatifiés le 22 novembre 1992 à Rome, puis canonisés le dimanche 21 mai 2000, Place Saint-Pierre à Rome, par Saint Jean-Paul II 

Canonisé le 21 mai 2000 :

Prêtres : Cristobal Magallanes Jara, Agustin Caloca Cortes, Roman Adame Rosales, Rodrigo Aguilar Aleman, Julio Alvarez Mendoza, Luis Batis Sainz, Mateo Correa Magallanes, Atilano Cruz Alvarado, Miguel De La Mora, Pedro Esqueda Ramirez, Margarito Flores Garcia, José Isabel Flores Varela, David Galvan Bermudez, Pedro de Jesus Maldonado Lucero, Jesus Mendez Montoya, Justino Orona Madrigal, Jose Maria Robles Hurtado, Toribio Romo Gonzalez, Jenaro Sanchez Delgadillo, Sabas Reyes Salazar, David Uribe Velasco, Tranquilino Ubiarco Robles.
Laïcs : Salvador Lara Puente, Manuel Morales, David Roldan Lara.

Avec ces 25 martyrs ont été canonisés aussi : José María de Yermo y Parres, prêtre fondateur des religieuses « Servantes du Sacré-Cœur de Jésus », et María de Jesús Sacramentado Venegas, fondatrice des « Filles du Sacré-Cœur de Jésus  ».


Sources principales : nouvl.evangelisation.free.fr ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).

http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20140621&id=15513&fd=0

 

Date de dernière mise à jour : 2021-07-05

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