12 octobre
sainte Domnine |
Martyrologe Romain : À Anazarbe en Cilicie, vers 304, sainte Domnine, martyre, qui, selon la tradition, souffrit bien des tortures et rendit son âme à Dieu en prison, sous l’empereur Dioclétien et le juge Lycias. |
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Dysmas |
le « Bon Larron » : sans doute avait-il un casier judiciaire chargé, pour avoir été jugé digne d’accompagner Jésus au Calvaire ; mais, fidèle à sa profession, il vola même le Paradis ! Quelques instants avant de mourir, il reçut du Sauveur cette promesse : « Aujourd’hui, avec Moi, tu seras en Paradis ». |
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Edwin |
roi de Northumberland, au 7ème siècle, |
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Saint Félix IV |
Pape (54e) de 526 à 530 |
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Saint Hédiste |
Martyrologe Romain : À Rome, sur la voie Labicane, saint Hédiste, martyr. |
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Louis Brisson naît à Plancy, dans le diocèse de Troyes en Champagne, le 23 juin 1817. Il est baptisé le 29 juin de cette même année. Ses parents, fervents pratiquants, l’élèvent chrétiennement. Il fait sa première communion le 22 mars 1829 dans l’église de son village et aura toujours un grand amour pour notre Seigneur au Saint-Sacrement. Il est confirmé le 29 juin 1829. D’abord écolier au presbytère de Plancy, Louis Brisson entre en 1831 au petit Séminaire de Troyes où il se distingue par une ardente piété et son intelligence.
De 1836 à 1840, il poursuit brillamment ses études au grand Séminaire. Il est ordonné prêtre le 19 décembre 1840. En 1841, Mgr Cœur, évêque de Troyes, érige dans son diocèse l’Association catholique de St François de Sales pour la défense de la foi, nomme l’Abbé Brisson Directeur. Observateur attentif des « signes des temps », l’abbé Brisson se propose aussi – et en cela il est initiateur de protéger la vie morale des jeunes ouvrières, très nombreuses dans cette ville de bonneterie, créant pour elles ateliers et maison de famille. En 1869, Mgr Ravinet demande à l’abbé Brisson de reprendre en main l’unique collège catholique de la ville, contraint de fermer en raison de difficultés d’ordre économique. C’est un vrai défi ! L’abbé Brisson n’a ni hommes, ni argent… Mais sur l’ordre de son Évêque, il jette le filet… et, aidé de quelques dévoués collaborateurs prêtres, il commence cette Congrégation entrevue par la Mère Chappuis des « Oblats de saint François de Sales ». Les œuvres de ces 2 Congrégations se développent rapidement : écoles, pensionnats, patronages, mission du Namaqualand au Sud de l’Afrique en 1882, puis dans d’autres pays par la suite. Le Père Brisson en est l’âme et gouverne ses deux familles religieuses avec sûreté de vue et cette clairvoyance que Dieu accorde aux fondateurs. Pendant de nombreuses années, tout converge vers lui ; il traite toutes les affaires : direction des études, travail intellectuel, sciences, art, constructions, organisation matérielle et économique, formation spirituelle des Oblats et des Oblates : rien ne lui demeure étranger, son génie créateur embrasse tout. À cette connaissance approfondie des choses pratiques, il allie une vie intérieure intense. C’est essentiellement une âme d’oraison, il a faim et soif de Dieu, vit habituellement en sa présence, se veut adorateur perpétuel de Notre Seigneur dans l’Eucharistie, va se ressourcer régulièrement à la Chartreuse de Bosserville ou à la Grande Chartreuse. Le sceau divin de l’épreuve marque particulièrement sa vie. D’abord à travers dix années (1878-1888) de relations difficiles avec l’autorité diocésaine qui entrave son action et l’expansion de l’œuvre hors du diocèse ; mais quand sonne l’heure de la réconciliation, à Rome, le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) salue en le Père Brisson « l’homme de la paix». Puis cette souffrance s’accroît encore, les dix dernières années de sa vie, lors de la persécution religieuse qui se déchaîne en France (1901-1904) et anéantit en grande partie les œuvres des Oblats et des Oblates ; ses fils et ses filles sont expulsés ; leurs maisons sont confisquées. Lui-même, empêché par son grand âge de les suivre en exil, se voit contraint, en 1904 à chercher refuge à Plancy, dans l’humble maison qui avait abrité son enfance. En ces années douloureuses d’adversités, la vertu du Père Brisson donne toute sa mesure : il tient son âme respectueuse devant la volonté de Dieu et redit avec Job : « Le Seigneur m’avait tout donné, le Seigneur m’a tout ôté, son Nom soit béni ». Ferme dans la foi et sûr de l’avenir de ses deux Congrégations, il n’est pas ébranlé dans son invincible confiance. Le Père Brisson expire le jour de la fête de la Présentation de Jésus, le 2 février 1908, à l’âge de 91 ans. Louis Brisson a été proclamé bienheureux le 22 septembre 2012dans la cathédrale de Troyes. La célébration solennelle s'est déroulée sous la présidence du card. Angelo Amato s.d.b., préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, qui a lu la lettre apostolique signée par Benoît XVI : « Nous,... concédons que le Vénérable Serviteur de Dieu Louis Brisson, prêtre et fondateur des oblats et des oblates de Saint François de Sales, apôtre de la jeunesse ouvrière, témoin de la charité du Christ à l'exemple du saint évêque de Genève, soit désormais appelé bienheureux et qu'on puisse célébrer sa fête, dans les lieux et selon les règles établies par le droit, chaque année le 12 octobre. »
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Saint Maximilien |
Martyrologe Romain : Dans le Norique, au IIIe siècle, saint Maximilien, que l’on pense avoir été évêque de Lorch. |
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Saint Opilion |
Martyrologe Romain : À Plaisance en Émilie, au Ve siècle, saint Opilion, diacre. |
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Saint Rodobalde |
Martyrologe Romain : À Pavie en Lombardie, l’an 1254, saint Rodobalde, évêque, homme d’une abstinence exemplaire, grandement adonné au culte divin et à la recherche de reliques des saints. |
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Bx Romain Sitko |
Martyrologe Romain : Au camp de concentration d’Auschwitz (Oswiecin), près de Cracovie, en 1942, le bienheureux Romain Sitko, prêtre de Tarnow et martyr. Arrêté pendant l’occupation de la Pologne par le régime nazi, il fut interné et succomba aux mauvais traitements subis. |
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Saint Séraphin de Montegranaro |
En 1604, dans la région d’Ancône, capucin : pauvre, illettré, mais très dévot à l’Eucharistie (il aurait voulu habiter Rome ou Lorette, « car on y célèbre beaucoup de Messes »). Il distribuait aux plus pauvres les légumes du jardin conventuel, avec une prodigalité que ses confrères jugeaient excessive ; mais fruits et légumes repoussaient instantanément... ******* Religieux o.f.m. cap. (1540-1604)
erafino (au baptême : Felice) naît à Montegranaro, dans les Marches (Italie), vers 1540, de Girolamo Rapagnano et Teodora Giovannuzzi. Félix fut berger et aide-maçon, mais son désir était de vivre seul au fond des bois et de prier. Une dame le recommanda aux Capucins de Tolentino qui hésitèrent beaucoup à accepter ce jeune homme illettré, maladroit et de mauvaise santé ; ils s'y résignèrent cependant en 1556 et lui donnèrent le nom de Séraphin. Ses confrères ne lui épargnèrent ni les moqueries ni les persécutions, mais il restait humble, simple et serviable envers tous. Sa vie mystique, sa dévotion eucharistique, et surtout les prodiges qu'il réalisait provoquèrent le respect et l'admiration pour cet illettré qui commentait l'Évangile avec une clarté peu commune. Il passa les dernières années de sa vie au couvent d'Ascoli où il quitta sa demeure terrestre, pour la rencontre avec Dieu, le 12 octobre 1604. Serafino fut canonisé le 16 juillet 1767 par le Pape Clément XIII(Carlo Rezzonico, 1758-1769). Lettre de Saint Jean-Paul II (Extraits) [...] 2. Saint Séraphin de Montegranaro appartient de plein droit à l'assemblée des saints qui ont enrichi l'Ordre capucin dès ses débuts. Il avait assimilé si profondément l'exhortation évangélique de « prier toujours, sans se lasser » (cf. Lc 18, 1; 21, 36), que son esprit restait généralement plongé dans les choses de l'esprit, si bien qu'il s'isolait souvent du monde qui l'entourait. Il s'arrêtait en contemplation devant la présence divine dans la création et en tirait son inspiration pour une union constante avec Dieu. Sa prière se prolongeait pendant des heures dans le silence de la nuit, à la lumière tremblante de la lampe qui brûlait devant le Tabernacle, dans l'église conventuelle. Avec quelle dévotion l'humble frère participait à la célébration eucharistique! Et que de temps passait-il en adoration pleine d'extase devant le Très Saint Sacrement, laissant sa prière s'élever comme un encens agréable au Seigneur! Animé par un intense amour pour la Passion du Christ, il s'arrêtait pour méditer sur les souffrances du Seigneur et de la Très Sainte Vierge. Il aimait répéter le Stabat Mater et, en le récitant, il s'effondrait en larmes, suscitant une profonde émotion chez ceux qui l'écoutaient. Il portait toujours avec lui un Crucifix de laiton, qui est conservé aujourd'hui encore comme une précieuse relique; il avait l'habitude de bénir les malades avec celui-ci, en implorant pour eux la guérison physique et spirituelle. 3. Le style de vie humble et essentiel qu'il menait dans une petite cellule austère et étroite, ses vêtements pauvres et rapiécés, constituent un témoignage éloquent de l'amour qu'il nourrissait pour la « Mère de la pauvreté ». La profonde conscience de sa petitesse, qui lui était devenue naturelle au fil des ans, laissait transparaître la véritable grandeur de son âme. Il avait bien compris la page évangélique qui proclame: « Celui qui voudra devenir grand parmi vous, sera votre serviteur, et celui qui voudra être le premier parmi vous, sera l'esclave de tous » (Mc 10, 43-44). A des pénitences incessantes, librement choisies, parmi lesquelles figurait également l'usage du cilice et de la discipline, il unissait la pratique quotidienne des sacrifices et des renoncements, alors qu'il parcourait en mendiant les sentiers poussiéreux sous le soleil, partageant les difficultés d'un grand nombre de ses contemporains. Il aimait côtoyer les classes sociales les plus pauvres et abandonnées de la population, afin d'en percevoir les exigences, parfois cachées, et d'en adoucir les peines physiques et spirituelles. Il faisait preuve de la même disponibilité à l'égard de ceux qui frappaient à la porte du couvent. Il fut un grand pacificateur des familles, alternant avec sagesse, selon les circonstances, des rappels à l'ordre énergiques, des gestes de solidarité pleine d'amour et des paroles encourageantes de réconfort. [...] Du Vatican, le 3 juin 2004 IOANNES PAULUS II |
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Bx Thomas Bullaker |
Martyrologe Romain : À Londres, en 1642, le bienheureux Thomas Bullaker, prêtre franciscain et martyr. Arrêté, sous le roi Charles Ier, alors qu’il allait célébrer la messe, il fut condamné à mort en raison de son sacerdoce,pendu à Tybyrn et éventré, alors qu’il respirait encore. |
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Saint Wilfrid |
évêque d’York, au 8ème. |
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Déportés sous Hunéric |
Près de Tunis, vers 484, des chrétiens qu’on évalue à près de 5000, déportés sous Hunéric, roi arien des Vandales : ils furent entassés en des réduits dont la puanteur devint le pire des supplices : ils enfonçaient jusqu’aux genoux dans l’ordure. Les survivants périrent sur les pistes du désert, car ils avaient ainsi proclamé leur foi : « Nous sommes chrétiens catholiques, nous confessons le Dieu un et trine ». Martyrologe Romain : Quatre mille neuf cent soixante six saints martyrs et confesseurs de la foi en Afrique. En 483, dans la persécution vandale, évêques, prêtres et diacres de l’Église de Dieu, et une foule du peuple fidèle avec eux, furent envoyés en exil sur l’ordre du roi arien Hunnéric en haine de la vérité catholique, dans des endroits affreusement désertiques et à la fin, après divers supplices, reçurent le martyre. Parmi eux les évêques Cyprien et Félix, principaux prêtres du Seigneur. |
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Bx Joseph Gonzalez Huguet, et Pacifique (Pierre Salcedo Puchades) |
Martyrologe Romain : Dans la région de Valence en Espagne, l’an 1936, les bienheureux martyrsJoseph Gonzalez Huguet, prêtre, exécuté à Ribarroja de Turia, et Pacifique (Pierre Salcedo Puchades), religieux capucin, à Massamagrel, tous deux victimes de la persécution religieuse au cours de la guerre civile. |
Date de dernière mise à jour : 2022-10-10
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