Saint Amédée |
Martyrologe Romain : À Lausanne en Suisse, l’an 1159, saint Amédée, évêque. Moine de Clairvaux, devenu abbé de Hautecombe puis élu évêque de Lausanne, il eut pour principales préoccupations l’éducation de la jeunesse et la formation d’un clergé pieux et instruit, et il célébra, avec dévotion, la Vierge Marie dans sa prédication.
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Bx Ange Conti |
Martyrologe Romain : À Foligno en Ombrie, l’an 1312, le bienheureux Ange Conti, prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin, remarquable par ses pratiques de pénitence , son humilité et sa patience inlassable pour supporter les injures.
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Saint David Lewis |
Martyrologe Romain : À Usk au pays de Galles, en 1679, saint David Lewis, prêtre jésuite et martyr. Ordonné prêtre à Rome, il passa plus de trente ans dans sa patrie, célébrant en cachette les sacrements et secourant les pauvres. Dénoncé par un ménage d’apostats, il fut condamné à mort, parce que prêtre, et pendu, sous le roi Charles II.
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Bx-Dominique-Barberi
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BARBERI Dominique
Nom de religion: Dominique de la Mère de Dieu
Italie Naissance: 1792 Mort: 27.08.1849
Prêtre - Passioniste
Frère convers, puis prêtre en 1818. Prédicateur et professeur, il implante l'ordre en Angleterre (1840), reçoit la confession et l'abjuration de Newman.
Béatification: 27.10.1963 à Rome par Paul VI
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Martyrologe Romain : À Reading en Angleterre, l’an 1849, le bienheureux Dominique de la Mère de Dieu (Dominique Barberi), prêtre passioniste, qui travailla à restaurer l’unité des chrétiens et en reçut un assez grand nombre dans l’Église catholique.
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Saint Eubert |
Saint Eubert, que quelques auteurs ont aussi nommé saint Eugène, fut le compagnon des travaux de saint Piat, apôtre de Tournai.
On lui donne pour contemporain saint Chryseuil, patron de Commines.
On assure que ces trois Saints souffrirent diverses tortures, et qu'ils furent martyrisés sur la fin du siècle. On convient généralement que saint Eubert a annoncé la foi dans le Tournaisis conjointement avec saint Piat et saint Chryseuil; mais aussi il paraît certain qu'il n'a pas été martyrisé avec eux en 286, sous Maximien-Hercule. Saint Eubert échappa à cette persécution pour la consolation des nouveaux chrétiens de ce pays.
Le culte de saint Eubert est fort célèbre en Flandre. Ses reliques, que l'on gardait à Seclin, où il mourut vers le début du troisième siècle, ont été depuis transportées dans l'église collégiale de Saint-Pierre à Lille, où elles sont restées jusqu'à la profanation de cette église — qui a fait jusqu'en 1791 un des principaux ornements de cette ville, avait été fondée en 1066 par Baudoin de Lille, comte de Flandre.
Gauthier, évêque de Tournai, en fit la vérification, après avoir ouvert la châsse qui les renfermai, en 1229.
Saint Eubert est nommé sous le premier février dans le martyrologe romain ; on l'honorait le même jour à Lille, dans l'église Saint-Pierre, avec la qualité de patron et un office de “confesseur évêque”.
Alban Butler (Traduction de l'abbé Godescard) ; Vies des Pères, Martyrs et autres principaux Saints; Tome I, Bruxelles 1854
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Saint Gebhard de Constance |
Martyrologe Romain : À Petershausen en Souabe, l’an 995, la mise au tombeau de saint Gebhard, évêque de Constance, dans le monastère qu’il avait fondé.
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Saint Guérin |
Martyrologe Romain : Au monastère d’Aulps en Savoie, l’an 1150, le trépas de saint Guérin, évêque de Sion. Moine de Molesmes au temps de l’abbé saint Robert, il fut envoyé avec deux ou trois compagnons fonder ce monastère, qu’il gouverna saintement et qu’il agrégea à l’Ordre cistercien. Évêque de Sion à un âge avancé et malgré lui, il déploya une grande activité pastorale, mais Dieu voulut qu’il mourût dans sa cellule de moine.
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Saint Jean de Pavie |
Martyrologe Romain : À Pavie en Lombardie, vers 825, saint Jean, évêque.
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Saint Lizier
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Martyrologe Romain : À Couserans dans les Pyrénées, vers 450, saint Lizier, évêque. Né en Espagne et disciple de saint Fauste de Riez, il protégea, par ses prières, la cité de la destruction par les Visigoths.
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Bse-Marie-Pilar-IZQUIERDO-ALBERO
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Espagne Naissance: 27.07.1906 à Saragosse Mort: 27.08.1945 à San Sebastian
Laïque - Fondatrice
Ouvrière. A 20 ans un accident la rend paralysée et aveugle pendant 12 ans. Elle guérit et fonde une Œuvre d'apostolat parmi les pauvres, les enfants et les malades. L'œuvre devient congrégation féminine après sa mort.
Béatification: 04.11.2001 à Rome par Jean Paul II
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Vierge et fondatrice de : l’ « Œuvre Missionnaire de Jésus et Marie »
aría Pilar Izquierdo Albero naît le 27 juillet 1906, dans le quartier populaire de la Magdalena de Saragosse (Espagne), au sein d'une famille humble et chrétienne. Son père, Mariano, était garçon boulanger et sa mère, Pabla, aidait au soutien du foyer en travaillant comme employée domestique. Pendant que sa mère allait travailler, María gardait ses deux frères plus petits : c’est pourquoi elle n'a pas pu aller à l'école et n'a pas appris à écrire ; c’est à peine si elle savait lire.
Depuis sa tendre enfance, brille en elle la charité la plus admirable et l'amour de la souffrance, fruit de son union intense et affectueuse avec Dieu. Elle visitait de façon assidue la Basilique de Nuestra Señora del Pilar de Saragosse et sa paroisse.
Pendant son adolescence, elle savoure le dur travail d'ouvrière dans une usine de chaussures, représentant pour tous, l'exemple admirable d'application au travail, de simplicité, de bonté et un aimable sourire.
Une chute du tramway, lui causant une fracture du pelvis et, trois ans plus tard, une grave maladie, provoquée par une multitude de kystes hydatiques à la tête, poumon et abdomen, accompagnés de paralysie totale et de cécité absolue, lui feront entreprendre une voie douloureuse, qui durera plus de douze ans entre les hôpitaux de Saragosse et sa maison, une pauvre mansarde sise au nº 24 de la rue Cerdan.
María Pilar, victime d'holocauste et possédant des dons surnaturels dans la connaissance de Dieu et des âmes, est admiration, attraction, puits de science, guide et phare lumineux de milliers de personnes qui trouvent en elle la paix et la consolation. Ces personnes, unies à María Pilar par le lien de l’oraison et de la souffrance, arriveraient à former « le petit troupeau de Jésus ».
Déjà toute petite, elle parlait d'une Œuvre qui devait apparaître dans l'Église, afin de reproduire la vie active de Jésus sur la terre, par le biais des Œuvres de la Miséricorde. C’était le charisme pour lequel Dieu la destinait. Comme María de los Sagrarios, elle avait le privilège de recevoir la Messe chez elle, et le 8 décembre 1939, fête de l'Immaculée Conception, en recevant la Communion, ses yeux fulgurants s’ouvrent, elle retrouve la mobilité, les kystes disparaissent de la tête, et sa chair nouvelle refleurit, tout cela d'une façon merveilleuse et inexplicable. Elle se lève, et alors se mettent en marche, elle et l'Œuvre de Jésus.
Le 15 décembre, flanquée d’un nombreux groupe de jeunes gens, elle part pour Madrid, où à l'Évêché, on lui avait déjà donné l’autorisation pour la fondation. Ils s'installent dans les faubourgs de Vallecas, Tetuan et Puente Toledo. Elle attire l'attention par son exquise charité envers les enfants, les pauvres et les malades, dont elle s'occupait dans leur propre domicile, jour et sa nuit.
Mais bientôt, surgissent l'opposition, la calomnie, les obstacles, l'abandon, les incompréhensions et les plans tortueux des hommes, qui conduisirent María Pilar à une intense souffrance et à voir son Œuvre détruite. Avec le pardon sur les lèvres et au cœur, pleine de joie, elle embrasse la croix, et prédit que l’Œuvre resurgira deux ans après sa mort.
Dieu la rappela auprès de lui à San Sébastien, le 27 août 1945, à l’âge de 39 ans : « Je regrette de vous quitter, disait-elle, parce que je vous aime beaucoup, mais depuis le ciel, je vous serai plus utile. Je reviendrai sur terre pour être parmi ceux qui souffrent, avec les pauvres et les malades ».
Les paroles de la Mère se sont accomplies fidèlement, et l’ « Œuvre Missionnaire de Jésus et Marie » a resurgi à Logroño en 1947, avec les relatives approbations ecclésiastiques. Actuellement elle s'étend dans divers points d’Espagne, de Colombie, Venezuela, Équateur, Mozambique, ainsi qu’à Rome.
María Pilar Izquierdo Albero a été béatifiée à Rome le 04 novembre 2001, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojty?a, 1978-2005).
Son corps se trouve dans la crypte de la Maison mère et généralice de Logroño où accourent de nombreux fidèles, en quête de consolation à leurs peines ou en remerciement aux grâces concédées parce que la Mère continue à tenir sa promesse : « Je reviendrai sur la terre… »
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Sainte Monique
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En 387; à Ostie, chaque jour elle se rendait à l’église « pour entendre la parole de Dieu et Lui faire entendre la sienne ». Sa charité rapprocha du Christ une belle-mère jalouse, Patrice son époux irascible, enfin et surtout son fils Augustin, sensuel et hérétique, ramené à Dieu par ses prières : « Le fils de tant de larmes ne saurait périr », lui avait-il été prédit. Dans ses “ Confessions “ St Augustin a cette prière : “Mon Dieu, inspire à tes serviteurs de se souvenir de Monique ta servante”. C’est ce que fait l’Église chaque année en ce jour.
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Mère de saint Augustin (332-388)
À l'heure où sont trop oubliés les devoirs de la jeune fille, de l'épouse et de la mère chrétienne, il est utile de rappeler les vertus de cette admirable femme. Ce que nous en savons nous vient de la meilleure des sources, son fils Augustin.
onique naît à Tagaste, en Afrique, l'an 332. Grâce aux soins de parents chrétiens, elle eut une enfance pure et pieuse, sous la surveillance sévère d'une vieille et dévouée servante. Encore toute petite, elle aimait aller à l'église pour y prier, elle cherchait la solitude et le recueillement; parfois elle se levait même la nuit et récitait des prières. Son cœur s'ouvrait à l'amour des pauvres et des malades, elle les visitait, les soignait et leur portait les restes de la table de famille ; elle lavait les pieds aux pauvres et aux voyageurs. Toute sa personne reflétait la modestie, la douceur et la paix. À toutes ces grâces et à toutes ces vertus, on aurait pu prévoir que Dieu la réservait à de grandes choses.
Dieu, qui a ses vues mystérieuses, permit cependant qu'elle fût donnée en mariage, à l'âge de vingt-deux ans, à un jeune homme de noble famille, mais païen, violent, brutal et libertin, presque deux fois plus âgé qu'elle, et dont elle eut beaucoup à souffrir, ainsi que de sa belle-mère. Dans cette situation difficile, Monique fut un modèle de patience et de douceur; sans se plaindre jamais, elle versait en secret les larmes amères où se trempait sa vertu. C'est par ces beaux exemples qu'elle conquit le cœur de Patrice, son époux, et lui obtint une mort chrétienne, c'est ainsi qu'elle mérita aussi de devenir la mère du grand saint Augustin.
Monique, restée veuve, prit un nouvel essor vers Dieu. Vingt ans elle pria sur les débordements d'Augustin, sans perdre courage et espoir. Un évêque d'Afrique, témoin de sa douleur, lui avait dit : « Courage, il est impossible que le fils de tant de larmes périsse ! » Dieu, en effet, la récompensa même au-delà de ses désirs, en faisant d'Augustin, par un miracle de grâce, l'une des plus grandes lumières de l'Église et l'un de ses plus grands Saints.
Monique, après avoir suivi Augustin en Italie, tombe malade à Ostie, au moment de s'embarquer pour l'Afrique, et meurt à l'âge de cinquante-six ans. Augustin pleura longtemps cette mère de son corps et de son âme.
Le corps de sainte Monique a été transporté à Rome dans l'église de Saint-Augustin, en 1430. Cette femme illustre a été choisie comme patronne des mères chrétiennes.
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Saint Narnus
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Martyrologe Romain : À Bergame en Lombardie, au IVe siècle, saint Narnus, qui est tenu pour le premier évêque de la cité.
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Saint Poemen
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Dans le désert de Scété, au sud d’Alexandrie, moine : on lui attribue 187 apophtegmes d’une simple et savoureuse psychologie, tel celui-ci : « Ne te mesure pas toi-même ! ».
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Martyrologe Romain : En Thébaïde, vers 450, saint Poemen, abbé, un des plus remarquables anachorètes du désert de Scété, à qui on attribue un grand nombre d’apophtegmes remplis de sagesse.
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Bx Roger Cadwallador
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M
artyrologe Romain : À Leominster en Angleterre, l’an 1610, le bienheureux Roger Cadwallador, prêtre et martyr. Ordonné prêtre à Valladolid en Espagne, homme de grande culture, il exerça en cachette son ministère dans sa patrie pendant seize ans, puis arrêté et condamné à mort, sous le roi Jacques Ier, parce que prêtre, il succomba, après de cruelles tortures, auxsupplices du gibet.
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Bx Gabriel-Maria
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En 1532, franciscain chargé de notifier à Ste Jeanne de France la nullité de son mariage avec louis XII : il devint ensuite son confesseur, et son collaborateur dans la fondation, en 1501, de l’Ordre des Annonciades.
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Saint Ruf
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Martyrologe Romain : À Capoue en Campanie, saint Ruf, martyr.
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Bx Ferdinand Gonzalez Añon, et Raymond Marti Soriano
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Martyrologe Romain : Dans la région de Valence en Espagne, en 1936, les bienheureuxprêtres et martyrs Ferdinand Gonzalez Añon, exécuté à Picassent, et Raymond Marti Soriano, tué sur la route entre Godella et Batera, victimes de la persécution déchaînée contre l’Église au cours de la guerre civile.
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Bx Jean-Baptiste SOUZY
et Udalric (Jean-Baptiste Guillaume)
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France Naissance: 24.03.1732 à La Rochelle
Mort: 27.08.1794
Etat: Prêtre - Martyr du Groupe des 64 prêtres martyrs de France (Pontons de Rochefort;1794.1795)Prêtre du diocèse de La Rochelle, il fut nommé par l'évêque de ce lieu vicaire général de la déportation. Avec 63 compagnons, martyrs des pontons de Rochefort.
Béatification: 01.10.1995 à Rome par Jean Paul II
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Martyrologe Romain : Au large du port de Rochefort, en 1794, les bienheureux martyrs Jean-Baptiste de Souzy, prêtre, et Udalric (Jean-Baptiste Guillaume), frère des Écoles chrétiennes. Sous la Révolution française, ils furent détenus, dans des conditions inhumaines, sur un bateau négrier, et, débarqués malades sur l’île Madame, ne tardèrent pas à mourir. Jean-Baptiste de Souzy, vicaire général de La Rochelle, avait organisé le soutien de la foi, dans l’épreuve de la déportation, de plus de huit cents prêtres.
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BX François de Sainte-Marie, et compagnons
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Martyrologe Romain : François de Sainte-Marie, prêtre franciscain, et ses quatorze compagnons martyrs à Nagasaki: les bienheureux Barthélemy Laurel et Antoine de Saint-François, religieux franciscains - Gaspar Vaz et sa femme Marie - Madeleine Kiyota, veuve - Caius Jiyemon, Françoise, François Kurobioye, François Kufioye, Louis Matsuo Soyemon, Martin Gomez, Thomas Wo Kinyemon, Luc Kinyemon et Michel Kizayemon.
Ils furent, les uns décapités, les autres jetés au feu, sur l’ordre du gouverneur Kawachi Dono, en haine du nom chrétien.
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saints Marcellin, Mannée, Jean, Sérapion , Pierre.
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Martyrologe Romain : À Tomes en Mésie, les saints martyrs Marcellin, tribun, Mannée, son épouse, leur fils Jean, le clerc Sérapion et le soldat Pierre.
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