13 novembre
Saint Abbon |
né à Orléans et abbé de St Benoît sur Loire ; Il fut poignardé en 1004, alors qu’il tentait de pacifier une communauté, à la Réole. Martyrologe Romain : Au monastère de La Réole en Gascogne, l’an 1004, le trépas de saint Abbon, abbé de Fleury, merveilleusement instruit dans les saintes Écritures et dans les lettres. Alors qu’il avait réprimandé un moine indiscipliné de La Réole et qu’il cherchait à mettre la paix dans ce monastère, il succomba, frappé d’un coup de lance. |
PIETRANTONI Oliva ************** gostina (Livia) Pietrantoni naît près de Rieti, en Italie, le 27 mars 1864, dans une famille rurale, seconde enfant de la famille. Elle était pieuse et sa Première Communion fut pour elle une révélation.
Il lui fallait seconder ses parents dans les tâches quotidiennes, et auprès de ses frères et sœurs. Parallèlement, à 7 ans, elle transportait des sacs de cailloux et de sable pour la construction de la route d'Orvinio à Poggio Moiano, et dès l'âge de 12 ans, elle s'embauchait comme saisonnière pour la récolte des olives. Là, elle travaille durement, tenant tête au nom de la justice à ses employeurs, soutenant les compagnes, leur parlant de l'Évangile et de la miséricorde divine. Elle décida alors de donner toute sa vie au Christ, et d'entrer en religion, malgré les sarcasmes de son entourage qui l'accusaient de manquer de courage pour faire son travail et de choisir une solution de paresse. À l'âge de 22 ans, elle part pour Rome chez les Sœurs de la Charité fondées par Ste Jeanne-Antide Thouret. Elle y prendra le nom d'Agostina, et sera d'abord chargée de soigner les enfants de l'hôpital du Saint-Esprit. Puis, elle s'occupera des tuberculeux, maladie qu'elle contractera, mais dont elle guérira. Le climat de l'époque n'était pas favorable à la religion. Les crucifix sont interdits dans l'enceinte de l'hôpital, les sœurs ne sont pas chassées, elles étaient trop populaires, mais il leur est défendu de parler de religion aux patients. Malgré cette ambiance bien peu propice, sœur Agostina parvint à assumer ses tâches avec un grand dévouement et un immense courage soutenu par sa confiance en la Vierge Marie. Elle dit de ses malades, à l'époque incurables et souvent exaspérés et difficiles à soigner : « En eux je sers Jésus-Christ... je me sens enflammée de charité pour tous, prête à affronter n'importe quel sacrifice, même à verser mon sang pour la charité ». Toutefois, certains malades étaient violents, et menaçaient les sœurs qui les soignaient. C'était le cas de Joseph Romanelli, dont le comportement lui avait valu d'être chassé par le directeur. Ce n'est pas sur ce dernier qu'il se vengea, mais sur sœur Agostina qu'il insulta en lui affirmant qu'il allait la tuer. Romanelli ne plaisante pas, en effet, et sœur Agostina, non plus, ne met pas de limites à sa générosité pour le Seigneur. Elle est prête à payer de sa propre vie le prix de l'amour, sans fuir, sans accuser. Quand Romanelli la surprend et la frappe sans qu'elle puisse échapper, ce 13 novembre 1894, de ses lèvres ne sortent que les invocations à la Vierge et les paroles du pardon. Le sacrifice suprême du sang sera le sceau définitif de sa vie, qui s'est entièrement écoulée dans l'amour indivis pour Dieu et ses frères. Sœur Agostina (Livia) Pietrantoni fut élevée aux honneurs des autels, le 12 novembre 1972, par le Bienheureux Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978), et canonisée, le 18 avril 1999,par Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojty?a, 1978-2005). |
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Saint Brice |
A Tours, en 444, évêque. Il avait été disciple de St Martin et disciple indocile ; le saint (qu’il osait traiter de “vieux fou”) le supporta avec une patience que l’avenir justifia : “Si le Christ a supporté Judas, disait-il, pourquoi ne pas supporter Brice ?” On dit qu'il fut recueilli et protégé par saint Martin, mais que Brice quitta le monastère « pour vivre avec de beaux chevaux dans ses écuries et de jolies esclaves dans sa maison. » |
Saint Dalmace |
Martyrologe Romain : À Rodez, vers 580, saint Dalmace, évêque, dont saint Grégoire le Grand loue la générosité envers les pauvres. |
Didace |
En Espagne, en 1463, St Didace (ou Diégo), franciscain ; son horizon humain se limitait à la porterie du couvent, à la cuisine, à l’infirmerie et aux couloirs à balayer... Un tableau de Murillo le représente en extase tandis que les Anges s’affairent aux fourneaux... ainsi qu’il arrive parfois dans les cuisines ! |
Saint Eugène de Tolède |
Martyrologe Romain : À Tolède en Espagne, l’an 657, saint Eugène, évêque, qui donna tous ses soins à l’organisation de la liturgie. |
Saint Himier |
Martyrologe Romain : Dans la vallée de la Suze en Suisse, au VIe ou VIIe siècle, saint Himier, ermite, qui y annonça l’Évangile. |
Saint Homobon |
A Crémone, en 1197, père de famille et commerçant ; sa sainteté fut ordinaire et quotidienne ; le seul reproche que sa femme eut à lui faire concernait ses libéralités. Martyrologe Romain : À Crémone en Lombardie, l’an 1197, saint Homobon. Commerçant, il mena une vie de prière et de charité, allant visiter et soulager les pauvres, réunissant les enfants à l’abandon pour les éduquer et mettant la paix dans les familles. |
Bx Jean Gonga Martinez |
Martyrologe Romain : Dans la région de Valence en Espagne, en 1936, à Simat de Valldigna, le bienheureux Jean Gonga Martinez, et à Porticol de Tavernes près de Carcaixent, la bienheureuse Marie du Patronage de Saint-Jean (Marie Giner Gomis), vierge de l’Institut des Sœurs missionnaires clarétines, tous deux martyrs, victimes de la persécution contre l’Église au temps de la guerre civile. |
Bx Josaphat Chichkov |
CHICHKOV Robert Matthieu |
Bx Kamen Vitchev |
VITCHEV Pierre |
Saint Léonien |
Martyrologe Romain : À Vienne en Gaule, vers 518, saint Léonien, abbé. Originaire de Pannonie, il fut fait prisonnier par des barbares et amené en Gaule, à Autun d’abord, puis bientôt à Vienne, où il dirigea très saintement des moines et des moniales pendant plus de quarante ans. |
Bse Marie du Patronage de Saint-Jean |
Martyrologe Romain : Dans la région de Valence en Espagne, en 1936, à Simat de Valldigna, le bienheureux Jean Gonga Martinez, et à Porticol de Tavernes près de Carcaixent, la bienheureuseMarie du Patronage de Saint-Jean (Marie Giner Gomis), vierge de l’Institut des Sœurs missionnaires clarétines, tous deux martyrs, victimes de la persécution contre l’Église au temps de la guerre civile. |
Sainte Maxellende |
Martyrologe Romain : Dans le Cambrésis, vers 670, sainte Maxellende, vierge et martyre. On dit que choisissant pour époux le Christ, elle refusa de suivre l’homme à qui ses parents l’avaient promise, et que celui-ci la tua d’un coup d’épée. |
Saint Mitre |
Martyrologe Romain : À Aix en Provence, au IVe siècle, saint Mitre, de condition servile, qui trouva sa liberté dans le Christ. |
Saint Nicolas Ier |
Martyrologe Romain : À Rome, près de saint Pierre, en 867, saint Nicolas Ier, pape, qui montra une vigueur apostolique pour affermir l’autorité du pontife romain dans toute l’Église de Dieu. ********** icolas, fils d’un très important fonctionnaire de la ville, naît à Rome au début du IX siècle. Nanti d'une solide culture, pieux, intelligent, vertueux et travailleur, entra dans les ordres et fit toute sa carrière dans la Curie, au patriarcharum du Latran. Avec l’approbation de l’Empereur, présent à Rome, Nicolas, après à peine quinze jours de vacance du Siège, fut élu, quasi à l'unanimité, à la succession de Benoît III ; présenté par l'empereur Louis II, acclamé par le peuple, soutenu par le clergé vertueux, le pape Nicolas I fut sacré à Saint-Pierre de Rome le 24 avril 858. Après Grégoire le Grand (590-604) et avant Grégoire VII (1073-1085), Nicolas I fut le premier grand pape médiéval, alliant la piété, l'autorité, l'activité, la charité et l'intelligence. Ayant su s'entourer de personnages efficaces et cultivés, il s'appuya fermement sur tout ce que l'Église connaissait de textes législatifs et administratifs. Il sut aussi s’attacher les ennemis de ses prédécesseurs et choisit des conseillers dans l’entourage de Louis II, au point qu’Anastase le Bibliothécaire, que Benoît III avait fait abbé de Sainte-Marie-du-Transtevere, devint un des plus brillants rédacteurs de la chancellerie pontificale et le biographe de Nicolas I. Profitant du mouvement de l'époque, il se mit au-dessus des empereurs en leur refusant d'intervenir dans les affaires de l'Église et se posa comme dernier recours pour toutes les affaires. Le peuple romain l’aima en raison de ses grandes charités, au point de professer qu’il n’y eut dans toute la ville un seul pauvre qui ne vécût des bienfaits du saint pontife. Il venait juste de monter sur le trône de Pierre, lorsque, le 30 octobre 860, le Tibre déborda, le Pape organisa les secours aux sinistrés qu’il accueillit dans l’hospice de Sainte-Marie. Durant tout son pontificat, il fut attentif aux aveugles et aux infirmes. Il entreprit efficacement la défense de la ville contre les Sarrasins et, à cet effet, construisit la place forte d’Ostie où il entretint une garnison considérable. Il condamnait toute guerre qui ne fût pas proprement défensive et proscrivit comme un crime la torture des voleurs et des brigands. En Orient, où Nicolas I entendait aussi s’imposer, son règne entier fut empoisonné par le patriarche Photius de Constantinople. Photius avait réuni un synode pour déposer Ignace (859). Le synode réuni le 6 avril 861, avec l’accord des légats, déposa Ignace et reconnut Photius ; Nicolas I désavouant ses légats fit savoir à l’Empereur et au prétendu patriarche, en rappelant la primauté romaine, qu’il considérait toujours Ignace comme patriarche de Constantinople. Ignace envoya au Pape un Libellus (fin 862) et le synode romain d’avril 863 déclara l’irrégularité de l’élection et de l’ordination de Photius qu’il priva de toute dignité ecclésiastique. Il s'ensuivit d’interminables négociations, ourlées de correspondances violentes, tandis que Rome était opposée à Constantinople à propos de la juridiction sur la Bulgarie dont le roi Boris venait de recevoir le baptême (864). Le Pape ne voulut céder sur rien mais proposa de faire entendre Ignace et Photius devant un synode romain (28 septembre 865). Cependant, à propos de la Bulgarie, le pseudo-patriarche Photius ameutait par une encyclique les églises d'Orient contre l'Église d'Occident et ses pratiques. Au mois d’août 867, il réunit à Constantinople un concile prétendument œcuménique qui, en septembre, excommunia et déposa Nicolas I, lequel ne le sut jamais, puisqu’il mourut le 13 novembre 867, non sans avoir rallié contre Photius les théologiens latins. L'Empereur Michel avait été assassiné par Basile (24 septembre 867) qui força Photius à la démission, rappela Ignace (23 novembre 867) et renoua avec Rome alors sous le pontificat d’Adrien II. Nicolas I, malade depuis plusieurs années, mourut à Rome, après neuf ans et sept mois de pontificat, le 13 novembre 867 et fut enterré à Saint-Pierre du Vatican. Il fut fêté à partir de 1850 au 5 novembre et, à partir de 1883, au 13 novembre. |
Bx Paul Djidjov |
DJIDJOV Joseph |
Saint Quintien |
Martyrologe Romain : À Clermont, en 525 ou 526, saint Quintien, évêque. D’origine africaine, il occupa d’abord le siège épiscopal de Rodez, mais, menacé de mort par les Wisigoths, il trouva refuge en Auvergne et en devint évêque |
Novice jésuite (1550-1568) Commémoré le 15 août (dies natalis) par le Martyrologe Romain et le 13 novembre dans l’Ordre des Jésuites. |
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Bx Varmond |
Martyrologe Romain : Homme de vive foi, de piété et d’humilité, il défendit la liberté de l’Église contre les tentatives des grands, construisit la cathédrale, encouragea l’ordre monastique et développa l’école épiscopale. Il mourut vers 1010-1014. |
Date de dernière mise à jour : 2020-11-12
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