Passioniste de Polynésie

Tu ne voleras pas

Affiche poster echelle vers le ciel

Prendre un bien
qui ne nous appartient pas,
oublier de rendre
ce que l'on nous a prêté,
ne pas payer
correctement ses employés ...

 voila des péchés qui coupent
réellement de la grâce de Dieu

Tu ne voleras pas

Le septième commandement : tu ne voleras pas

  • Oublier de rendre

Par voler il faut entendre prendre indûment un bien appartenant à quelqu’un d’autre.

Quand on parle de vol, bien souvent la première image qui nous vient est celle d’un « braquage » de banque ou autre …mais le vol n’est pas que cela. Le vol, c’est aussi garder un bien que l’on nous a prêté parce que l’on ne fait pas attention de le rendre ainsi en est-il bien souvent par exemple pour les livres prêtés que nous oublions de rendre. Ce livre ne nous appartient pas, le garder bien plus longtemps que nécessaire est, en priver le vrai propriétaire et donc le voler.

  • Ne pas rendre ce que l’on a reçu par erreur

Une autre forme de vol est aussi de ne pas rendre ce que nous avons pris par inadvertance, par exemple : si en arrivant à la maison, après avoir fait des courses, je me rends compte  que la vendeuse à fait une erreur en ma faveur, lorsqu’elle m’a rendu la monnaie de mes courses. Je me dois de lui rendre la différence, non seulement cet argent ne m’appartient pas, mais encore, la vendeuse risque de devoir rembourser de sa poche cette erreur de caisse. Ou encore lorsque je fais un chèque et que je pars en emportant le Bic de la vendeuse, celui-ci ne m’appartient pas… je dois le rendre. Certains diront sans doute : «  mais ce n’est qu’un Bic. Ça n’a pas d’importance. » Et où la parole de Dieu dit-elle que l’on peut se permettre de voler de petites choses ??? Non .petites ou grandes tout ce qui ne nous appartient pas doit retourner à son propriétaire, car la racine du vol n’est pas dans l’objet volé mais dans le fond de notre cœur. Or notre cœur doit être pur, saint, pour être réellement en communion avec le Seigneur. Et comme Jésus le dit si bien : nous ne pouvons «  servir deux maîtres Dieu et l’argent»

  • Du bon salaire des employés

Dans la bible, ce commandement touchait non seulement au vol de matériel mais aussi au vol de personnes humaines afin de les réduire en esclavage. Bien que ce temps soit normalement révolu, il n’en reste pas moins vrai que ce commandement est toujours d’actualité quand nous voyons l’exploitation d’hommes, de femmes, et mêmes d’enfants, pour un salaire qui ne leur permet même pas de se nourrir correctement. Ce péché alors devient très grave car c’est la vie même, offerte par Dieu que nous volons aux autres. Tout travail mérite son salaire et un salaire décent. Si donc nous avons charge d’employés, nous devons avoir à cœur de vivre profondément cette honnêteté devant le Seigneur, cela nous fera sans doute perdre quelques bénéfices sur terre, mais nous vaudra sans aucun doute un grand trésor au ciel. Vivre ainsi ce commandement c’est aussi rejoindre le 6em commandement : tu ne tueras pas. La vie nous l’avons dit est un cadeau merveilleux de Dieu nous avons à la respecter, et à la respecter de toute les façons possibles.

  • Du partage de nos biens

Voler c’est encore refuser de partager au moins notre superflu avec ceux qui n’ont pas le nécessaire pour vivre. Le vol c’est tout manquement à la charité. Ainsi refuser l’aumône à quelqu’un qui meurt de faim, rentre dans ce commandement, tout comme il rentre dans le sixième : tu ne tueras pas.

La terre est la création de Dieu, elle est Sa propriété. Nous, nous n’en sommes que les gérants, même si les lois sociales et économiques nous donnent accès à la propriété privée. Nous rappelant cela, nous devons donc nous comporter selon l’évangile en bon gérant  de Dieu, et tout faire pour que chacun des enfants de Dieu ait de quoi vivre. Nous ne sommes pas là pour juger et condamner, mais pour aimer. Dire ; « Oh celui là je ne lui donne rien, c’est un fainéant, un moins que rien. Il n’a qu’à chercher du boulot et il pourra manger », n’est pas dans le plan de l’évangile. Et s’il ne faut pas rentrer dans le jeu de l’assistanat, il faut trouver le chemin de l’amour qui nous fera partager avec les autres non seulement les dons financiers, matériels que nous avons mais encore nos capacités humaines, peut- être en effet, serait-ce aumône de notre part que de diriger cette personne nécessiteuse vers un organisme capable de lui venir en aide, et de l’aider à se reconstruire.  L’aumône sous quelque forme qu’elle se présente est amour. Priver les autres d’amour, de chaleur humaine, de respect, rentre donc dans ce 7em commandement ainsi d’ailleurs que dans le cinquième.

Myriam de Gemma 
Novembre 2020

Date de dernière mise à jour : 2020-11-29