Passioniste de Polynésie

Prières diverses

ThereseSainte Thérèse d'Avila (1515-1582)

 

Que rien ne te trouble… Dieu seul suffit !


« Que rien ne te trouble, que rien ne t'épouvante, tout passe,

Dieu ne change pas, la patience obtient tout ;

celui qui possède Dieu ne manque de rien : Dieu seul suffit.

Elève ta pensée, monte au ciel, ne t'angoisse de rien, que rien ne te trouble.

Suis Jésus Christ d'un grand cœur, et quoi qu'il arrive, que rien ne t'épouvante.

Tu vois la gloire du monde ? C’est une vaine gloire ;

il n'a rien de stable, tout passe.

Aspire au céleste, qui dure toujours ;

 fidèle et riche en promesses, Dieu ne change pas.

Aime-Le comme Il le mérite, Bonté immense ;

mais il n'y a pas d'amour de qualité sans la patience.

Que confiance et foi vive maintiennent l'âme,

celui qui croit et espère obtient tout.

Même s'il se voit assailli par l'enfer,

il déjouera ses faveurs, celui qui possède Dieu.

 Même si lui viennent abandons, croix, malheurs,

si Dieu est son trésor, il ne manque de rien.

Allez-vous-en donc, biens du monde ;

allez-vous-en, vains bonheurs : même si l'on vient à tout perdre,

Dieu seul suffit. Amen. »

sépar saints

Pour Vous aimer, Seigneur, ce qui me presse....

Pour Vous aimer, Seigneur, ce qui me presse
Ce n’est pas du Ciel la douce promesse
Ni l’horreur de l’enfer qui m’oppresse
Pour que l’offense envers Vous cesse

Rien ne m’anime, Seigneur, que de Vous adorer
Sur une Croix, Vous voir cloué et déchiré
De voir tout lacéré votre saint Corps
Et vos outrages, et votre mort

C’est votre Amour qui tant m’attire, que même
S’il n’y avait point de Ciel je Vous aimerais
Point d’enfer, que je Vous craindrais

De raisons pour Vous aimer, saurai-je qu’en faire ?
Dussé-je moins espérer que je n’espère
Je Vous aimerais tout autant que je Vous aime !

Ainsi soit-il.

sépar saints

« Tu es Roi pour l'éternité, ô mon Dieu »

« Tu es Roi pour l'éternité, ô mon Dieu ;
et Ton Royaume n'est pas un Royaume d'emprunt.
Lorsque l'on dit au Credo que « Ton Royaume n'aura pas de fin »,
il est rare que mon cœur n'en éprouve pas une joie toute particulière.

Je te loue, Seigneur, je te bénis à jamais !
Enfin, Ton Royaume durera éternellement !
Ne tolère pas, mon Maître, qu'en T'adressant la parole
on se croie permis de ne le faire que des lèvres...

Il est clair qu'on n'aborde pas un prince
avec le même laisser-aller qu'un paysan ou de pauvres femmes comme nous,
qu'il est toujours permis de traiter sans façon.

Dans ma simplicité, je ne sais pas parler à ce divin Roi, 
mais son humilité est si grande qu'Il ne manque pas
de m'écouter et me permet d'approcher de Lui.

Ses gardes non plus ne me repoussent pas,
car les anges qui l'entourent connaissent les goûts de leur Roi :
ils n'ignorent pas que cette simplicité d'un petit berger bien humble,
qui en dirait davantage - le Roi voit bien - s'il en savait davantage,
lui est plus agréable que tous les raisonnements choisis
des plus sages et des plus savants, quand l'humilité leur manque.

Mais si notre Roi est bon, ce n'est pas une raison pour que nous soyons discourtois.
Et ne serait-ce que pour le dédommager de l'infection
que lui apporte l'approche d'une personne telle que moi,
il est juste que nous nous efforcions de bien connaître sa noblesse et sa grandeur.

En vérité, il suffit de L'approcher pour en être instruit...
Si, en approchant de Lui, mes filles, vous réfléchissez,
vous vous demandez à qui vous allez parler, ou à qui vous parlez déjà,
mille vies comme les nôtres ne suffiront pas
pour concevoir les égards que mérite un tel Seigneur,
Celui devant qui les anges tremblent, qui commande à tout,
qui peut tout, et pour qui vouloir c'est faire ».

sépar saints

 

Date de dernière mise à jour : 2019-10-08