Passioniste de Polynésie

Marie-Thérèse-Marguerite du Sacré-Cœur

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Marie-Elisabeth Oubry naît à Sens (France) en 1841. Elle est la seconde d’une famille de 3 filles. Son père était agnostique. Sa mère, femme de foi et de grande culture, sut donner à ses filles une instruction et une éducation solides. A cause de la mauvaise santé de la mère, qui a besoin d’un climat plus chaud, la famille doit aller vivre à Rome, sans M. Oubry. Très attirée par la vie religieuse, la jeune fille entre en 1857 chez les moniales passionistes de Corneto. A cette époque il n’existe pas d’autres monastères de moniales passionistes. Là, tout lui plaît, même l’architecture si austère du monastère.

Elle entre au noviciat en 1860, prenant le nom de sr. Marie-Thérèse-Marguerite du Sacré-Cœur. Tout un programme d’amour ! Mais tandis qu’elle enfile son nouvel habit, elle éprouve la sensation d’un vêtement de feu, et s’entend dire intérieurement par le Démon : « Tu vas porter cet habit ; tu n’en seras pas moins à moi pour toute l’éternité ». Elle tombe malade, mais fait néanmoins sa profession en 1862. Sa mère meurt la même année. L’année suivante, c’est à sa sœur Berthe de rejoindre le Seigneur. Et en 1864, sa dernière sœur, Louise, disparaît à son tour. Voilà Marie-Thérèse seule au monde !

Le désir de fonder un monastère de passionistes en France grandissait en son cœur. La providence voulut que l’évêque du Mans en fût informé. Il intéresse les religieuses à ce projet, et en 1872 Marie-Thérèse fonde à Mamers (dans la Sarthe), avec 2 autres religieuses de Corneto, le second monastère de moniales passionistes. En 1903, au nom des lois anticléricales, les religieuses sont expulsées. Elles fondent alors en Belgique le monastère de Tielt. En 1912, Marie-Thérèse ouvre de nouveau le monastère de Mamers. Elle meurt en 1914. Les religieuses l’appelaient « Bonne Mère ». C’est sous ce nom qu’on la désigne encore aujourd’hui !

Date de dernière mise à jour : 2015-11-24