Passioniste de Polynésie

Le poids des péchés des ancêtres ...

Pochoir arbre genealogiqueLe poids des péchés des ancêtres qui retombe sur les enfants et les petits enfants, l’histoire qui se répète, comment s’en sortir ?

Tout d’abord il faut distinguer, l’atavisme c’est-à-dire les conséquences naturelles de la nature humaine (antécédents physiques, gènes …) et le péché. Ce sont deux choses totalement différentes.

Si par exemple je suis né de parents alcooliques, il est clair que j’aurai un terrain favorable à l’alcoolisme. Je devrai donc y faire attention. Mais je ne suis en aucun cas tributaire du péché de mes parents, de mes ancêtres.

La vie que notre famille nous impose, a sans aucun doute des conséquences qui se répercutent dans notre vie, voire dans celle de nos enfants. Mais là, c’est plus de l’ordre de la psychologie que de l’ordre spirituel. Il est vraiment important de séparer les deux domaines.

Il faut relire ce que le prophète Ezéchiel dit dans l’Ancien Testament

[19] Et vous dites : "Pourquoi le fils ne porte-t-il pas la faute de son père ?" Mais le fils a pratiqué le droit et la justice, a observé mes lois et les a pratiquées, il doit vivre. [20] Celui qui a péché, c'est lui qui mourra ! Un fils ne portera pas la faute de son père ni un père la faute de son fils : au juste sera imputée sa justice et au méchant sa méchanceté. Ezéchiel 18/19.20

Il faut donc se défaire de cette « théologie des générations »  qui n’est pas catholique, et que l’Eglise n’enseigne pas du tout. En revanche, il faut chercher à se convertir soi-même.

Pour se convertir, il faut regarder en vérité quels sont nos mauvais penchants, et demander à Dieu de nous aider à nous en corriger, sans oublier de faire nous-mêmes un effort en ce sens.

Si nos parents ont commis des fautes, voire de grandes fautes, rien ne nous empêche de prier pour leur conversion ou le repos de leur âme s’ils sont décédés ; mais en aucun cas je ne suis condamné à payer le poids de leur faute. Il faut vraiment que cela soit clair dans notre esprit et dans notre cœur.

Jésus leur dit : "Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin de médecin, mais les malades ; je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs, au repentir."
Luc 5/31.32

 Myriam de Gemma

Date de dernière mise à jour : 2023-02-23