Passioniste de Polynésie

16 avril

benoit-labre.jpgSaint Benoit Joseph LABRE

Originaire d’Amettes en Artois, il fit divers essais à la Chartreuse ; mais c’est en quittant Sept-Fons (où il fut novice sous le nom de F. Urbain) qu’il découvrit sa voie. Toujours il l’a chercha, et la trouva sur les chemins, comme pèlerin, portant, de sanctuaire en sanctuaire, ses haillons et sa besace. Seul avec Dieu seul il priait sur les routes : vêtu de la bure que lui avait laissée Sept-Fons,  il parcourut à pied plus de 25000 kilomètres, de la Pologne à l’Espagne, suivant à la lettre le conseil de St Pierre : »Soyez comme des pèlerins et des voyageurs ». Il mourut à Rome en 1783, âgé de 35 ans. Il est le patron des routards, des pèlerins, de toutes les “personnes déplacées”.

SAINTE AGAPE

 (4ème s.)et ses deux soeurs, sainte Irène et sainte Chionie, et plusieurs autres compagnons de martyre sous l’empereur Dioclétien. Découvertes comme chrétiennes, Agapé et Chionie furent brûlées vives. Agathon, Cassia et Philippa furent temporairement épargnés à cause de leur jeune âge, mais, devant leur persistance à rester fidèles au Christ, ils furent à leur tour mis sur un bûcher. Irène fut arrêtée parce qu’on avait découvert les livres des Saintes Ecritures chez elle. Refusant de céder aux menaces, elle fut enfermée dans une maison de débauche pour y être exposée, devant les visiteurs qui respectèrent la pureté qui rayonnait d’elle. Conduite alors devant le bûcher, le juge lui donna l’ordre de s’y jeter elle-même. C’est en chantant qu’elle entra dans les flammes.

SAINT CALLIXTE et SAINT CHARISE

(3ème s.)Tous deux martyrs à Corinthe. Avec sept de leurs compagnons, ils furent jetés à la mer pour avoir été surpris dans une église le jour de Pâques.

SAINTE ENGRACE

 (+ 304)et ses dix-huit compagnons, martyrs à Saragosse. Leur culte fut longtemps très populaire et le lieu de leur sépulture un pèlerinage où l’on venait du Portugal, d’Espagne et du Pays Basque. Peu à peu, ils furent oubliés. Il ne nous reste que les "actes" de leur martyre dont les détails ont été ajoutés par la dévotion qui les entouraient.

SAINTE GALINA

(3ème s.)et ses compagnons, martyrs à Corinthe. Ils furent condamnés à être noyés. On les fit monter sur un bateau, une pierre au cou et les mains attachées dans le dos. Puis, les uns après les autres, ils furent jetés à la mer. On rapporte que l’un d’eux déclara :"C’est mon second baptême pour la purification de l’homme intérieur."

SAINT HERVE

(+ 1021)Confesseur. Il naquit dans une famille noble et riche de Touraine. Quand il voulut devenir moine à Saint-Martin de Tours, les moines hésitèrent craignant des représailles de la part de sa famille. Mais devant son insistance, ils l’acceptèrent et en firent le trésorier du chapitre de Saint-Martin. Hervé y dépensa la fortune paternelle pour restaurer la basilique, puis la reconstruire après un incendie. Quand il voulut devenir ermite, les moines le firent revenir après quatre années d’absence. Il accepta humblement ce qui était pour lui une charge. Il prenait cependant tout le temps nécessaire à la prière et à la louange de Dieu, ce qu’il jugeait être sa véritable vocation.

Bx JOACHIM DE SIENNE

(+ 1303)Dès l’enfance, il manifestera un grand amour de la Vierge qui lui apparaît alors qu’il a treize ans à peine. Il décide de rentrer chez les Servites de Marie où il montre une grande compassion pour les malades et les affligés. Un jour qu’il rencontre un épileptique, il demande à Dieu de le guérir et lui-même prendra sa maladie. Joachim reçoit cette grâce. L’homme est guéri et lui, il tombe définitivement malade. Il meurt le Vendredi-Saint comme il en avait exprimé le désir.

SAINT MICHEL DE BOURLA

(+ 1772) Martyr à Smyrne. Il était chaudronnier chez un turc. Comme bien d’autres en ce temps, il céda à la pression de ses employeurs. Il renia le Christ au début du Grand Carême. Mais quand il entendit les chrétiens restés fidèles chanter au jour de la joie pascale :"Christ est ressuscité !" il revint à sa foi chrétienne et, pour cette apostasie aux yeux des Turcs, il fut décapité.

SAINT PATERNE D’AVRANCHES

(+ 565)Est-il le même que celui de Vannes, ce n’est pas si sûr. La similitude des noms ne conduit pas à l’assimiler à l’évêque de Vannes. Saint Paterne, ou saint Pair, naquit à Poitiers. Il fut d’abord moine à Saint-Jouin-de-Marnes avec saint Scubillion. Puis tous deux partirent vers la Normandie pour y trouver la solitude d’un ermitage. Mais l’évêque de Coutances l’en tira pour l’ordonner prêtre puis évêque d’Avranches. Si grande fut sa vertu qu’on le canonisa du vivant même de son compagnon, saint Scubillion, qui le rejoignit près de Dieu dix ans plus tard.

SAINT THURIBE

(+ 460)ou Turibio. Confesseur et évêque d’Astorga. Nous savons de lui qu’il correspondit avec le Pape saint Léon le Grand pour maintenir la vraie foi devant les hérésies de son temps. L’adjonction du "Filioque procedit - il procède du Père et du Fils" concernant le Saint-Esprit ne se fit pas sans difficulté à cette époque et saint Thuribe défendit ardemment la foi authentique de l’Eglise.

SAINT VAIZE

(+ 490)Evêque de Saintes et martyr des Wisigoths. Une localité, Saint-Vaize-17100, rappelle l’héroïsme de ce saint évêque.

Saint Fructueux

En 665,  évêque de Braga, au Portugal. Il est l’auteur d’une Règle monastique qui s’inspire de celle de St Benoît.

Saint Drogon (ou Druon)

En 1189, , berger (il est l’un des nombreux partons de cette corporation), puis, quand une hernie l’eût condamné à l’inactivité, ermite à Sébourg, près de Valenciennes.

Date de dernière mise à jour : 2019-04-15