Passioniste de Polynésie

21 avril

Anselme

En 1109, St Anselme, Docteur de l’Eglise, né au pays d’Aoste : il rêvait, enfant, d’en escalader les plus hautes cimes pour trouver Dieu à leur sommet. Il fut moine et abbé du Bec, en Normandie, avant d’être nommé archevêque-primat de Cantorbéry. Là, Anselme paiera par de longs exils sa fidélité romaine. On l’a appelé “le père de la scolastique” ; chez lui, en effet, vie intérieure et vie intellectuelle ne font qu’un. De lui est le célèbre argument : « Dieu est, par définition, l’être le plus parfait qui se puisse concevoir ; or, l’existence est une perfection ; donc, Dieu existe ». De lui on a retenu ce mot d’ordre : « »Fides quaerens intellectum - la Foi qui cherche à comprendre ».

Silvio

Dans les prisons d’Alexandrie, un groupe de martyrs, dont St Silvio.

Siméon

Au 4e siècle, Catholicos de Perse, mis à mort par le roi Sapor, car “il refusait d’adorer le soleil qui s’était éclipsé et avait pris le deuil à la mort de Jésus”... Il adorait l’Autre Soleil, le Vrai, le Christ.

SAINT ANASTASE LE SINAITE  

(7ème s.)Il était né à Chypre avant l’arrivée des Arabes. Il fit peut-être des études de médecine comme semble en témoigner sa culture médicale. Il se fit moine au Mont-Sinaï. Mais à cette époque, la profession monastique en Orient, même en cette époque troublée, n’est pas un obstacle aux voyages comme nous le constatons par bien d’autres saints pèlerins. On le trouve à Damas et en Egypte. De passage à Alexandrie, il s’intéresse aux controverses théologiques et défend la foi du concile de Chalcédoine : le Christ est vrai Dieu et vrai homme. Arrive le tourbillon de la conquête arabe qui bouleverse la société chrétienne. Anastase encourage les chrétiens des régions conquises à rester fidèles à leur foi. Beaucoup de chrétiens sont déportés par les conquérants vers des régions insalubres. Saint Anastase et d’autres moines se dévouent auprès d’eux, partageant leurs épreuves et les réconfortant. Nous avons de lui un traité de christologie et une catéchèse populaire où s’expriment son ouverture d’esprit et sa profondeur théologique.

SAINT MAXIMIEN

(+ 434)Il était originaire de Rome et fut ordonné prêtre à Constantinople par le patriarche Sisinius lui-même. Nestorius succéda à Sisinius, dont la doctrine hérétique sur la personne du Christ fut ardemment combattue par saint Maximien. Le concile d’Ephèse condamna Nestorius et, deux ans plus tard furent proclamées la totale divinité et la totale humanité du Christ Jésus. Saint Maximien fut alors élu pour le remplacer comme patriarche de Constantinople, à la grande joie du pape de Rome, saint Célestin. Saint Cyrille, patriarche d’Alexandrie, attribua la restauration de l’unité de l’Eglise aux prières et à l’activité de ce sage pasteur.

SAINT WOLBODON

(+ 1021) Confesseur. Il était chanoine d’Utrecht quand il fut élu évêque de Liège en Belgique. Il sut résister aux prétentions de l’empereur germanique. 

Bx Fastrède

 disciple de St Bernard et son second successeur à Clairvaux, après Robert de Bruges. Cette élection lui causa tant de frayeur qu’il s’enfuit chez les Chartreux ; mais la Sainte Vierge lui apparut et, déposant sur ses épaules l’Enfant Jésus,  lui dit : "Prends-Le et garde-Le Moi". Elu abbé de Cîteaux, il mourut peu de mois après, en 1163.

Conrad

En 1894,  de Parzham en Bavière. Capucin, il exerça pendant 42 ans la charge de portier du couvent. On a calculé qu’à raison de 40 coups de sonnette par jour, Conrad avait accompli plus d’un demi-million d’actes de patience en sa vie.

Date de dernière mise à jour : 2019-04-22