Passioniste de Polynésie

02 septembre

Saint Agricol

Évêque († v. 700)  Agricol était le fils de saint Magne. À seize ans, il fit profession monastique à Lérins, où il resta seize ans. Son père le rappela à Avignon et fit de lui son coadjuteur. Devenu évêque de la ville en 660, il construisit une église à Avignon qui était desservie par les moines de Lérins, ainsi qu'un couvent de sœurs bénédictines.  Il se rendit illustre « par le nombre de ses vertus et de ses miracles ». Une de ses bénédictions mit fin à une invasion de cigognes. Ce ne fut qu'en 1647 qu'Agricol devint patron d'Avignon.

Sant antonino di apameaSaint Antonin d'Apamée

Martyrologe Romain : À Apamée en Syrie, au IVe siècle, saint Antonin, martyr. Tailleur de pierre, il avait, dit-on, détruit des idoles, ce qui provoqua la vengeance des païens qui le tuèrent, à l’âge de vingt ans, victime de son zèle pour la foi.

Bx Antonio Franco

 Prélat et abbé de S. Lucia del Mela
(Messine, Italie)

Bx Brocard

Martyrologe Romain : Au mont Carmel, près de la source d’Élie, vers 1231, le bienheureux Brocard, prieur des ermites, auxquels saint Albert, évêque de Jérusalem, donna une règle de vie pour qu’ils demeurent jour et nuit dans la méditation de la loi du Seigneur et veillant dans la prière.

Sant elpidioSaint Elpide

Martyrologe Romain : dans les Marches près d’Ancône, saint Elpide, qui a donné son nom à la ville qui conserve son corps.

Sant abibo di edessa aSaint Habib

Martyrologe Romain : À Édesse en Oshroène, en 322, saint Habib, diacre et martyr. Sous l’empereur Licinius, il fut condamné par le préfet Lysanias à être brûlé vif, achevant ainsi un glorieux combat.

Beata ingrid elofsdotter di skanninge di sveziaSainte Ingrid de Skäninge

En Suède, l’an 1282,  dominicaine.

Martyrologe Romain : À Skäninge en Suède, l’an 1282, la bienheureuse Ingrid. Devenue veuve, elle donna ses biens pour la gloire de Dieu et, après un pèlerinage en Terre sainte, prit l’habit des moniales de l’Ordre des Prêcheurs.

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Princesse suédoise e dominicaine

Ingrid, de la famille seigneuriale des Elofsdotter de Skänninge en Suède, naît vers 1220 dans la province d’Östergötland (Götland oriental). De noble famille (elle était petite-fille du roi Knut de Suède), Ingrid reçut une éducation princière, hautement chrétienne.

Ses parents lui firent faire un riche mariage, alors qu'elle était très jeune encore ; mais toute cette splendeur ne l’éblouit pas. Elle continua de vivre dans le monde sans être du monde. Restée veuve très vite, elle édifia sur ses terres de Skänninge, avec l’aide de généreux bienfaiteurs (notamment son frère Jean Elofson, chevalier teutonique), le premier monastère dominicain de Suède. Elle entreprit, avec d’autres demoiselles, un pèlerinage à Jérusalem, Rome et St Jacques de Compostelle. Revenue dans sa patrie, un unique désir la dominait : se consacrer pour toujours à une vie de prière et de pénitence. Le démon chercha à ternir sa renommée, allant même jusqu’à attenter contre sa vie, mais cela ne servit à rien, car la pèlerine fut accueillie avec beaucoup de vénération et de bienveillance lors de son retour.

Elle put enfin accomplir son plus ardent désir : elle entra au monastère et prononça ses vœux le 15 août 1281 en présence du roi Magnus Ladulas, avec l'aide et le soutien de Pietro de Dacia, provincial de l'Ordre des frères prêcheurs, et l'autorisation de l'évêque de Linköping Elle fut prieure jusqu’à sa mort, survenue le 2 septembre 1282, entourée d'une réputation de grandes vertus chrétiennes.

La renommée de sa sainteté et l’accomplissement de prodiges ont vite contribué à son culte parmi les peuples voisins. Elle fut béatifiée en 1499. Ne parvenant pas à une canonisation formelle, l’église locale procéda néanmoins, le 29 juillet 1507, à la translation solennelle des reliques, avec l’autorisation du pape, en présence du roi et d’une immense foule, ainsi que tous les évêques de Suède, et bien entendu tous les Dominicains de la région. Jusqu’à la Renaissance, son culte fut très important en Suède. On la représente en dominicaine avec la croix. Elle est fêtée le 9 octobre en Suède.

Saint Just

Martyrologe Romain : À Lyon, après 381, la mise au tombeau de saint Just, évêque. Après le concile d’Aquilée, il laissa la charge de l’épiscopat et se retira avec saint Viateur, lecteur, dans le désert d’Égypte, où il vécut plusieurs années, humblement associé aux moines. Son corps saint fut transféré plus tard à Lyon avec les ossements de saint Viateur.

San nonnoso sul monte soratte aSaint Nonnosus

Martyrologe Romain : Commémoraison de saint Nonnosus, prévôt du monastère au mont Soracte, près de la voie Flaminienne dans le Latium, au VIe siècle. Le pape saint Grégoire le Grand loue son égalité d’âme, sa douceur dans le gouvernement des frères et la puissance de sa prière.

San prospero di tarragonaSaint Prosper

Martyrologe Romain : À Tarragone en Espagne, au IVe ou Ve siècle, saint Prosper, évêque.

Saint Syagre

Martyrologe Romain : À Autun, en 599 ou 600, saint Syagre, évêque, qui brilla par sa science et son zèle dans les conciles auxquels il prit part, fonda le monastère Saint-Martin et l’hospice Saint-Andoche, et accueillit tout un hiver saint Augustin et les moines qui l’accompagnaient pour prêcher l’Évangile en Angleterre.

Beato salomone guillaume nicolas louis leclerqSaint Salomon  Leclerq

Saint Salomon (Guillaume-Nicolas-Louis) Leclerq

Frère des Écoles Chrétiennes (Frères De La Salle) et martyr

Salomon (au baptême Guillaume-Nicolas-Louis) Leclerq, naît à Boulogne-sur-Mer, le 14 novembre 1745. 

Le 25 mars 1767 entre chez les frères des écoles chrétiennes et y reçoit le nom de frère Salomon. Professeur puis maître des novices, en 1778, il devient responsable provincial et, en 1790, secrétaire du Frère Agathon, Supérieur général.

Il refusa de prêter le serment de Constitution Civile du Clergé (en 1790, cette Constitution donna à l'État le contrôle sur l'Église de France. Les prêtres et les religieux devaient prêter serment de fidélité à la Constitution sous peine d'exil, d'emprisonnement et même de mort) un refus qui entraina son arrestation le 15 août 1792. Il fut alors emprisonné au Couvent des Carmes (actuel Séminaire des Carmes), avec de nombreux évêques, prêtres et religieux.

Le 2 septembre, les prisonniers furent massacrés à l’épée dans le couvent et son jardin. Le frère Salomon est le premier Frère des Écoles chrétiennes martyr et aussi le premier à avoir été béatifié, le 17 octobre 1926, par le pape Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939) avec 188 de ses compagnons, dont une centaine de prêtres.

Salomon Leclercq a été canonisé le 16 octobre 2016, avec 6 autres Bienheureux, par le Saint Père François (Jorge Mario Bergoglio, 2013-)

Saint Zénon

Martyrologe Romain : À Nicomédie en Bithynie, au IIIe siècle, saint Zénon, martyr.

Sant alberto di pontidaSaint Albert et saint Guy

Martyrologe Romain : À Pontida, près de Bergame en Lombardie, vers 1096, saint Albert et saint Guy, moines. Le premier, préférant la milice du Christ aux armes et aux honneurs du monde, construisit dans sa propre cité, un monastère, que le second dirigea selon les coutumes de Cluny.

 

Sainte Théodote  Saints  Évode,Hermogène, et Calliste.

Martyrologe Romain : À Nicée, en Bithynie, au IVe siècle, la passion de sainte Théodote avec ses fils Évode,Hermogène, et Calliste.

Massacre septembre 1191 Bienheureux Martyrs de Septembre 

A Paris, en 1792,  pour avoir refusé le serment à la Constitution Civile du Clergé, qu’ils jugeaient schismatique, ils furent massacrés à la prison des Carmes. La Savoie compte parmi eux 2 de ses fils : Claude François Gagnière des Granges, jésuite, né à Chambéry (il s’était retiré à Issy après la suppression de son Ordre), et Joseph Falcoz, né à St Sorlin d’Arves, (prêtre, il fut 15 ans professeur à St Jean de Maurienne, puis il se rendit à Paris et consacra sa vie au service des malades dans les hospices de la Salpetrière et de la Pitié). Rien ne prédisposait au martyre ces prêtres “ordinaires” qui cependant préférèrent la mort au schisme. 

Massacre septembre 1 BBx Martyrs de Saint-Germain-des-Prés

 

Martyrs de la révolution 
 († 02 septembre 1792)

À Paris, vingt-et-un bienheureux martyrs massacrés le 2 septembre, à l’abbaye Saint-Germain-des-Prés.

Date de dernière mise à jour : 2018-09-03