Passioniste de Polynésie

27 septembre

San bonfiglio bonfilio di folignoSaint Bonfils

Martyrologe Romain : À Fara, près de Cingoli dans les Marches, vers 1115, le trépas de saint Bonfils, ancien évêque de Foligno, qui, après avoir passé dix ans en Terre sainte, revint en Italie, trouva un autre évêque à Foligno, se retira comme simple moine au monastère de Storaco, dont il avait été abbé, et mourut enfin dans la solitude à Fara.

Saint Caïus

Martyrologe Romain : À Milan, au IIIe siècle, saint Caïus, qui fut le second évêque de la cité.

Saint Elzéar et Delphine
de Sabran. 

Au 14ème siècle,  époux provençaux :C’est leur neveu, le pape Urbain V, qui canonisa le premier, en présence de sa veuve. 

Martyrologe Romain : À Paris, en 1323, le trépas de saint Elzéar de Sabran, comte d’Ariano, qui conserva, par vœu la virginité avec son épouse, la bienheureuse Delphine, et mourut à l’âge de trente-huit ans, ayant fait preuve de toutes les vertus.

 Saint Florentin

Martyrologe Romain : À Sedunum chez les Éduens, au Ve siècle, saint Florentin, qui aurait péri par l’épée des Vandales ainsi que saint Hilaire.

 Bx Guichard

 Au 12e siècle,  moine de Cîteaux, puis abbé de Pontigny, 8 abbayes furent fondées par lui ; il accueillit St Thomas Becket et lia amitié avec lui. Elu archevêque de Lyon, il y entreprit la construction d’une nouvelle cathédrale. 

Sainte Hiltrude

Martyrologe Romain : À Liessies dans le Hainaut, après 800, sainte Hiltrude, vierge, qui vécut très pieusement dans une cellule adossée à la chapelle du monastère, dont son frère Gontrand était abbé

Beati martiri dei pontoni di rochefortBx Jean-Baptiste Laborier du Vivier,

Martyrologe Romain : Dans la baie devant le port de Rochefort, en 1794, le bienheureux Jean-Baptiste Laborier du Vivier, diacre et chanoine de Mâcon,martyr. Sous la Révolution française, parce qu’il était membre du clergé, il fut déporté, dans des conditions inhumaines, sur un bateau négrier, et y mourut d’une grave maladie.

 Beato lorenzo da ripafrattaBx Laurent de Ripafratta

Prêtre o.p. Commémoré le 27 septembre (dies natalis) dans le Martyrologe Romain et le  28 septembre par l’Ordre.

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Lorenzo (Laurentius de Ripafracta de Pisiis) naît le 23 mars 1373 a Ripafratta (province de Pise, Italie).

Il entra dans l'Ordre de saint Dominique à Pise vers l’âge de 20 ans. Sous l’influence du Bx Jean Dominique de Florence, il fut de ceux qui réformèrent, à cette époque, les couvents italiens qui en avaient grand besoin, ravagés par la peste et le schisme.

Jean Dominique l’envoya à Cortone établir un noviciat, où il forma le Bx Antonin (entré en 1405 à 16 ans), le Bx Pierre de Città di Castello, le Bx Fra Angelico et son frère Benedetto, miniaturiste (Pierre resta à Cortone, les autres allèrent ailleurs).

Laurent alla ensuite à Fabriano où il soigna les malades de la peste. Si grande fut sa discrétion dans la conduite de sa charge de vicaire général de l'Ordre que nous n'en savons que le style : « un ministère d'amour et de paix ». Une telle charge se vit en effet dans le silence des relations fraternelles et discrètes avec chacun des frères.

Les faits sont là : beaucoup de jeunes frères, de nombreuses fondations et d'anciennes renouvelées. Il s'ouvrit à la Vérité qu'il servait en Jésus-Christ, entouré de ses frères. Il était particulièrement assidu à entendre en confession les pécheurs qui venaient le rencontrer dans son couvent. On le surnommait “arche du Testament” pour sa connaissance de l’Écriture.

Laurent meurt à Pistoia le 27 septembre 1456, comme il est signalé dans la rubrique nécrologique du couvent de saint Dominique : “die 27 septembris [(] felicis memoria anima beati Laurentii de Ripafracta seu de Pisis a carne soluta est” (Pistoia, Biblioteca comunale Forteguerriana, Mss., B.76, c. 32 r9; cfr. Orlandi, 1956, pp. 85 s.).

Lorenzo de Ripafratta a été béatifié le 04 avril 1851 par le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878).

San vincenzo de paoli ySaint Vincent de Paul

 né près de Dax, mort à Paris en 1660. Il fonda au Prieuré St Lazare les prêtres de la Mission ou Lazaristes, pour l’évangélisation des campagnes et la formation des prêtres, et, avec la  coopération de Ste Louise de Marillac, les Filles de la Charité. Il est l’aumônier des galères, fonde l’oeuvre des enfants trouvés, entre au “Conseil de conscience de la Reine”. De cette vie aux activités multiples et diverses, mais unifiée de l’intérieur, Monsieur Vincent nous livre le secret : “Dieu ne refuse rien à l’oraison, et il n’accorde rien sans l’oraison, non, rien ! pas même l’extension de son Evangile et ce qui intéresse le plus sa gloire”. “Seigneur” répétait-il souvent, “si Vous étiez à ma place, que feriez-vous en cette circonstance ? ”.

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Vincent naît à Pouy, près de Dax (France), le 24 avril 1581. Ses parents faisaient valoir une petite ferme et vivaient du travail de leurs mains. Les premières années de Vincent se passèrent à la garde des troupeaux. Un jour qu'il avait ramassé jusqu'à trente sous, somme considérable pour lui, il la donna au malheureux qui lui parut le plus délaissé. Quand ses parents l'envoyaient au moulin, s'il rencontrait des pauvres sur sa route, il ouvrait le sac de farine et leur en donnait à discrétion.

Son père, témoin de sa charité et devinant sa rare intelligence, résolut de s'imposer les plus durs sacrifices pour le faire étudier et le pousser au sacerdoce : « Il sera bon prêtre, disait-il, car il a le cœur tendre. » À vingt ans, il étudie la théologie à Toulouse et reçoit bientôt le grade de docteur.

Ordonné en 1600, à l’âge de 19 ans, un an après son ordination il se rend à Marseille pour recueillir un legs que lui a laissé un de ses amis. Au retour, voyageant par mer pour se rendre à Narbonne, il est pris par des pirates et emmené captif en Afrique. Sa captivité, d'abord très dure et accompagnée de fortes épreuves pour sa foi, se termina par la conversion de son maître, qui lui rendit la liberté.

Les circonstances le font nommer aumônier général des galères, et il se dévoue au salut de ces malheureux criminels avec une charité couronnée des plus grands succès. La Providence semble le conduire partout où il y a des plaies de l'humanité à guérir.

À une époque où la famine et les misères de toutes sortes exercent les plus affreux ravages, il fait des prodiges de dévouement; des sommes incalculables passent par ses mains dans le sein des pauvres, il sauve à lui seul des villes et des provinces entières. Ne pouvant se multiplier, il fonde – en 1617 en France, en 1634 en Italie –, puis en divers lieux, des Confréries de Dames de la Charité (devenues aujourd'hui lesÉquipes Saint-Vincent — AIC), puis l'ordre des Filles de la Charité(1623), plus connues sous le nom des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul. Nulle misère ne le laisse insensible ; il trouve le moyen de ramasser lui-même et de protéger partout des multitudes d'enfants exposés à l'abandon et à la mort, et mérite le nom de Père des enfants trouvés.

Il a formé des légions d'anges de charité ; mais il lui faut des légions d'apôtres, et il fonde les Prêtres de la Mission(1625), destinés à évangéliser la France et même les peuples infidèles.

En 1638 débute l'œuvre des « Enfants Trouvés ». Il créa pour cela un établissement pour les enfants trouvés.
Son action ne s'arrêtait jamais. Il envoyait ses missionnaires dans tout le royaume et à l'étranger:
- 1639 voit Vincent organisé les secours en Lorraine (ravagée par la guerre, la peste et la famine).
- 1646 Fondation de la mission d'Alger. 
- 1648 Fondation de la mission de Madagascar. 
- 1649 Démarche de Saint Vincent auprès de la Reine et Mazarin en faveur de la paix. 
- 1651 Vincent organise des secours en Picardie, Champagne et Ile-de France, dévastées par la guerre. C'est l'année de la Fondation de la mission de Pologne.

Accablé d'infirmités et de souffrances à la fin de sa vie, il meurt à Saint-Lazare le 27 septembre 1660. Louise de Marillac était décédée peu de temps avant lui le 15 mars 1660. On lui fit des funérailles exceptionnelles. Toutes les œuvres qu'il avait créées étaient représentées, Les princes se mêlaient aux pauvres dans la foule venue honorer le bienfaiteur que l'on vénéra comme un saint.

Il fut béatifié par Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730)le 12 août 1729 et canonisé par Clément XII (Lorenzo Corsini, 1730-1740) le 16 juin 1737. Actuellement son corps est exposé dans la Chapelle des Lazaristes, 95, rue de Sèvres, à Paris-VIe.

Quelques écrits

 Saints Adolphe et Jean

Martyrologe Romain : À Cordoue en Andalousie, vers 845, les saints martyrs Adolphe et Jean, deux frères, qui reçurent la couronne du martyre dans la persécution des Maures, au temps de l’émir Abd ar-Rahman II.

Beato giuseppe fenollosa alcaynaBx Joseph Fenollosa Alcayna,  
Beati martiri spagnoli cappuccini di valencia aFidèle (Marien Clément Sanches), 
Beati martiri spagnoli di valencia a Françoise-Xavière (Marie Fenollosa Alcayna)

Beata erminia martinez amigo Hermie Martinez Amigo,

À Sigüenza en Nouvelle Castille : en 1936, les bienheureux martyrs Joseph Fenollosa Alcayna, prêtre, et Fidèle (Marien Clément Sanches), religieux, tous deux capucins ;
 - à Gilet, dans la région de Valence : Françoise-Xavière (Marie Fenollosa Alcayna) religieuse du Tiers-Ordre capucin de la Sainte-Famille, et Hermie Martinez Amigo, mère de famille, 
victimes de la persécution déchaînée contre l’Église au cours de la guerre civile espagnole.

Date de dernière mise à jour : 2018-09-26