Passioniste de Polynésie

23 aout

Saint philippe beniziSaint Philippe Bénitti (Benizi)

En 1285, St Philippe Benitti : il était médecin quand une intervention miraculeuse de la Sainte Vierge le décida à entrer dans l’Ordre des Servites dont il sera l’un des plus actifs propagateurs. D’un jeune voyou qui l’insultait, il fit un religieux qui devint St Pérégrin ; de deux prostituées, Hélène et Flore, qui le sollicitaient, il fit les deux premières recrues de la branche féminine des Servites. Sur son lit de mort, il réclama “son livre”, c’est-à-dire son crucifix : “Il m’a tout appris”, affirma-t-il.

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Prêtre o.s.m. (1233-1285)

F

ilippo Benizi est originaire d'une des plus nobles familles de Florence. À peine âgé d'un an, il s'écria, à la vue de quelques frères Servites : « Ce sont là les serviteurs de la Vierge Marie ! »

Tout lui souriait : après ses brillantes études de médecine, un bel avenir s'ouvrait devant lui ; mais la grâce l'appelait à de plus grandes choses, et il entra dans l'Ordre des Servites. Il y fut reçu comme frère convers, grâce à son humilité, qui lui fit déguiser ses talents ; mais son mérite, bientôt découvert, ne tarda pas à changer les sentiments de ses supérieurs.

Au jour de sa première Messe, toute l'assemblée entendit distinctement des voix célestes chanter : Sanctus, Sanctus, Sanctus... Après avoir passé par toutes les dignités secondaires, il fut élu à l'unanimité supérieur général de son Ordre.

Sous sa direction, l'Ordre des Servites, encore peu répandu, prit bien vite un développement extraordinaire. À la mort du pape Clément IV (Guy Foulques, 1265-1268), les suffrages des cardinaux se portèrent sur l'humble religieux, et il n'échappa à cet honneur suprême qu'en prenant la fuite dans les montagnes. Là il attendit l'élection du Pape en se livrant à tous les exercices de la vie la plus austère. Le jeûne était sa nourriture, les veilles son soulagement et son repos, l'entretien avec Dieu sa récréation et son divertissement. Il ne mangeait point de pain, mais seulement des herbes sauvages, et ne buvait que de l'eau ; encore lui manqua-t-elle bientôt. La Providence vint alors à son secours, car il frappa trois fois la terre de son bâton, et il en sortit une fontaine abondante, devenue depuis doublement miraculeuse par les guérisons qui s'y sont opérées.

Au sortir de sa retraite profonde, Philippe, sous l'inspiration de Dieu, parcourut les pays d'Europe, y fondant des établissements de Servites et laissant sous ses pas la trace d'innombrables merveilles. Parmi ses miracles, on signale le suivant : Un jour un pauvre lépreux vint lui demander l'aumône. « Je n'ai ni or ni argent, lui dit-il, mais ce que j'ai je vous le donne. » Et à l'instant, quittant son manteau, il en vêtit le pauvre lépreux, qui fut aussitôt guéri. 
Les travaux et les pénitences avaient usé avant l'âge le corps de Philippe. C'est à son monastère de Todi qu'il alla mourir. En y arrivant : « C'est ici le lieu de mon repos à jamais » dit-il. Le lendemain, fête de l'Assomption, la fièvre le prit ; huit jours après, il mourut en demandant son Crucifix.

trois jeunes frères, Claude, Astérius et Néron,

 En 303, à Égée, sur le golfe d’Alexandrette, crucifiés parce que chrétiens : ils avaient été arrêtés avec deux femmes âgées, Domnina et Théonilla, qui expirèrent sous les supplices.

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Martyrs à Égée, en Cilicie († v. 303)

Claude, Astérius et Néon perdirent leur mère et furent sous la tutelle de la seconde femme de leur père lorsque celui-ci mourut à son tour. Pour s'emparer des biens qui leur étaient dévolus, elle les dénonça comme chrétiens.
 
Les gouverneurs suivaient impunément leurs humeurs, ou leurs haines particulières, et faisaient valoir au besoin les anciens édits. 
Lysias se signala en ce genre dans son gouvernement de Cilicie. Son zèle impie le poussa jusqu'à interroger lui-même Claude, Astérius et Néon.
 
Claude fut présenté le premier, et demeura inébranlable. Le proconsul le fit pendre au chevalet, ordonna qu'on lui appliquât le feu sous les pieds, qu'on lui coupât des morceaux de chair aux talons, et qu'on les lui mît sous les yeux. « Il n'est point de perte affligeante, dit-il en les voyant, pour ceux qui aiment Dieu.Ces maux apparents sont les arrhes des biens éternels. » Lysias commanda de le déchirer avec les ongles de fer, de frotter ses plaies avec des morceaux raboteux de pots cassés, de leur appliquer des torches ardentes. Tout fut inutile, et l'on reconduisit Claude en prison.
 
Astérius fut traité de la même manière, et marqua la même constance. Comme Néon était fort jeune, le proconsul en espéra davantage, mais la force de la grâce n'en parut qu'avec plus d'éclat. Toutes les tortures ne servant enfin qu'à couvrir le tyran de confusion, on conduisit les trois frères hors de la ville pour y être crucifiés.

SttheonasSaint Théonas

Vers l’an 300, évêque : il consacra à la Mère de Dieu la Ste Église d’Alexandrie, où jusqu’alors les saints mystères se célébraient en cachette ; il réfuta l’erreur de Sabellius, qui niait la Trinité.

Sainte Asceline

En Champagne, au 12e siècle,  moniale cistercienne de Boulancourt.

RosedelimaSainte Rose de Lima

Au Pérou, en 1617,  première sainte (canonisée) du Nouveau-monde, dont elle est patronne ; elle consacra à Dieu sa très grande beauté en recevant l’habit de tertiaire dominicaine.

Date de dernière mise à jour : 2021-07-25