Passioniste de Polynésie

31 aout

SaintaidanSaint Aidan

En 651,  moine d’Iona en Ecosse, puis évêque de Lindisfarne, petite île de la Mer du Nord. Il est l’un des plus grands apôtres de l’Angleterre. Il eut la bonne fortune d’avoir St Bède pour biographe.

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Martyrologe Romain : À Lindisfarne en Northumbrie, l’an 653, saint Aidan, évêque et abbé. Homme de grande piété, d’extrême mansuétude et de sage autorité, il fut appelé du monastère d’Iona par le roi saint Oswald, et il établit dans cette île son siège épiscopal et son monastère, pour travailler efficacement à répandre l’Évangile dans ce royaume d’Angleterre.

MarcellocandiaVénérable Marcello CANDIA Né le 27 juillet 1916 dans la région de Naples, Marcello Candia, titulaire de doctorats en chimie, pharmacie, biologie, est un entrepreneur et industriel.
En 1961, il décide de devenir missionnaire laïc. Il vend son entreprise et commence par construire un hôpital au Brésil à Macapa sur l'Amazone... il poursuit son œuvre avec d'autres hôpitaux, des léproseries, des centres sociaux, des écoles... et créé la Fondation Docteur Marcello Candia en 1982.
Il meurt à Milan le 31 août 1983.

Beato andrea dotti aBx André Dotti

Martyrologe Romain : Dans l’ermitage de la Vallicola en Toscane, l’an 1315, le bienheureux André Dotti, prêtre de l’Ordre des Servites de Marie, qui se livra aux pratiques de la mortification et de la contemplation.

Sant aristide marciano aSaint Aristide

Au 2e siècle,  philosophe d’Athènes, converti au christianisme : il en présenta l’apologie à l’Empereur Hadrien : la persécution s’apaisa, mais lui-même mourut martyr.

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Martyrologe Romain : À Athènes, vers 150, saint Aristide, philosophe très célèbre par sa foi et sa sagesse, qui présenta à l’empereur Adrien un livre sur la vérité de la religion chrétienne.

San paolino di treviriSaint Paulin de Trêve

En 538,  évêque de Trèves, compagnon de lutte des saints Athanase et Hilaire, et, comme eux, exilé en Asie Mineure.

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Martyrologe Romain : À Trèves en Gaule Belgique, commémoraison de saint Paulin, évêque et martyr. Au temps où la peste arienne faisait des ravages, il fut un vrai héraut de la vérité et au concile d’Arles, réuni par l’empereur arien Constance, ni les menaces ni les flatteries ne purent l’amener à condamner saint Athanase et à dévier de la foi catholique. Aussi fut-il relégué en Phrygie, où, après cinq années d’exil, en 358, il acheva son martyre.

Beato pere tarres i claretBx Pedro Tarrés y Claret

Médecin et prêtre
(1905-1950)

San raimondo nonnato dSaint-Raymond-NONNAT

St Raymond Nonnat. Il fut, après St Pierre Nolasque, le second maître général des mercédaires. L’Ordre de la Merci avait été fondé en Espagne pour le rachat des chrétiens prisonniers des maures. Lui-même se donna en otage pour eux jusqu’à ce que son Ordre parvint à le racheter à son tour. Il mourut en 1240.

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Cardinal (1200-1240)

R

aymond Nonnat perdit sa mère dès sa naissance. Dès l'usage de la raison, se voyant sans mère ici-bas, il se choisit Marie pour Mère. La Sainte Vierge et son dévot serviteur rivalisaient de dévouement l'un pour l'autre. Partout le pieux enfant saluait l'image de sa Mère céleste, il trouvait chaque jour mille moyens de l'honorer. Le démon lui étant apparu un jour sous la forme d'un berger, pour le tenter, Raymond le reconnut, appela Marie à son aide, et le tentateur disparut avec un cri horrible. Son père, ayant entendu dire que la dévotion de son fils lui faisait négliger la garde de son troupeau, vint un jour l'épier et fut ravi d'admiration de voir un beau jeune homme éclatant de lumière garder le troupeau pendant que Raymond se livrait à la prière dans une chapelle voisine, aux pieds de l'image de la Vierge.

Raymond était arrivé à l'âge de fixer son avenir. Marie calma ses inquiétudes en lui révélant qu'il devait aller à Barcelone et se faire recevoir dans l'Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci pour la rédemption des captifs.

Après un noviciat plein de ferveur, il fut envoyé en Afrique, où, n'ayant pas assez d'argent pour racheter tous les prisonniers, il se donna lui-même en otage, afin de les mettre tous en liberté, et ne fut délivré que quand le surplus du payement fut arrivé. Il souffrit avec joie tous les outrages de la captivité en union avec le Rédempteur des âmes outragé pour les péchés du monde. Un jour, il faillit être empalé pour avoir instruit et converti plusieurs infidèles ; mais le supplice fut changé en coups de bâton. La bouche cadenassée, il chantait encore les louanges divines, ce qui fut attribué à des enchantements et donna lieu à une persécution nouvelle.

Après sa délivrance, qui fut moins pour lui un sujet de joie qu'un sujet de tristesse, il fut élevé au cardinalat ; mais, rentré dans son couvent, il y mena la même vie simple qu'auparavant, et ne consentit à changer ni d'habit, ni de logement, ni de genre de vie. Un jour très froid d'hiver, il avait donné son chapeau à un pauvre vieillard mendiant ; la nuit suivante, la Sainte Vierge vint, accompagnée de plusieurs Saints, déposer une couronne sur sa tête.
Près de mourir, il reçut la Communion des mains de Jésus-Christ.


San giuseppe darimatea a

Saints Joseph d’Arimathie 
et Nicodème

 

Martyrologe Romain : À Jérusalem, commémoraison des saints Joseph d’Arimathie etNicodème, qui recueillirent le corps de Jésus déposé de la croix, l’enveloppèrent d’un suaire et le déposèrent au tombeau. Joseph, originaire d’Arimathie et membre du Sanhédrin, homme bon et juste, disciple de Jésus, mais en secret, attendait le royaume de Dieu. Nicodème, lui, pharisien, notable parmi les juifs, était venu trouver Jésus pendant la nuit pour l’interroger sur sa mission et avait défendu sa cause devant les prêtres et les pharisiens qui voulaient l’arrêter.

 Beati martiri spagnoli lasallianiBx  Edmige (Isidore Primo Rodriguez), Amalius (Juste Zariquiegui Mendoza) et Valère-Bernard (Martien Herrero Martinez), Josefina Ventureta

 

Martyrologe Romain : À Almeira en Espagne, l’an 1936, les bienheureux martyrs Edmige (Isidore Primo Rodriguez), Amalius (Juste Zariquiegui Mendoza) et Valère-Bernard (Martien Herrero Martinez), frères des Écoles chrétiennes, victimes de la persécution déchaînée contre l’Église au cours de la guerre civile.

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Martyrs le 31 août 1936 à El Pinar de Lada, de Sama de Langreo

Le 28 octobre 2007, le card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, représentant le pape Benoît XVI, a présidé, à Rome, la Messe de béatification de 498 martyrs des “persécutions religieuses” de la guerre civile espagnole. Ces catholiques ont été tués dans diverses circonstances en 1934, 1936 ou 1937 ; parmi eux il y avait deux évêques, vingt-quatre prêtres, quatre cent soixante-deux religieux, trois diacres ou séminaristes et sept laïcs qui « versèrent leur sang pour rendre témoignage de l'Evangile de Jésus Christ…soient dorénavant appelés du nom de bienheureux et que leur fête soit célébrée chaque année le 6 novembre dans les lieux et selon les modalités établies par le droit. » (>>> Lettre du pape Benoît XVI).

Commémoration propre à l’Ordo Fratrum Praedicatorum :

Miguel, naît à San Julián de Quintana, près de Belmonte (Asturies) le 29 juin 1885, baptisé le 1er juillet ; enfant, il gardait les bêtes ; orphelin de père à 12 ans, un oncle prêtre l’initie aux études et à 14 ans l’inscrit comme externe à l’école apostolique de Corias ; il fait profession à Corias le 12 octobre 1902. 
On l’envoie étudier la philosophie à Padrón (La Coruña), la théologie à Salamanque, où il est ordonné prêtre le 18 juillet 1909. Il enseigne ensuite au collège de Vergara (Guipúzcoa) pendant 12 ans, apprécié par les collègues, les élèves et les parents. 
En 1923 il est nommé à Corias, puis à Salamanque, où il est maître des novices et des étudiants. En juillet 1929 il est recteur de Vergara, servant louablement la communauté pendant deux triennats. Ensuite il est nommé professeur à l’école apostolique de Corias. C’est là que le surprend la révolution. Il est incarcéré dans le couvent même avec d’autres religieux de la communauté ; après de terribles tortures, subies là et à Sama de Langreo, où il fut transféré avec d’autres religieux de la communauté le 19 août 1936.

José, naît à Bimenes, près de Nava (Asturies) le 9 novembre 1901, baptisé le 10. Orphelin de père quand il était enfant, il est élevé par son grand-père. À 11 ans il entre à l’école apostolique de Corias ; il fait profession le 11 novembre 1917, étudie la philosophie, puis la théologie à Salamanque ; prêtre le 6 juin 1925. Devient lecteur, nommé à l’école apostolique de Las Caldas de Besaya ; en 1926 il fait son service militaire à Larache, puis enseigne à Corias et à Salamanque. Il publie un Manuel sur la propriété, qui fut très remarqué, et écrivit des articles dans les revues La Vie Surnaturelle et La Science thomiste. Pour refaire ses forces à la fin de l’année scolaire 1935-36, on l’envoie à Corias, bien qu’il pressente qu’il va à la mort. Il subit la prison et le martyre dans les mêmes circonstances que le P. Miguel.

Isidro, naît à Campohermoso (León) le 15 mai 1909, baptisé le lendemain ; confirmé à Aviados (León) en 1914 ; élève à l’école apostolique de Corias en 1920 ; profession le 16 août 1926, études de philosophie. 
Il fait la théologie à Salamanque, est ordonné le 10 juillet 1932, célèbre sa première messe au sanctuaire Notre-Dame de Montesclaros (Santander) le 16 juillet 1932. Il finit ses études à Salamanque, il est nommé assistant du maître des novices et sacristain. Ensuite il est nommé professeur (de latin, rhétorique et histoire universelle) et procurateur à l’école apostolique de Corias.
Incarcéré avec d’autres religieux de la communauté dans le réfectoire des apostoliques ; puis emmenés à Sama de Langreo entre insultes, menaces, travaux forcés et coups fréquents. La conduite des religieux jusqu’à la mort fut très exemplaire, supportant avec une profonde humilité tous les malheurs, priant fréquemment le rosaire, se confessant, confessant leurs compagnons de captivité. Son cadavre fut jeté dans un puits de mine.

Pedro, naît à Mayorga de Campos (Valladolid) le 26 juillet 1902, baptisé le lendemain ; confirmé en 1906. De famille très pauvre, il travailla durement pour survivre dans son enfance, il ne put donc pas aller à l’école, il ne savait même pas lire. La fréquentation des moniales dominicaines de Mayorga fut déterminante pour sa vocation. Il entra au couvent de Corias comme frère coopérateur et prit l’habit le 31 mars 1935 ; il fut approuvé à l’unanimité pour faire sa profession religieuse, mais la révolution l’empêcha de la réaliser. Arrêté en qualité de religieux, il eut le même sort que ses compagnons déjà mentionnés.

Cristobal, né et baptisé à Abadiano (Vizcaya) le 11 juillet 1915, confirmé en 1919 ; enfant très pieux, il clarifie sa vocation au contact des moniales dominicaines d’Elorrio (Vizcaya).  En 1927 il entre à l’école apostolique de Las Caldas de Besaya (Santander) mais, devant la difficulté des études, il demande à devenir frère coopérateur ; profession à Saint Étienne de Salamanque le 9 décembre 1934. Nommé à Corias où, entre autres, il est chargé de la boulangerie ; les gens qui l’ont connu le tenaient pour un saint religieux, d’une extraordinaire exemplarité. Il subit prison, tortures et martyre avec ses compagnons.

Josefina, naît le 30 juillet 1885 à Sant Pol de Mar (Barcelone) ; baptisée le 5 août ; première communion le 23 mai 1897. Elle étudie au collège des dominicaines de l’Anunciata dans son village natal. Catéchiste, spécialement parmi les enfants pauvres, elle pensa entrer chez les Filles de la Charité, mais finalement entra en 1905 au monastère barcelonais de Montesión, aujourd’hui à Esplugues de Llobregat. Elle fut successivement infirmière, chantre, procuratrice, prieure et maîtresse des novices. 
Le 19 juillet 1936, avec les autres sœurs, elle dut quitter le monastère et trouver un refuge ; elle aurait pu se réfugier dans son village natal, dans sa famille, mais préféra rester avec les autres sœurs et s’occuper d’elles. Le matin du 31 août, elle fut arrêtée et soumise à un pénible interrogatoire de 12 heures ; ils exigeaient, entre autres, qu’elle révèle le domicile du chapelain et des autres sœurs, mais elle ne dénonça personne. À bout de force, elle s’écria à un moment donné : « Je n’en peux plus. Donnez-moi un peu d’eau, je brûle! » Ils la servirent, pour qu’elle continue à parler. À la nuit tombante, voyant dans la rue une automobile qui attendait pour l’emmener, elle demanda : « Si vous devez me tuer, pourquoi ne le faites-vous pas ici même? » Mais le martyre continua. Le lendemain on trouva son cadavre dans l’hippodrome. Elle avait 51 ans. C’est la première dominicaine espagnole contemplative béatifiée.

   

Date de dernière mise à jour : 2021-07-25