Passioniste de Polynésie

Bse Ascensión del Corazón de Jesús

Bse Ascensión del Corazón de Jesús

Vierge et co-fondatrice des
« Missionnaires dominicaines du Très Saint Rosaire »

 Ascensión del Corazón de Jesús, dans le siècle Florentina Nicol Goñi,dernière fille de Juan Nicol, commerçant de chaussures, et Agueda Goñi, naquit à Tafalla (Navarre, Espagne) le 14 mars 1868.  

Elle découvrit, encore enfant, sa vocation en fréquentant l’école des Dominicaines du Tiers Ordre à Huesca, où elle suivit des études.

 Le 22 octobre 1885, elle entra au noviciat de la communauté des religieuses de Santa Rosa de Huesca, puis elle devint enseignante dans l'école de la communauté.

En 1912, le gouvernement ferma l'école et Mère Ascension accepta de partir travailler avec les autres sœurs de la Communauté des Mères de Huesca dans la mission d’Urubamba y Madre de Dios, au Pérou à la suite de l'invitation missionnaire du Père dominicain Ramón Zubieta. Au Pérou, les religieuses espagnoles entrèrent dans la Communauté de Notre-Dame du Patrocinio de Lima, où la Mère Ascensión fut nommée prieure, malgré de nombreuses difficultés dues à l'intégration des nouvelles venues.

 En 1918, le Père Theissling, de l'Ordre des Frères prêcheurs, suggéra la fondation d'une nouvelle Congrégation, qui prit le nom de « Missionnaires dominicaines du Très Saint Rosaire », dont les premières constitutions furent approuvées le 27 septembre et qui fut érigée le 5 octobre de la même année à Lima. La Mère Ascensión en fut nommé Supérieure générale.

Le 25 mars de l'année suivante le Pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922) annexa l'Ordre à la Congrégation des Frères prêcheurs.

 L'inauguration du Collège de Sonsonete, au Salvador, marqua le moment de l'autonomie de la Congrégation qui accomplissait une œuvre remarquable d'éducation à une époque où le monde fut successivement tourmenté par la Guerre civile espagnole, la Deuxième Guerre mondiale et la révolution communiste en Chine.

 Au cours des années, la Congrégation prit la forme d'une institution internationale ; en 1926 elle accepta de diriger le Collège national de Cuzco, ainsi que diverses écoles et le Collège national d'Arequipa, jouant un rôle important dans l'éducation civile en plus de l'éducation religieuse. En 1932, l'appel missionnaire conduisit les sœurs de la Congrégation en Chine avec Mère Ascensión à leur tête, qui se rendit dans ce pays à plusieurs reprises. Lors du troisième Chapitre général celle-ci fut à nouveau élue supérieure générale, mais quelques temps plus tard se déclara la maladie qui devait la conduire à la mort.

Elle s'éteignit à Pampelune le 24 février 1940, entourée d'une grande réputation de sainteté.

 Ascensión del Corazón de Jesús a été béatifiée le 14 mai 2005, dans la basilique de saint Pierre à Rome, par le Card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, qui représentait le Pape Benoît XVI.

Lors de la béatification de Mère Ascensión del Corazón de Jesús, la Congrégation comptait 785 religieuses dans 21 pays des cinq continents.

Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).

http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20140224&id=14674&fd=0

Fleurs blanchesl 1

 La Bienheureuse Ascensión du Coeur de Jésus est l'une des grandes missionnaires du siècle dernier. Dès sa jeunesse, elle conçut sa vie comme un don au Seigneur et à son prochain et elle ne voulut appartenir à aucun autre qu'à Dieu, auquel elle se consacra comme moniale dominicaine dans le monastère de Santa Rosa de Huesca, en Espagne. Elle seconda sans réserves le dynamisme de la charité, que l'Esprit Saint insuffle en ceux qui lui ouvrent leur coeur.

Son premier domaine d'apostolat fut l'enseignement dans le collège jouxtant le monastère. Les sources des témoins s'en souviennent comme d'une excellente éducatrice, gentille et forte, compréhensive et exigeante.

Mais le Seigneur avait des projets différents pour elle. A l'âge de quarante-cinq ans il l'appela à devenir missionnaire au Pérou. Avec un enthousiasme juvénile et une totale confiance dans la Providence, elle quitta sa patrie et se consacra à l'évangélisation du monde, commençant par le continent américain. Son oeuvre fut tellement généreuse, vaste et efficace qu'elle laissa une empreinte profonde dans l'histoire missionnaire de l'Eglise. Elle collabora avec l'Evêque dominicain, Ramon Zubieta, à la fondation des Soeurs missionnaires dominicaines du Très Saint Rosaire, dont elle fut la première supérieure générale. Sa vie missionnaire fut riche de sacrifices, de renoncements et de fruits apostoliques. Elle sema largement et elle obtint une récolte abondante. Elle effectua de fréquents voyages au Pérou, en Europe et arriva même en Chine. Elle mêlait le tempérament d'une lutteuse courageuse et inlassable, avec celui d'une douceur maternelle capable de conquérir les coeurs. Enracinée dans la charité du Christ, elle exerça avec tous le charisme de la maternité spirituelle. Soutenue par une foi vive et une fervente dévotion au Sacré-Coeur de Jésus et à la Madone du Rosaire, elle se consacra au salut des âmes jusqu'à se sacrifier elle-même. Elle exhortait souvent ses filles à en faire tout autant, leur disant que l'on ne sauve pas les âmes sans se sacrifier soi-même. Elle aspira à une charité toujours plus pure et intense et, pour cette raison, s'offrit comme victime à l'Amour miséricordieux de Dieu.

 Homélie du Cardinal José Saraiva Martins

 

Date de dernière mise à jour : 2021-07-04