Passioniste de Polynésie

Sainte Agathe

Ste Agathe 1

Historique

Particulièrement honorée à en Italie, sainte Agathe était célèbre dans toute la chrétienté occidentale parce qu'elle est citée au canon de la messe. On attribue au pape saint Damase la composition d'une hymne en son honneur, saint Ambroise de Milan et le saint pape Gélase composèrent une préface particulière pour le jour de sa fête, saint Jérôme en fit mention dans son lectionnaire et saint Augustin en parla dans ses soliloques. Sainte Agathe était dans le calendrier de Carthage (VI° siècle) et dans tous les martyrologes latins et grecs.

Fêtée d'abord au 12 juillet, elle passa au 5 février, réputé jour anniversaire de son martyre où, après plusieurs jours de prières et de pénitences faites par les habitants de Catane menacés d'incendie, cessa une éruption de l'Etna.

Lors de l'irruption de l'Etna, les habitants de Catane étaient allés chercher le voile qui recouvrait le tombeau de sainte Agathe pour le porter en procession autour de la cité, et la coulée de lave s'était arrêtés aux portes de la ville.

En France, au Moyen-Age, on la trouve dans les litanies populaires des saints, dont une, au XV° siècle, la met au nombre des saints auxiliaires : Saint Blaise, glorieux martyr, avec madame sainte Agathe, garde mon âme au départir du corps, que l'enfer ne l'abatte ; une autre litanie du XIII° siècle disait : Sainte Agathe, vierge pucelle, qui souffris en ta mamelle, tu y souffris pour Dieu amour, prie pour moi notre Seigneur ; tandis qu'ailleurs on l'invoquait ainsi : Sainte Agathe, vierge piteuse, qui souffris peine douloureuse pour Jésus-Christ en ta poitrine, prie Dieu qu'il me donne son amour fine.

A Paris, en l'église Saint-Merry on exposait un riche reliquaire rond, en argent, offert la reine Isabeau de Bavière, les reliques venaient de la collégiale de Champeaux qui les avaient échangées contre des reliques de saint Merry ; il fut détruit par les révolutionnaires mais les reliques qui échappèrent à la profanation, sont encore à Saint-Merry. 

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Ste Agathe

Vierge et martyre 
(† 251)

 Deux villes de Sicile, Palerme et Catane, se disputent l'honneur d'avoir donné naissance à sainte Agathe ; ce qui est certain, c'est qu'elle fut martyrisée à Catane, sous l'empereur Dèce.

 Dénoncée au préteur Quintianus, comme chrétienne, Agathe lui fut amenée. La beauté de la jeune fille le séduisit ; il conçut pour elle une passion criminelle et crut venir à bout de son dessein en la remettant aux mains d'une femme débauchée, nommée Aphrodisia. Celle-ci employa son art et son artifice afin de séduire Agathe, sans pouvoir y réussir ; et après un mois de tentatives, elle s'en fut trouver le préfet pour lui annoncer l'inutilité de ses efforts.

 Le juge alors fit comparaître la servante du Seigneur devant son tribunal.

« Qui es-tu ?

Je suis noble et d'une illustre famille, toute ma parenté le fait assez connaître.

Pourquoi donc suis-tu la chétive condition des chrétiens ?

Parce que la véritable noblesse s'acquiert avec Jésus-Christ dont je me dis la servante.

Quoi donc ! Sommes-nous dégradés de noblesse pour mépriser ton Crucifié ?

Oui, tu perds la véritable liberté en te faisant esclave du démon jusqu'au point d'adorer des pierres pour lui faire honneur. »

 Afin d'apprendre à la jeune fille à mieux parler, Quintianus la fit frapper sur la joue, et commanda qu'on la conduisît en prison, lui disant qu'elle eut à se préparer à renier Jésus-Christ ou à mourir dans les tourments. Le lendemain, le juge essaya de gagner Agathe par des promesses, mais il la trouva inébranlable, et ses réponses excitèrent tellement la rage du persécuteur, que, sur son ordre, on lui arracha un sein. Elle dit à Quintianus : « N'as-tu pas honte, ô cruel tyran, de me faire souffrir de cette façon, toi qui as sucé ta première nourriture du sein d'une femme ? »

 Quand elle fut rentrée dans la prison, où le préfet avait défendu de lui rien donner, saint Pierre lui apparut et la guérit au nom du Sauveur ; la Sainte s'écria : « Je vous rends grâces, ô mon Seigneur Jésus-Christ, de ce qu'il vous a plu de m'envoyer votre Apôtre afin de guérir mes plaies et de me rendre ce que le bourreau m'avait arraché » et la prison fut remplie d'une si éclatante lumière que les gardiens s'enfuirent épouvantés, laissant les portes ouvertes. 

Les autres prisonniers conseillaient à Agathe de prendre la fuite, mais elle répondit : « Dieu me garde de quitter le champ de bataille et de m'enfuir en voyant une si belle occasion de remporter la victoire sur mes ennemis. »

 Quatre jours après, Agathe fut ramenée devant le juge qui, la voyant saine et sauve, fut rempli d'étonnement ; sa rage n'en devint que plus grande. Par son ordre, on roula Agathe sur des têts de pots cassés et sur des charbons, en même temps que l'on perçait son corps de pointes aiguës. Pendant ce supplice, un tremblement de terre survint, et les principaux ministres de la cruauté de Quintianus furent écrasés. La ville, épouvantée, vit là un châtiment du Ciel, et le persécuteur, craignant qu'on ne lui enlevât sa victime, se hâta de la renvoyer en prison. Quand elle y fut rentrée, Agathe dit : « Ouvrez, Seigneur, les bras de votre miséricorde, et recevez mon esprit qui désire vous posséder avec tous les transports d'amour dont il est capable » et en achevant ces mots elle expira.

 Aussitôt que la nouvelle de cette mort se fut répandue, toute la ville accourut pour honorer les restes de sainte Agathe, et au moment où on voulut la mettre dans le tombeau, cent Anges, sous la figure de jeunes hommes, apparurent, et au front d'Agathe inscrivirent ces mots : « C'est une âme sainte ; elle a rendu un honneur volontaire à Dieu et elle est la rédemption de sa patrie. » Quintianus, de son côté, était parti pour se mettre en possession des biens de la servante de Dieu, mais au passage d'une rivière, un cheval le mordit au visage et un autre, à coups de pieds, le précipita dans l'eau où il se noya.

 La dévotion à sainte Agathe ne tarda pas à se répandre partout, mais nulle part elle ne fut plus honorée qu'à Catane. Plusieurs fois sa protection a sauvé cette ville des éruptions de l'Etna, et pour cela il suffisait aux habitants de donner, comme barrière aux torrents de lave qui descendaient de la montagne, un objet qui avait touché le corps de la Sainte. 

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Agathe3Vierge, Martyre
+ 251

 Les villes de Palerme et de Catane en Sicile se disputent l'honneur d'avoir donné au monde une Sainte aussi célèbre : mais cette dispute n'intéresse guère ceux qui, en imitant ses vertus et en implorant sa protection,travaillent à devenir un jour ses concitoyens dans le ciel. Tout le monde s'accorde à dire qu'elle reçut la couronne du martyre à Catane, en 251, durant la persécution de Dèce, ce prince étant consul pour la troisième fois. Quoique issue d'une maison noble et illustre, elle s'était consacrée à Dieu dès ses tendres années, et avait généreusement triomphé de tous les assauts qui furent livrés à sa chasteté. Quintien, homme consulaire, instruit de la beauté et des immenses richesses d'Agathe, se flatta qu'il pourrait satisfaire son impudicité et son avarice par le moyen des édits que l'Empereur avait portés contre les Chrétiens ; il ordonna donc qu'on se saisît de sa personne, et qu'on la conduisît devant son tribunal à Catane. La jeune vierge se voyant livrée aux persécuteurs, fit cette prière : « Jésus-Christ, souverain Seigneur de toutes choses, vous voyez, mon cœur, vous savez quel est mon désir ; soyez le seul possesseur de tout ce que je suis. Vous êtes mon pasteur, ô mon Dieu ! et je suis votre brebis rendez-moi digne de vaincre le démon. » Elle ne cessa le long du chemin de demander, avec la plus vive instance, le courage dont elle avait besoin pour confesser sa foi. Lorsqu'elle fut arrivée, Quintien la fit remettre entre les mains d'une méchante femme nommée Aphrodisie, qui vivait, ainsi que ses filles, dans un libertinage public. Il est aisé de juger des épreuves que la vertu de notre Sainte eut à souffrir mille morts lui auraient paru plus supportables que la situation terrible où elle se trouvait. Cependant elle ne perdait point courage ; elle se confiait en la bonté de Dieu, qu'elle implorait continuellement avec des torrents de larmes. Sa prière fut exaucée; sa chasteté ne reçut aucune atteinte durant le mois qu'elle passa dans la maison d'Aphrodisie.

Quintien, informé de la constance d'Agathe, la fit amener devant lui. Toute la réponse qu'il put tirer d'elle dans le premier interrogatoire, fut que la vraie noblesse et la vraie liberté consistaient à servir Jésus-Christ. Le juge, irrité de sa fermeté, ordonna qu'on la reconduisît en prison, après qu'on lui eût meurtri le visage de soufflets. Elle y entra avec joie, en recommandant à Dieu le succès du combat qu'elle était sur le point de soutenir pour sa gloire. On la ramena le lendemain devant le juge, qui trouvant en elle le même courage, la fit étendre sur le chevalet, où elle souffrit la plus horrible question. Quintien furieux de se voir vaincu par la patience héroïque de la Sainte, commanda qu'on la tourmentât longtemps aux mamelles, et puis qu'on les lui coupât. Une cruauté aussi inouïe lui attira ce juste reproche de la part d'Agathe : « Cruel tyran, ne devrais tu pas rougir de me faire cette injure, toi qui as sucé les mamelles de ta mère ? » Le juge la renvoya ensuite en prison, avec défense de panser ses plaies, et de lui donner aucune nourriture : mais le Seigneur se joue des pensées des hommes ; il daigna lui-même être son médecin. Saint Pierre lui étant apparu dans une vision, la consola, guérit ses plaies, et remplit le cachot d'une lumière éclatante.

Quatre jours après, Quintien l'envoya chercher ; et sans être touché d'une guérison si miraculeuse, il la fit rouler toute nue sur des morceaux de pots cassés, mêlés avec des charbons ardents. Quand elle eut souffert ce supplice, il ordonna qu'elle fût remise en prison. Agathe y étant arrivée, adressa cette prière au Dieu des martyrs et à l'époux des vierges : « Seigneur mon Dieu, vous m'avez toujours protégée dès le berceau. C'est vous qui avez déraciné de mon cœur l'amour du monde, et qui m'avez donné la patience nécessaire pour souffrir ; recevez maintenant mon esprit. » Elle expira en finissant cette prière. Son nom, qui a été inséré dans le canon de la messe, se trouve dans le calendrier de Carthage, qui est de l'an 530, et dans tous les martyrologes des Grecs et des Latins. Vers l'an 500, le Pape Summaque fit bâtir une église de son nom sur la voie Aurélienne, près de Rome. Saint Grégoire-le-Grand enrichit de ses reliques une église de Rome qu'il avait purgée de l'impiété arienne ; cette église avait été rebâtie, en 460, par Ricimer, général de l'empire d'Occident. En 726, Grégoire II en fit élever une nouvelle sous l'invocation de la même Sainte. Clément VIII la donna à la congrégation de la doctrine chrétienne. Saint Grégoire-le-Grand mit des reliques de sainte Agathe dans l'église du monastère de saint Etienne ; mais la plus grande partie de ce précieux trésor resta à Catane jusque vers l'an 1040, qu'il fut transféré à Constantinople. On l'a depuis rapporté à Catane, comme nous l'apprenons de Maurice, évêque de cette ville, lequel a écrit l'histoire de cette translation arrivée de son temps. Les éruptions du mont Etna, qui menaçaient Catane d'une ruine prochaine, ont été plusieurs fois arrêtées par le voile de sainte Agathe, que l'on portait en processionLes Maltois qui honorent la même Sainte comme leur patronne, furent redevables de leur salut à son intercession, lorsque les Turcs les attaquèrent en 1551.

Sainte Agathe sanctifia ses souffrances, et rendit son sacrifice complet, par une parfaite pureté d'intention qui avait détruit en elle l'amour des créatures, pour y substituer celui du Créateur. C'est par le moyen de cette vertu que nous ferons de toutes nos croix, et même de toutes nos actions, autant de sacrifices agréables au Seigneur. Je dis nos croix, parce qu'il n'y a point d'état qui n'ait les siennes. Est-il un homme en effet qui n'ait souvent à souffrir dans son âme ou dans son corps, qui ne soit exposé à des contretemps fâcheux, à des reproches, à des humiliations ? Si nous n'aimons a souffrir que quand nous avons des témoins de notre patience, ou si, après avoir soutenu courageusement de rudes épreuves, nous nous laissons déconcerter par la plus légère contradiction, c'est une preuve évidente que nous ne sommes point encore morts à nous-mêmes, et que nous ne possédons point encore la véritable pureté d'intention, dont le propre est d'anéantir en nous tout ce qui n'est pas de Dieu. Au lieu de chercher à disparaître entièrement aux yeux des hommes, nous mettons notre complaisance dans ce qu'ils estiment grand. Rien de plus beau en apparence que les protestations de fidélité que nous faisons à Jésus-Christ. A nous entendre, nous serions prêts, s'il le fallait, à mourir pour lui : mais que penser de toutes ces protestations, quand nous les comparons avec cette excessive sensibilité qui se révolte à la vue de la plus petite épreuve ? Trouve-t-on beaucoup d'âmes qui, dans leurs peines, ne veuillent avoir que Dieu pour témoin et pour consolateur, qui fuient avec soin les dignités et les distinctions, pour vivre totalement inconnues au monde, qui supportent patiemment les humiliations , dans la seule vue de plaire à Dieu ? Ce n'est qu'à de telles âmes qu'il appartient de s'écrier avec sainte Agathe : « Soyez, ô mon Dieu, le seul possesseur de tout ce que je suis. »

SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction : Jean-François Godescard.

http://nouvl.evangelisation.free.fr/agathe_de_catane.html

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«Celui qui voudra sauver sa vie la perdra»

Aujourd'hui nous fêtons la mémoire de sainte Agathe, vierge probablement martyrisée durant la persécution de Dèce. Notre instinct nous pousse à nous protéger, à fuir la douleur et la mort. Sauf exceptions curieuses, tous nous tenons à la vie. Et à trop vouloir la sauver, bien souvent nous la perdons. Pour vraiment sauver notre vie, il faut —apparemment— la perdre. Beaucoup de gens sont morts en combattant pour défendre les autres. Beaucoup de missionnaires et de volontaires ont donné leur vie en travaillant pour la justice et pour annoncer le message de Jésus. Ils n’ont pas perdu leur vie: ils l’ont gagnée!

Telle est la loi du chrétien. Telle est la conséquence du fait de suivre Jésus. Si quelqu’un veut être son disciple, Il nous l’a clairement fait savoir: «qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive» (Lc 9,23). Il n’est pas possible d’être en même temps “chrétien” et pantouflard et égoïste. Un bon père, une bonne mère savent qu’il leur revient de “donner leur vie” pour leurs enfants: nuits de veille, sacrifices, efforts, travail, patience… C’est cela être chrétien: être disposé à donner sa vie à tout instant.

C’est ce qu’avait compris sainte Agathe, qui naquît en Sicile au IIIe siècle. Il n’était pas possible de concilier le fait de suivre Jésus avec décision et, en même temps, de répondre aux sollicitations du gouverneur, qui tâchait de l’obliger à renoncer à sa promesse de virginité. Agathe, jeune fille chrétienne, reçut de dures et cruelles menaces de mort. Mais elle avait déjà bu aux sources de l’Évangile: «Celui qui voudra sauver sa vie la perdra» (Lc 9,24). Et elle demanda la force au Seigneur pour ne pas succomber.

Il n’est pas facile aujourd’hui de résister aux appels de la société à une vie facile, commode et sans engagements. On nous promet un “salut” qui ne viendra jamais. On nous trompe. Comme sainte Agathe, nous devons nous aussi prier aujourd’hui avec le Psaume: «Garde-moi comme la prunelle de tes yeux, à l’ombre de tes ailes cache-moi de ces impies qui m’accusent, de ces ennemis acharnés qui m’encerclent» (Ps 17, 8-9).

Abbé Jesús VEGA Mesa (San Antonio Abad de Tamaraceite, Espagne)

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Sainte agathe 11POUR LA FÊTE DE STE AGATHE

C'est la commémoration annuelle de la sainte martyre qui nous a tous rassemblés ici, vous le savez, vous qui m'écoutez. Martyre ancienne et même toute première, si l'on considère son magnifique combat ; mais martyre contemporaine, puisqu'elle semble triompher par un combat actuel, si l'on considère les miracles qui chaque jour la couronnent et augmentent son éclat.

Elle est vierge parce que le Verbe du Dieu immortel (mais qui a connu la mort dans sa chair à cause de moi), parce que le Fils inséparable du Père l'a engendrée selon la parole de Jean le Théologien : Tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.

C'est donc cette vierge qui vous a invités à notre religieux banquet, elle qui a été fiancée à un époux unique, le Christ, pour employer les expressions de l'Apôtre Paul, et sa comparaison avec l'union conjugale.

Par la lumière de la connaissance, par la couleur du sang de l'Agneau véritable et divin, cette vierge embellissait et rougissait ses lèvres, ses joues et sa langue ; bien davantage, par l'attention continuelle de son esprit, elle méditait et contemplait sans cesse la mort de son époux passionné, comme s'il venait tout juste de répandre son sang. Ainsi la robe dont la revêtait son martyre portait la marque ineffaçable du sang du Christ, dont la pourpre l'imprégnait alors profondément ; en outre, elle voulait communiquer à la postérité les trésors de son éloquence virginale avec tout son charme délicat, par un jaillissement intarissable de paroles.

Comme le dit son nom qui signifie « bonne », Agathe est véritablement bonne, puisqu'elle appartient à Dieu ; c'est par Dieu, la source de toute bonté, qu'elle a été accordée, c'est par sa libéralité qu'elle a été donnée à son Époux et par suite à nous-mêmes, en nous faisant communier au bien.

Qu'y a-t-il de plus bienfaisant que le souverain bien ? Que peut-on découvrir qui mérite davantage d'être loué que sainte Agathe ?

La bonté de sainte Agathe correspond à son nom et à sa réalité même ; sainte Agathe, à cause de ses hauts faits, se distingue par son bon renom, et son nom même signale ses exploits ; sainte Agathe, qui déjà par son nom invite tous les hommes à venir à elle, les instruit encore par son exemple : que tous, sans attendre, s'élancent avec elle vers le vrai bien, qui n'est autre que Dieu.

HOMÉLIE DE S. MÉTHODE DE SICILE

 

 

Date de dernière mise à jour : 2018-02-09