Passioniste de Polynésie

Bse Élisabeth Picenardi

Beata elisabetta di mantova bartolomea picenardi

Servite de Marie

 Elisabeth (nom de baptême Bartolomea) naît à Crémone (en Lombardie) entre 1428 et 1430, de Leonardo Picenardi et Paola Nuvoloni.

 Peu après sa naissance, son père déménage avec sa famille à Mantoue pour être au service du marquis de Gonzague. Élisabeth est donc élevée dans cette ville. Elle demeure dans une maison proche de l’église Saint-Barnabé desservie par les frères Serviteurs de Marie de l’Observance. Elle a donc souvent l’occasion de rencontrer des membres de l’Ordre, ce qui sans aucun doute influence sa formation spirituelle de jeune fille.

 Comme son père voulait la marier à l’un des princes de la ville, Élisabeth, qui désirait garder la virginité, refuse ce mariage. À l’âge de vingt ans, elle se consacre à Dieu et revêt l’habit des mantelées, comme on disait alors. D’abord, dans la maison paternelle, elle mène une vie quasi religieuse. Puis, à la mort de son père, elle va vivre chez sa sœur Orsina. Jusqu’à sa mort, elle demeure chez elle, non loin de l’église des Servites, dans une cellule qui lui était réservée.

 Élisabeth rend témoignage par son amour de la Vierge Marie, sa chasteté, sa pénitence, son esprit de prière et son amour de l’eucharistie.

Elle est tellement attachée à la Mère du Christ qu’elle décide de garder la virginité à son exemple. Dans sa dernière agonie, elle remercie Dieu et la Vierge de mourir en ayant gardé la virginité qu’elle estime tant. Bien qu’accablée de plusieurs maladies, elle s’impose de rudes pénitences, portant continuellement un cilice et une chaîne de fer.

 Dans la veille et la prière, elle attend le Christ, son Époux. Elle chante les louanges de Dieu et intercède pour le salut des hommes, en célébrant l’Office divin, répandu par les frères mendiants.

Contrairement à l’usage de son temps, elle communie souvent des mains du frère Barnabé de Mantoue. Vers la fin de sa vie, elle reçoit tous les jours le sacrement de pénitence.

 Sa réputation de sainteté se répand si bien que ses concitoyens viennent la consulter. Leur ayant souvent obtenu des faveurs de Dieu par l’intercession de notre Dame, elle est considérée comme leur porte-parole auprès de la Mère de Dieu.

Plusieurs jeunes filles suivent son exemple et imitent son mode de vie. Elles constitueront plus tard un groupe du Tiers-Ordre régulier.

 Favorisée du don de prophétie, Élisabeth prédit le jour et l’heure de sa mort. Avant de s’en aller vers le Seigneur, raconte l’auteur de sa Legenda, alors qu’elle souffre de violentes douleurs, on la voit réconfortée comme par une vision de Jésus et de sa Mère et par une musique céleste.

 Elle manifeste de diverses manières son amour de l’Ordre. En particulier, un an avant sa mort, le 19 février 1468, elle lègue par testament aux frères du couvent Saint-Barnabé le bréviaire dont elle se servait pour célébrer la louange divine et une somme de 300 ducats.

D’abord enseveli dans l’église Saint-Barnabé, son corps est transféré au village de Tordei Picenardi, dans la région de Crémone, après la destruction du couvent.

En 1804, le pape Pie VII accorde à tout l’Ordre des Servites la faculté de célébrer la messe et l’office de la bienheureuse.


Source principale : servidimaria.org (« Rév. x gpm »). 

http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20140219&id=14654&fd=0

 

Date de dernière mise à jour : 2021-07-04