Passioniste de Polynésie

BX Guillaume Joseph CHAMINADE

Guillaume chaminade 001
Prêtre, fondateur, Bienheureux
1761-1850

“Le Père Chaminade exerça les vertus de manière héroïque”, déclara le Père David Fleming, S.M., supérieur de la Société de Marie. “Il fut un héros de la foi et du courage. Il aura fallu 150 années après sa mort pour obtenir cette reconnaissance publique, mais il était homme d’humilité et de grâce, grâce dont la source n’était autre que sa vocation d’être le missionnaire de Marie.”

Fils d’un marchand de tissus, cadet de 15 enfants, Chaminade est né en 1761 à Périgueux, et fut ordonné prêtre en 1785. Une douzaine d’années plus tard, au plus fort de la Révolution française, il refusa de prêter le serment de fidélité à la constitution civile, imposé alors au clergé. En cachette, à l’ombre de la guillotine, il continuait son ministère pendant ce “règne de la Terreur” et finit par s’exiler en Espagne pour une durée de trois ans.

“Chaminade ne quitta pas Bordeaux au cours de la période de terreur. Si les autorités avaient réussi à le débusquer, il aurait été déporté ou guillotiné”, voilà ce qu’écrivait le Père Vincent Vasey, S.M., ancien professeur de droit à l’Université de Dayton, en 1984, à l’occasion du 134e anniversaire de la mort de Chaminade. Et de poursuivre : “En ses vieux jours Chaminade nota que par moments rien qu’une planche le maintenait à l’abri de la guillotine. Chaque fois qu’il passait Place de la Nation, il pouvait voir l’emplacement où le sang versé par des prêtres et d’autres dégouttait du couperet de la guillotine. Et lorsqu’il passait près de la forteresse de Ha, il était bien conscient que des prêtres s’y trouvaient emprisonnés.”

Comment Chaminade parvint-il à survivre ? “Sa servante Marie Dubourg le cacha sous un cuveau de lessive alors que la police le cherchait. Avec audace elle se servit du cuveau pour servir des boissons aux gendarmes”, comme l’écrit Vasey. “D’autres fois, Chaminade se retirait dans des cachettes souterraines, une fois par exemple dans une cave servant de réserve de fruits. Une fois, il n’eut pas le temps de se cacher et dut alors chercher refuge dans un bosquet de pins. Il lui arrivait de parcourir les rues habillé en rétameur pour porter les sacrements aux fidèles.”

Ayant reçu l’ordre de quitter la France en 1797, Chaminade transforma le temps d’exil en période de renouveau spirituel. Alors qu’il priait au sanctuaire marial de Notre-Dame du Pilar à Saragosse en Espagne, Chaminade eut comme la “vision” d’une congrégation religieuse nouvelle, qui puiserait son inspiration auprès de Marie, la mère de Jésus. Le Père Chaminade se mit à former des communautés chrétiennes d’hommes et de femmes, orientées vers le service d’autrui (des congrégations) comme moyen de rechristianiser la France. Certains membres des congrégations ont fini par former le noyau de deux instituts religieux : pour femmes, les Filles de Marie Immaculée (fondées par Adèle de Batz de Trenquelléon en collaboration avec Chaminade en 1816) et pour hommes, la Société de Marie (fondée en 1817). La Société de Marie s’implanta aux États-Unis en 1849 à Dayton, dans l’Ohio. Les sœurs marianistes se sont établies au Texas près de San Antonio à Somerset.

“Il était le missionnaire de Marie”, disait le Frère Donald Boccardi, S.M., directeur de l’Office de renouveau spirituel de la province marianiste de Cincinatti et membre d’un comité international qui prépare la béatification. “Il a fondé des congrégations religieuses, des communautés de prêtres, de frères, de sœurs et de laïcs, hommes et femmes, dont l’objectif serait de reconstruire l’Eglise catholique en France et d’éduquer la jeunesse. Dans cet esprit marianiste de collaboration il rassemblait des hommes et des femmes, des professeurs, des hommes d’affaires, des séminaristes, des prêtres et des représentants de toutes les classes.”

A ce jour, les Marianistes travaillent dans 34 pays dans l’enseignement secondaire et primaire, dans des universités et écoles techniques, dans des paroisses, des centres de renouveau, dans les missions et dans des œuvres de justice sociale. Aux Etats-Unis, ils ont fondé trois universités, l’Université de Dayton, (Dayton, Ohio), la St. Mary’s University (San Antonio, Texas) et l’Université Chaminade (Honolulu, Iles Hawaï)

Chaminade décéda le 22 janvier 1850. Un monument majestueux, surmonté par une statue de la Vierge Immaculée, indique la tombe de Chaminade à Bordeaux.

http://www.psaumes.info/?p=19

http://nouvl.evangelisation.free.fr/guillaume_chaminade.htm

  

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 Chaminade

fondateur des Marianistes ( 1850)

Prêtre réfractaire à la Constitution civile du clergé que voulait imposer la Révolution française, il s'exila en Espagne et c'est à Saragosse, aux pieds de Notre-Dame del Pilar qu'il reçut sa vocation de rechristianiser la France. Pour cela il fonda la famille marianiste, religieux et religieuses

Martyrologe romain

"La béatification, durant l'année jubilaire, de Guillaume-Joseph Chaminade, fondateur des marianistes, rappelle aux fidèles qu'il leur appartient d'inventer sans cesse des manières nouvelles d'être témoins de la foi, notamment pour rejoindre ceux qui sont loin de l'Eglise et qui n'ont pas les moyens habituels de connaître le Christ. Guillaume-Joseph Chaminade invite chaque chrétien à s'enraciner dans son Baptême, qui le conforme au Seigneur Jésus et lui communique l'Esprit Saint.
L'amour du Père Chaminade pour le Christ, qui s'inscrit dans la spiritualité de l'Ecole française, le pousse à poursuivre inlassablement son œuvre par des fondations de familles spirituelles, dans une période troublée de l'histoire religieuse de France. Son attachement filial à Marie l'a maintenu dans la paix intérieure en toute circonstance, l'aidant à faire la volonté du Christ. Son souci de l'éducation humaine, morale et religieuse est pour toute l'Eglise un appel à une attention renouvelée pour la jeunesse, qui a besoin tout à la fois d'éducateurs et de témoins pour se tourner vers le Seigneur et prendre sa part dans la mission de l'Eglise."
Béatification de 5 serviteurs de Dieu, homélie de Jean-Paul II, 3 septembre 2000. 
- Un enfant du pays, né à Périgueux, le 8 avril 1761... Lettre pastorale de Mgr Michel Mouïse à tous les catholiques du Périgord - A la suite des saints de chez nous 'osons la sainteté'
- site des Marianistes: qui est Guillaume-Joseph Chaminade?
- Bienheureux Guillaume-Joseph Chaminade (1761-1850) Passionné par l'éducation des jeunes, ce prêtre réfractaire a été à l'origine de la fondation de la famille marianiste. Jean Paul II l'a béatifié en 2000. Témoins - site de l'Église catholique en France

- "... C'est à la fois la Société de Marie et les Filles de Marie qui sont issues des Congrégations du Père Chaminade. La Chapelle de la Madeleine, telle une fontaine, a répandu la grâce dans toute la ville de Bordeaux et dans le Midi de la France. Actuellement encore, la Madeleine, dans la vieille ville basse de Bordeaux, constitue un centre de vie chrétienne. Chaminade décéda le 22 janvier 1850. Il fut enterré au cimetière des Chartreux à Bordeaux. En 1871 ses restes furent retirés du caveau des prêtres pour être déposés dans un grand espace carré où l'on dressa un monument en son honneur..." (diocèse de Bordeaux)
À Bordeaux, en 1850, le bienheureux Guillaume Chaminade, prêtre. À l’époque de la Révolution française, il exerça longtemps son zèle en cachette avec audace, il eut à cœur de rassembler les fidèles laïcs pour honorer la bienheureuse Vierge Marie et agir en faveur des missions étrangères et, pour cela, il fonda la Société de Marie et l’Institut des Filles de Marie Immaculée.

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10261/Bienheureux-Guillaume-Joseph-Chaminade.html

 

 

Date de dernière mise à jour : 2021-07-04