Passioniste de Polynésie

Saint Joseph

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St Joseph, époux de la bienheureuse Vierge Marie, confesseur

Évangile selon saint Matthieu. 1, 18-21. 
En ce temps-là : Marie, la mère de Jésus, ayant été fiancée à Joseph, il se trouva, avant qu’ils eussent habité ensemble, qu’elle avait conçu par la vertu du Saint-Esprit. ......

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Joseph, issu de la race royale de David, naquit à Bethléem. Il fut d’une condition modeste et gagna son pain comme simple ouvrier. Il avait sans doute déjà un certain âge quand il devint l’époux de la Mère de Dieu. Sa haute dignité se résume en ces mots : « Père nourricier de Jésus. » La Sainte Écriture ne raconte que peu de choses à son sujet. Elle nous dit seulement qu’il était « juste ». Elle indique par là qu’il s’acquitta fidèlement de son rôle sublime de gardien envers les deux plus grands trésors de Dieu sur la terre, Jésus et Marie. Les heures les plus amères de sa vie sont, sans doute, celles où il lui fallut douter de la fidélité de sa fiancée. Mais c’est justement dans le conflit entre ses droits et ses devoirs qu’il se montra grand. Il était nécessaire que cette souffrance, qui fait partie de l’œuvre rédemptrice, soit supportée en vue d’un grand bien : Joseph est le témoin le moins suspect de la naissance virginale du Rédempteur. Ensuite, dans l’histoire de la Rédemption, Joseph passe modestement au second plan. L’Écriture ne dit même rien de sa mort. Cependant, certaines indications nous font conclure qu’il était déjà mort au moment où commença la vie publique du Sauveur. Il eut la plus belle mort que puissent désirer les hommes : il s’endormit dans les bras de Jésus et de Marie. Sa vie fut humble et obscure. Il resta aussi humble et obscur, pendant des siècles, dans l’histoire de l’Église. Ce n’est que dans les temps modernes que l’Église l’a célébré avec solennité. Les honneurs liturgiques commencèrent à lui être rendus au XVe siècle, grâce surtout à sainte Brigitte de Suède et à saint Bernardin de Sienne. Sainte Thérèse travailla aussi beaucoup à promouvoir son culte. Il a aujourd’hui deux grandes fêtes : le 19 mars, on honore sa personne et la part qu’il prit à la Rédemption ; le troisième mercredi après Pâques, on honore son rôle de protecteur de l’Église. Pie IX, en effet, le proclama patron de l’Église universelle. Il est considéré aussi comme le patron de la bonne mort.

0319joseph2Homélie de saint Jérôme, Prêtre.

 Pourquoi n’est-ce pas seulement par une vierge, mais par une fiancée, qu’il est conçu ? D’abord, afin que par la généalogie de Joseph, celle de Marie fût constatée ; en second lieu, de peur qu’elle ne fût lapidée par les Juifs comme adultère ; en troisième lieu, pour que, fugitive en Égypte, elle eût un soutien en la personne de Joseph. Le Martyr saint Ignace ajoute une quatrième raison ; S’il est conçu par une fiancée, c’est, dit-il, pour cacher cet enfantement au démon, qui le croira le fruit, non d’une vierge, mais d’une épouse. 
R/. La mère de Jésus lui dit : Mon fils, pourquoi avez-vous agi ainsi avec nous ? * Voilà que votre père et moi, fort affligés, nous vous cherchions. V/.Mais il leur répondit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ignoriez-vous qu’il faut que je sois aux choses qui regardent mon Père ? * Voilà.

 « Avant qu’ils vinssent ensemble, il fut découvert qu’elle avait conçu du Saint-Esprit ». Personne ne le découvrit, sinon saint Joseph, aux regards duquel ne pouvait échapper rien de ce qui concernait sa future épouse. Quand il est dit : « Avant qu’ils vinssent ensemble », il ne s’ensuit pas qu’ils se soient unis plus tard : l’Écriture constate ce qui n’avait pas eu lieu. 
R/. Jésus descendit avec eux, et vint à Nazareth : * Et il leur était soumis. V/. Il avançait en sagesse, en âge et en grâce devant Dieu et devant les hommes. * Et. Gloire au Père. * Et.

 Mais Joseph, qui était un homme juste et ne voulait point la dénoncer, songea à la renvoyer sans éclat. « Si quelqu’un s’unit à une femme de mauvaise vie, il devient un même corps avec elle », et il est marqué dans la loi que non seulement ceux qui commettent le crime, mais les complices eux-mêmes du crime sont coupables. Comment donc Joseph, cachant le crime de son épouse, est-il appelé juste ? Mais c’est un témoignage en faveur de Marie ; car Joseph connaissant sa chasteté, et plein d’admiration pour ce qui se passe, cache, sous le voile du silence, l’événement dont il ne comprend point le mystère.

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Stjosephtravail

«Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse»

Aujourd'hui l'Église célèbre la solennité de Saint Joseph, époux de Marie. C'est comme une parenthèse dans l'austérité du Carême. Mais dans la joie de cette fête, rien ne nous empêche de pouvoir continuer à avancer dans le chemin de la conversion, propre des jours du Carême.

Joseph est bien celui qui, élevant son regard, s'efforce pour s'adapter au plan de Dieu. Et Joseph est bien aussi celui qui, regardant les autres, essaie toujours d'interpréter dans le bon sens toutes leurs actions afin de sauvegarder leur bonne renommée. C'est dans ces deux aspects de la bonté que Saint Joseph nous apparaît dans l'Évangile d'aujourd'hui.

Sur chacun de nous Dieu a un plan d'amour, car «Dieu est amour» (1Jn 4,8). Mais les difficultés de notre vie font que, parfois, nous ne sachions pas le découvrir. Et, en bonne logique, nous nous plaignons et nous refusons les croix que le Seigneur nous tend.

Il a dû être difficile pour Saint Joseph de voir que Marie «avant qu'ils aient habité ensemble, fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint» (Mt 1,18). Il avait décidé de la répudier, mais «en secret» (Mt 1,19). Mais, en même temps, «lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe» (Mt 1,20), lui dévoilant qu'il devait devenir le père légal de l'Enfant, il accepta immédiatement «et il prit chez lui son épouse» (Mt 1,24).

Le Carême est une bonne occasion pour découvrir ce que Dieu attend de nous, et renforcer notre désir de le mener à bien. Demandons au bon Dieu, comme nous le dirons dans la collecte de la Messe, «que les mérites de l'Époux de votre très sainte Mère soient notre secours, nous vous en prions, Seigneur». Qu'Il nous fasse avancer dans notre chemin de conversion tout en imitant Saint Joseph dans l'acceptation de la volonté de Dieu et l'exercice de la charité envers notre prochain. Et, en même temps, rappelons-nous que «toute la sainte Église est débitrice avec la Mère Vierge, car c'est à travers Elle que l'Église a reçu le Christ, mais, ensuite, Saint Joseph est celui qui mérite le plus notre remerciement et notre révérence» (Saint Bernardin de Sienne).

+ Mgr. Ramon MALLA i Call Evêque Emérite de Lérida (Lleida, Espagne)

 

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Texte de l'Évangile (Mt 13,54-58):

 Il alla dans son pays, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu'ils étaient frappés d'étonnement et disaient: «D'où lui viennent cette sagesse et ces miracles? N'est-il pas le fils du charpentier? Sa mère ne s'appelle-t-elle pas Marie, et ses frères: Jacques, Joseph, Simon et Jude? Et ses soeurs ne sont-elles pas toutes chez nous? Alors, d'où lui vient tout cela?». Et ils étaient profondément choqués à cause de lui. Jésus leur dit: «Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et dans sa propre maison». Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi.

«D'où lui vient tout cela?»

Abbé Xavier PARÉS i Saltor (La Seu d'Urgell, Lleida, Espagne)

Aujourd'hui nous célébrons la fête de saint Joseph ouvrier. C'est un jour de fête pour se reposer du travail quotidien, et nous célébrons la Fête du Travail. Les travailleurs et leurs syndicats ont l'habitude de profiter ce jour pour faire ses revendications dans une défense de leurs droits. L'Église nous propose, aujourd'hui, l'exemple de saint Joseph, le charpentier de Nazareth, qui a été un modèle de travail pour soutenir sa famille et pour développer son métier. C'est la forme normale de vivre dans ce monde, en gagnant le pain de chaque jour avec la sueur de notre travail. Les droits de l'homme nous disent que toute personne a le droit à un travail digne et bien rémunéré. Il est ainsi que nous nous acquittons de nos devoirs et nous gagnons le salaire auquel nous avons droit. Saint Ambroise dit que "c'est un homicide refuser à un homme le salaire dont-il a besoin pour vivre". Aujourd'hui, l'Église prie pour le monde du travail, pour que tout travailleur puisse accomplir ses devoirs et vivre avec dignité

Le même Évangile nous présente Jésus comme "fils du charpentier" (Mt 13,56), dans son village de Nazareth où il a été élevé et où il a vécu la plupart des années de sa vie terrestre. Malgré tout, les gens de Nazareth ne sont pas arrivés à connaître la personne de Jésus. On croyait qu'ils le connaissaient, mais ils ne savaient rien de Lui. Par cela, ils ne pouvaient pas s'expliquer d'où lui venaient la sagesse et le pouvoir de faire des miracles.

Et nous, les chrétiens: connaissons-nous Jésus ? Nous sommes aussi de son peuple, du peuple de Dieu, de l'Église, et il pourrait nous arriver comme aux habitants de Nazareth, qui ne le connaissaient pas suffisamment. Si de n'importe qui nous pouvons apprendre des choses positives et bonnes, beaucoup plus nous pouvons apprendre de Jésus de Nazareth. En écoutant l'Évangile de chaque jour c'est la manière comme nous connaissons et apprenons beaucoup de choses bonnes de Jésus. C’est ainsi que nous enrichissons notre vie et notre foi. Demandons-le à saint Joseph, qui si bien a su prendre soin et aimer Jésus.

Abbé Xavier PARÉS i Saltor (La Seu d'Urgell, Lleida, Espagne)

Neuvaine à Saint Joseph

 

Date de dernière mise à jour : 2019-04-29