Passioniste de Polynésie

Sainte Marie-Madeleine POSTEL

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Religieuse, Fondatrice, 1756-

 

Le 28 novembre 1756, au foyer de Jean Postel, cordier à Barfleur, naît une petite fille Julie. Dès son jeune âge, elle fait preuve d'une grande dévotion. A 12 ans, grâce à la générosité d'une paroissienne, elle part chez les bénédictines de Valognes. Jusqu'à 18 ans, elle y reçoit une solide culture générale et religieuse et le sens de la beauté pour Dieu.

Elle n'oublie pas ses origines modestes et revient à Barfleur et ouvre la Bretonne, une école pour les fillettes pauvres.

Elle a 33 ans quand éclate la Révolution. Elle découvre les exigences de sa vocation chrétienne. Elle veille sur les prêtres traqués et les aide à gagner l'Angleterre. Elle porte la communion aux malades, elle console, elle secourt.

" Vous formerez une communauté à travers de grandes tribulations", lui avait prédit en 1804, une petite fillette sur son lit de mort.

En 1805, Julie part à Cherbourg, elle souhaite fonder une communauté au service de la jeunesse abandonnée et des pauvres. Elle la place sous le patronage de la "Mère de Miséricorde". Les premières compagnes arrivent et le 8 juillet 1807, Julie prononce avec trois de ses compagnes ses vœux perpétuels. Désormais elle sera Mère Marie-Madeleine.

En 1811, elle est pendant six mois à Octeville-l'Avenel. Elle écrit à l'abbé Cabart de Cherbourg: " Je laisse et abandonne toutes mes affaires temporelles et spirituelles entre les mains de Dieu et dans les vôtres. Je me plonge dans la volonté de Dieu comme le poisson dans l'eau".

De septembre 1811 à 1832, "les pauvres filles de la Miséricorde" s'installent à Tamerville excepté un passage à Valognes en 1813/1814. C'est au cours de cette période qu'elle pense à la formation de "ses filles". Elle rédige les premières constitutions. Pendant 16 ans les sœurs font la classe, le catéchisme, vont secourir les pauvres. La congrégation s'épanouit.

De nouvelles recrues se présentent. Il faut chercher un autre asile. A 76 ans, elle le trouve: les ruines d'une abbaye bénédictine à Saint-Sauveur-le-Vicomte. " Dieu ne nous a pas appelées pour pleurer sur les ruines de son temple, mais pour le réédifier dans sa première splendeur. Si nous sommes fidèles, tout sera réparé".

"J'irai jusqu'au bout du monde pour gagner une âme à Dieu" . La bâtisseuse d'Eglise, en ses chrétiens surtout, Marie-Madeleine Postel a légué à ses filles le goût de travailler à l'édification de l'Eglise d'aujourd'hui.

Elle remet son âme à Dieu le 16 juillet 1846, elle avait 90 ans, après avoir témoigné toute sa vie de l'amour sans limite d'un Dieu trop fort souvent dépeint sous les traits d'un juge impitoyable. Elle est béatifiée en 1908 et canonisée le 24 mai 1925.

http://pagesperso-orange.fr/st-sauv/page/svte/svte5A.htm

 

http://nouvl.evangelisation.free.fr/marie_madeleine_postel.htm

 

Date de dernière mise à jour : 2021-07-04