Passioniste de Polynésie

Saint NOM de MARIE

saintnomdemarie.jpgFêté le 12 septembre

Prière

Oui, ô Marie ! votre nom sublime et admirable est sorti du trésor de la Divinité ; car c'est la sainte Trinité tout entière qui vous a donné ce nom au-dessus de tous les noms après celui de votre divin Fils, et qui l'a enrichi de tant de majesté et de puissance, qu'il faut que, par respect pour ce saint nom, dès qu'il est prononcé, tout genou fléchisse dans le ciel, sur la terre et aux enfers .

Richard de Saint-Laurent

 

separ app marieHistorique

La fête du Saint Nom de Marie, disparue aujourd'hui du calendrier liturgique, venait de la ville de Cuenca, en Espagne (Nouvelle-Castille), à qui elle fut concédée en 1513, sous le rite double. Un temps abrogée par saint Pie V (1570), la fête du Saint Nom de Marie fut rétablie par Sixte V (1585-1590) et assignée au 17 septembre. Réservée à Cuenca, au diocèse de Tolède, puis à toute l'Espagne, la fête du Saint Nom de Marie fut ensuite permise par Clément X au royaume de Naples (1671) ; le diocèse de Milan la célébra le 11 septembre et d'autres le 22 septembre. La fête du Saint Nom de Marie ne fut instituée à Rome qu'en 1683, par Innocent XI, en action de grâce pour la délivrance de Vienne assiégée par les Turcs (12 septembre 1683).

Tandis que la Hongrie se révoltait contre les Habsbourgs, les trois cent mille hommes des armées turques conduites par le grand vizir de Mehmed IV, Kara Mustapha Pacha, et guidées par le comte hongrois et protestant Tököly, bloquaient Vienne depuis le 14 juillet 1683. L'empereur Léopold I° (1640-1705) et son beau-frère, Charles de Lorraine, avaient déserté la ville où treize mille hommes attendaient sous le commandement du comte de Sarhenberg. Innocent XI qui eût voulu former une ligue catholique contre les Turcs, ne put compter que sur l'alliance de Jean III Sobieski  (1624-1696), roi de Pologne depuis 1674, que l'on joignit lors d'un pèlerinage à Chestokowa dont il partit le 15 août. Le dimanche 12 septembre 1683, Jean Sobieski servit la messe, communia, arma son fils chevalier et prit le commandement de l'armée catholique où, en plus de ses troupes polonaises, il y avait celles du duc de Lorraine et du prince de Waldeck ; « Aujourd'hui, s'écria-t-il, il y va tout ensemble de la délivrance de Vienne, de la conservation de la Pologne et du salut de la chrétienté entière ! » Puis, il se mit à la tête des coalisés et chargea en criant : « Non nobis, Domine, non nobis, sed nomini tuo da gloriam ! » Les Ottomans furent battus à Kahlenberg et, dans Vienne délivrée, Jean Sobieski vint se prosterner avec ses généraux devant la statue de Notre-Dame de Lorette vénérée dans l'église des Augustins où l'on chanta un Te Deum ; ce jour-là, on avait fait à Rome une grande procession suivie, malgré sa goutte,  par la pape ; le 24 septembre, le cardinal-vicaire prescrit des sonneries de cloches et des prières d'action de grâces et, le 25 novembre, un décret établissait la fête du Saint Nom de Marie et l'assignait au dimanche dans l'octave de la Nativité de la Bienheureuse Vierge.

Innocent XIII étendit la fête du Saint Nom de Marie à l'Eglise universelle en 1721. La fête du Saint Nom de Marie fut placée au 12 septembre par Pie X lors de la grande réforme du  Bréviaire romain[1]. La fête du Saint Nom de Marie a disparu lors de la réforme du calendrier par Paul VI (1969), mais lui a laissé une messe votive ce qu'a ratifié Jean-Paul II dans Les messes en l'honneur de la Vierge Marie, publié à Rome le 15 août 1986, où la vingt-et-unième messe est en l'honneur du saint Nom de Marie.


[1] Pie X : constitution apostolique « Divino afflatu », 1° novembre 1911.

http://missel.free.fr/Sanctoral/09/12.php

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ACTE DE CONSÉCRATION AU SAINT NOM DE MARIE
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En présence de Dieu tout-puissant, Père et Fils et Saint-Esprit, je vous reconnais O Très Sainte Vierge Marie, comme étant ma Mère céleste et ma Souveraine.
Par la profonde et émouvante opération que produit dans votre Coeur très pur, la parole du Verbe tout-puissant, votre Fils Jésus, qui, sur le point de mourir, vous fit mère de tous les hommes, je vous supplie, malgré ma misère et mes péchés, de daigner me reconnaître pour votre enfant et de me recevoir avec bonté pour votre serviteur ici sur terre et plus tard au ciel.
J'offre à la Bienheureuse Trinité les plus ardentes actions de grâce pour tous les dons qu'elle vous a octroyés, et je demande à Dieu de convertir tous les hommes afin que vous soyez glorifiée dans l'univers.
Dès cet instant, Très Sainte Mère, je vous consacre mon coeur, mon âme, et tout ce qui m'est de plus cher, et m'engage de défendre votre honneur.
Soyez, s'il Vous plaît, ma Souveraine Protectrice, et protégez-moi de toutes les embûches de ce monde. Demandez pour moi, à votre Divin Fils, de m'accorder les grâces qui me sont nécessaire pour l'aimer davantage, le vénérer davantage, le suivre jusqu'à mon dernier soupire et l'imiter aussi parfaitement que possible.
     Ainsi soit-il.

Prière : Très Sainte Vierge, Mère de Notre Seigneur Jésus-Christ, et Notre Mère, je viens à vos pieds implorer le secours de votre sainte protection, car... (exposez ici les motifs).
S'il Vous plaît, Très Sainte Vierge, présentez ma prière à votre Fils Jésus, en lui demandant d'exaucer mes voeux. Ainsi soit-il.

     Récitez un Pater Noster, un Ave Maria, et un Gloria

 

 

Date de dernière mise à jour : 2019-09-05