Feuille de semaine 2  La correction fraternelle

Dans notre vie chrétienne de tous les jours, nous sommes amenés à nous remettre en cause  dans notre relation avec Dieu et avec les autres, puisque le premier commandement de Dieu est de nous aimer les uns les autres comme Dieu nous aime.

Je regarde au fond de mon cœur : quelle est ma vraie relation aux autres ? Est-ce que je les aime ? Est-ce que je les reçois véritablement comme un frère et une sœur, que je peux aider sur le chemin de Dieu ? Est-ce que je les reçois comme un frère et une sœur qui peut m’aider  à grandir sur le chemin de Dieu ? 

 (Romains.13/8-ss)

Ai-je le courage de m’engager sur le chemin de la correction fraternelle ? Ou est-ce que je me dis «  Qui suis-je pour corriger l’autre ? »  Est-ce que moi-même je suis prêt (e) à me laisser corriger par l’autre ?

Matthieu 7/3 »

Je prends le temps de lire et de méditer la parole de Saint Paul aux Romains :

Matthieu 18,15-20

Je m’interroge :

 Démarche de frère à frère

Jésus ne veut pas la mort du pécheur, mais qu’il vive. Quand je vais à la rencontre de l’autre dans la correction fraternelle, ce n’est pas pour l’écraser ou régler mes comptes, mais au contraire pour le redresser dans le respect. La rencontre personnelle implique  la discrétion et l’amour fraternel qui excluent toute forme d’humiliation ou de vexation inutile. Dans ce genre de rencontre, quel est le fond de mon cœur ? Quelle est ma réelle motivation ?

Démarche avec une ou deux autres personnes

Quand j’en parle avec une ou deux autres personnes est-ce bien pour aider mon frère ou ma sœur en difficulté, ou est-ce pour régler un problème qui me choque et que je veux voir arrêter ?

 Est-ce vraiment l’amour qui est à l’origine de ma démarche ? Ou bien est-ce  un règlement de compte ?

Démarche communautaire

Quand je dois en référer à un responsable de l’Eglise, de paroisse ou de communauté : quelle est, là encore, le fond de mon cœur ? Est-ce réellement pour sauver le frère ou la sœur en  difficulté ou est-ce pour faire que la communauté rejoigne mon désir personnel de «  justice et de moralité ? Ai-je vraiment le désir de sauver ou est-ce que je souhaite me débarrasser  d’un  élément perturbateur ?

La mise à l’écart

Quel est le fond de mon cœur lorsqu’un frère ou une sœur se retrouve  rejeté par la communauté  ecclésiale ?  Est-ce jugement ? Soulagement d’être débarrassé d’un fauteur de trouble ? Est-ce tristesse de voir quelqu’un de rejeté ? Est-ce le désir de ne pas l’abandonner totalement mais de travailler encore à sa conversion pour son salut et sa réintégration dans la communauté ecclésiale ?

En fin de compte, Suis-je prêt(e) aimer comme Jésus ? A m’investir comme Jésus dans la relation fraternelle ?  ….

Je prends le temps de méditer la parole de Dieu  suivante :    Matthieu 5:23