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Passioniste de Polynésie

Honore ton père et ta mère

Affiche poster echelle vers le ciel

Ne pas respecter ses parents,
refuser de leur parler ,
de leur pardonner,
refuser de les aider ...

 Tout cela est péché
devant Dieu

Honore ton père et ta mère,
afin que se prolongent
tes jours sur la terre
que te donne
Yahvé ton Dieu

 

Quatrième commandement : Tu honoreras ton père et ta mère

« Honore ton père et ta mère, afin que se prolongent tes jours sur la terre que te donne Yahvé ton Dieu. »   (Dt 5, 16). 

Cette promesse du Seigneur peut surprendre, pourtant elle est en fait toute simple elle veut nous faire bien comprendre que plus nous serons en harmonie avec les autres notamment dans la famille plus nous serons sereins et en bonne santé donc nous aurons plus de chance de vivre longtemps. Cette parole nous montre aussi que la longue vie ou la vitalité d’un peuple est souvent fonction du climat qui règne dans les familles (cellules de base de toute vie communautaire). La vitalité de l’Eglise dépend aussi de cette harmonie et équilibre familiale, les parents étant généralement les premiers éducateurs de la foi, les premiers témoins de Dieu. 

?    Autorité Familiale

Ce commandement concerne le respect que nous devons avoir envers les différentes générations de nos familles. En effet sans nos parents et grands parents, nous ne serions pas là. Ils nous ont donné la vie ; et rien que pour cela ils ont le droit à notre respect.
L’Eglise en demandant d’honorer, veut dire accorder de l’importance et donc du respect. Ils méritent d’autant plus ce respect par leur travail et leur amour pour nous. 
Et même lorsque nous avons légitiment le droit de nous plaindre d’eux, ce commandement reste valide. Dieu nous demande l’amour et le pardon, et cela est valable pour nos parents encore plus que pour tout être humains extérieurs à notre famille, à qui nous ne devons rien … en tout cas pas d’être vivant. 
N’oublions pas que c’est Dieu qui a choisi ces parents pour nous et qui nous a choisis aussi pour eux.
Il est inévitable que lorsque l’enfant grandit, devenant adolescent puis adulte, des conflits de pensées et de priorités se font jour. L’autonomie n’est pas toujours facile à trouver et cela peut passer par bien des crises mais ne doit pourtant jamais occasionner une rupture définitive entre parents et enfants Cela n’est vraiment pas dans le plan de Dieu qui nous aime chacun personnellement et nous désire unis entre nous et unis en lui. 
La grande difficulté est généralement la question de l’autorité. Alors que l’enfant acceptait bien l’autorité parentale, l’adolescent qui veut s’affirmer de plus en plus se met à la contester d’où les heurts ; et les parents quant à eux, ont souvent bien du mal à laisser leurs enfants grandir et s’envoler hors du nid indépendamment d’eux. Chacun en ce domaine a donc un effort à faire. L’autorité parentale, ne doit s’exercer à plein que jusqu’à la majorité de l’adolescent, après, il doit être capable de prendre ses propres décisions, et si les parents sont encore là pour conseiller, ils ne le sont plus pour imposer et donner des ordres. Ce qui n’exclut pas que l’enfant même devenu adulte doive, dans l’amour tenir compte de l’avis de ses parents, au moins pour ne pas les blesser outre mesure.
N’oublions pas que l’autorité avant d’être un pouvoir est un service. C’est un service pour le bien de l’autre et non pour notre propre bien. Toute vraie autorité doit prendre racine dans l’écoute et la disponibilité à l’autre. Saint Paul nous adresse une exhortation très équilibrée:
 "Enfants, obéissez à vos parents, dans le Seigneur." "Et vous, parents, n'exaspérez pas vos enfants", mais éduquez les en vous inspirant du Seigneur (Ep 6, 1-4). 
On se rend bien compte là, combien ce commandement est difficile à vivre. L’amour est vraiment une grâce de Dieu et il faut la lui demander, et la lui demander sans cesse. (Voir enseignement sur la sainte famille) 

?    Autorité ecclésiale

On pourrait limiter ce commandement au cadre de la famille, mais on peut aussi l’étendre à nos prédécesseurs dans la foi. L’Eglise en effet est tributaire de toute une tradition apportée par tous les croyants qui nous ont précédés depuis la mort et la résurrection de Jésus. Cet apport n’est pas à rejeter sous prétexte de nouveauté et de concordance aux temps présents. 
Savoir recevoir l’enseignement de la tradition, de nos pères dans la foi, y adhérer non par une soumission servile mais par une adhésion réfléchie et volontaire voilà qui nous fait grandir dans le respect de ceux qui ont autorité dans l’Eglise. 
Ceux qui aujourd’hui dans l’Eglise exercent autorité, savent bien tout le dynamisme et la richesse de cette tradition. Les rencontrer, parler avec eux, réfléchir avec eux, ne peut que nous être bénéfique. Chacun dans l’Eglise a, à apporter sa pierre à l’édifice saint du Corps du Christ, qu’est l’Eglise ; mais a-t-on déjà vu un toit tenir tout seul en l’air ? Ne doit-il pas s’appuyer sur les murs de fondation ? (voir enseignement vivre en Eglise)
 

Myriam de Gemma 
Novembre 2020

Date de dernière mise à jour : 2020-11-22

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