Passioniste de Polynésie

Chromace d'Aquilée quelques écrits

Chromace daquileeSaint Chromace d'Aquilée 

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La graine tombée en terre porte beaucoup de fruit (Jn 12,24)

Le Seigneur s'est comparé lui-même à une graine de moutarde : alors qu'il était le Dieu de gloire et de majesté éternelle, il est devenu tout petit, puisqu'il a voulu naître d'une vierge avec un corps de petit enfant. Il a donc été mis en terre lorsque son corps a été mis au tombeau. Mais, après s'être levé d'entre les morts par sa glorieuse résurrection, il a grandi sur terre jusqu'à devenir un arbre dans les branches duquel les oiseaux du ciel habitent.

Cet arbre signifiait l'Église que la mort du Christ a ressuscitée dans la gloire. Ses branches ne peuvent s'entendre que des apôtres, parce que, de même que les branches sont l'ornement naturel de l'arbre, ainsi les apôtres sont l'ornement de l'Église du Christ par la beauté de la grâce qu'ils ont reçue. Sur ces branches, on sait que les oiseaux du ciel habitent. Allégoriquement, les oiseaux du ciel nous désignent, nous qui, venant à l'Église du Christ, nous reposons sur l'enseignement des apôtres, comme les oiseaux sur les branches.

Sermon 30, 2 (trad. SC 164, p. 137)

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Mettre la lampe sur le lampadaire

      Le Seigneur appelle ses disciples « lumière du monde » (Mt 5,14) parce que, éclairés par lui, qui est la lumière éternelle et véritable (Jn 1,9), ils sont devenus à leur tour une lumière dans les ténèbres. Parce qu'il est lui même « le Soleil de justice » (Ma 3,20) le Seigneur peut aussi appeler ses disciples « lumière du monde » ; c'est par eux, comme par des rayons étincelants, qu'il déverse la lumière de sa connaissance sur la terre entière... Éclairés par eux, nous-mêmes, de ténèbres que nous étions, nous sommes devenus lumière, comme le dit saint Paul : « Autrefois, vous n'étiez que ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière ; vivez comme des fils de la lumière » (Ep 3,8). Et encore : « Vous n'appartenez pas à la nuit, ni aux ténèbres ; vous êtes des fils de la lumière, des fils du jour » (1Th 5,5). Saint Jean a eu raison d'affirmer dans sa lettre : « Dieu est lumière » (1,5) et « Celui qui demeure en Dieu est dans la lumière » (1,7)... Ainsi donc puisque nous avons la joie d'être délivrés des ténèbres de l'erreur, nous devons vivre dans la lumière, comme des fils de lumière... Ce qui fait dire à l'apôtre Paul : « Parmi eux, vous apparaissez comme des sources de lumière dans le monde, vous qui portez la parole de vie » (Ph 2,15)... 

      Cette lampe resplendissante, qui a été allumée pour servir à notre salut, doit toujours briller en nous... Cette lampe de la Loi et de la foi, nous ne devons donc pas la cacher, mais l'installer toujours dans l'Église comme sur le lampadaire, pour le salut d'un grand nombre, afin de jouir nous-mêmes de la lumière de sa vérité, et d'en éclairer tous les croyants.

Homélies sur l'évangile de Matthieu, n° 5, 1.3-4 ; CCL 9,405 (trad. bréviaire 11/06) 

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« C'est vraiment une bonne œuvre qu'elle vient d'accomplir envers moi » (Mt 26,10)

L'Evangile nous rapporte aujourd'hui que, le Seigneur étant à table avec Lazare qu'il avait ressuscité des morts, « Marie, la sœur de Lazare et de Marthe, prit une livre d'un parfum de nard et en oignit les pieds de Jésus »... Sainte Marie, on le lit souvent dans l'évangile, plut beaucoup au Christ par la grandeur extraordinaire de sa foi. Dans le passage qui précède, en pleurant la mort de son frère, elle fit pleurer aussi le Seigneur ; car elle provoqua à la tendresse l'auteur de la tendresse. Et, bien qu'il ait été sur le point de ressusciter Lazare de la mort, le Seigneur pleura, alors que Marie pleurait, pour bien montrer à la fois sa propre tendresse et le mérite de Marie... Les larmes du Seigneur nous montrent le mystère de la chair assumée ; la résurrection de Lazare met en lumière la puissance de sa divinité...

Dans ce passage-ci, voyez le dévouement et la foi de cette sainte femme. Les autres étaient à table avec le Seigneur ; elle, elle oignait ses pieds. Les autres échangeaient avec le Seigneur paroles et propos ; elle, dans le silence de sa foi, elle essuyait ses pieds avec ses cheveux. Les autres paraissaient à l'honneur, elle au service ; mais le service rendu par Marie avait plus de prix aux yeux du Christ que la place honorable des convives. D'ailleurs,... le Seigneur dit à son sujet : « En vérité, je vous le dis, partout où sera proclamé cet Évangile, dans le monde entier, on redira aussi à sa mémoire ce qu'elle vient de faire » (Mt 26,13).

Quel a été donc le service rendu par cette sainte femme, pour qu'il ait été proclamé dans le monde entier, et qu'on le proclame chaque jour ? Voyez son humilité. Elle n'a pas commencé par oindre la tête du Seigneur, mais ses pieds... Elle a commencé par les pieds pour mériter d'en arriver à la tête, parce que « qui s'abaisse », comme il est écrit, « sera élevé, et qui s'élève sera abaissé » (Mt 23,12). Elle s'est abaissée pour être élevée.

Sermon 11 (trad. SC 154, p 213s)

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« La maison fut remplie par l'odeur du parfum »

Après avoir oint les pieds du Seigneur, cette femme ne les a pas essuyés avec un linge, mais avec ses propres cheveux, pour mieux honorer le Seigneur... Comme quelqu'un d'assoiffé qui boit l'eau d'une source qui tombe en cascade, cette sainte femme a bu à la source de sainteté une grâce pleine de délices, pour étancher la soif de sa foi.        Mais au sens allégorique ou mystique cette femme préfigurait l'Eglise, qui a offert au Christ la dévotion pleine et totale de sa foi... Dans une livre, il y a douze onces. C'est donc la mesure du parfum que possède l'Église qui a reçu, comme un parfum précieux, l'enseignement des douze apôtres. En effet, quoi de plus précieux que l'enseignement des apôtres, qui contient la foi au Christ et la gloire du Royaume des cieux ? De plus, on rapporte que toute la maison fut remplie de l'odeur de ce parfum, parce que le monde entier a été rempli de l'enseignement des apôtres. « Par toute la terre », comme il est écrit, « se répandit leur voix, et jusqu'aux confins du monde leurs paroles » (Ps 18,5).       Nous lisons dans le Cantique des Cantiques cette parole que Salomon fait dire à l'Église : « Ton nom est un parfum répandu » (1,2). Ce n'est pas sans raison que le nom du Seigneur est appelé « parfum répandu ». Un parfum, vous le savez, tant qu'il est conservé à l'intérieur de son flacon, garde en lui la force de son odeur ; mais dès qu'on le verse ou le vide, alors il répand son parfum odorant. De la même façon, notre Seigneur et Sauveur, alors qu'il régnait au ciel avec le Père, était ignoré du monde, inconnu ici-bas. Mais lorsque, pour notre salut, il a daigné s'abaisser en descendant du ciel pour prendre un corps humain, alors il a répandu dans le monde la douceur et le parfum de son nom.

Sermon 11 (trad. cf SC 154, p. 215s)

separ ecrit biblioDu baptême du Christ à notre baptême

 Quel grand mystère dans ce baptême de notre Seigneur et Sauveur ! Le Père se fait entendre du haut du ciel, le Fils est vu sur la terre, l'Esprit Saint se montre sous la forme d'une colombe. Car il n'y a pas de vrai baptême ni de vraie rémission des péchés là où il n'y a pas la vérité de la Trinité... Le baptême que donne l'Eglise est unique et véritable ; il n'est donné qu'une fois et, en y étant plongé une seule fois, on est purifié et renouvelé. Purifié, parce qu'on a déposé la souillure des péchés ; renouvelé, parce qu'on ressuscite pour une vie nouvelle après avoir dépouillé la vieillerie du péché...        Donc les cieux se sont ouverts au baptême du Seigneur afin que, par le bain de la nouvelle naissance, on découvre que les royaumes des cieux sont ouverts aux croyants, selon cette parole du Seigneur : « Personne, à moins de naître de l'eau et de l'Esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu » (Jn 3,5). Il est donc entré, celui qui renaît et qui n'a pas négligé de préserver son baptême...       Parce que notre Seigneur était venu donner le baptême nouveau pour le salut du genre humain et la rémission de tous les péchés, lui-même a voulu être baptisé le premier, non pour dépouiller le péché, puisqu'il n'avait pas commis de péché, mais pour sanctifier les eaux du baptême afin de détruire les péchés de tous les croyants renés par le baptême.

Sermons sur l'Epiphanie, 34 ; CCL 9A, 156-157 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 32)

separ ecrit biblio« Après la loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ » (Jn 1,17)

Il est bien que la nouvelle loi soit proclamée sur une montagne puisque la loi de Moïse a été donnée sur une montagne. L'une consiste en dix commandements destinés à former les hommes en vue de la conduite de la vie présente, l'autre en huit béatitudes, car elle conduit ceux qui la suivent à la vie éternelle et à la patrie céleste. « Bienheureux les doux car ils posséderont la terre. » Il faut donc être des doux, paisibles d'âme et sincères de coeur ; le Seigneur montre clairement que leur mérite n'est pas petit, en disant : « Ils posséderont la terre ». Il s'agit sans aucun doute de cette terre dont il est écrit : « Je suis sûr, je verrai la bonté du Seigneur sur la terre des vivants » (Ps 26,13). L'héritage de cette terre-là, c'est l'immortalité du corps et la gloire de la résurrection éternelle. Car la douceur ignore l'orgueil, elle ne connaît pas la vantardise, elle ne connaît pas l'ambition. Aussi, ce n'est pas sans raison que le Seigneur exhorte ailleurs ses disciples en disant : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur et vous trouverez le repos pour vos âmes » (Mt 11,29). « Bienheureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. » Non pas ceux qui pleurent la perte de ce qui leur est cher, mais qui pleurent leurs péchés, qui se lavent de leurs fautes par des larmes, et sans doute ceux qui pleurent l'iniquité de ce monde, ou déplorent les fautes des autres.

Sermon 39 ; CCL 9A, 169-170

separ ecrit biblio« Le serviteur n'est pas plus grand que son maître »

      « Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d'un manteau rouge. Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne et la posèrent sur sa tête » (Mt 27,28-29). C'est comme roi que le Christ est revêtu d'une tunique rouge et en tant que prince des martyrs..., parce qu'il resplendit de son sang sacré comme d'une écarlate précieuse. C'est en tant que vainqueur qu'il reçoit la couronne, car c'est normalement au vainqueur qu'on décerne une couronne... Mais nous pouvons remarquer que la tunique pourpre est aussi le symbole de l'Église qui, demeurant dans le Christ roi, brille d'une gloire royale. D'où le titre de « race royale » que lui donne Jean dans l'Apocalypse (1,6)... En effet, l'étoffe pourpre est une chose précieuse et royale. Bien qu'elle soit un produit naturel, elle change de qualité lorsqu'on la plonge dans le bain de la teinture, et elle change d'aspect... Sans valeur par elle-même, sa transformation en fait un produit précieux. Il en va ainsi de nous-mêmes : sans valeur par nous-mêmes, la grâce nous transforme et nous donne du prix, quand [à notre baptême] nous sommes plongés par trois fois, comme l'étoffe de pourpre, dans l'écarlate spirituelle, le mystère de la Trinité...

      Nous pouvons encore remarquer que le manteau rouge est aussi le symbole de la gloire des martyrs, puisque, teints de leur propre sang répandu, ornés du sang du martyre, ils brillent dans le Christ comme une tunique écarlate précieuse. Autrefois, la Loi prescrivait d'offrir des étoffes écarlates pour orner le tabernacle de Dieu (Ex 25,4) ; les martyrs, de fait, sont l'ornement de l'Église du Christ...

      La couronne d'épines qu'on a mise sur la tête du Seigneur est le symbole de notre rassemblement, à nous qui, des nations, sommes venus à la foi. Nous n'étions alors que des épines, c'est-à-dire des pécheurs ; mais, en croyant au Christ, nous sommes devenus une couronne de justice, parce que nous avons cessé de piquer ou de blesser le Sauveur, et nous couronnons sa tête de la confession de notre foi... Oui, jadis nous étions des épines, mais...nous sommes devenus des pierres précieuses.

Sermon 19, 1-3 ; SC 164 (trad. SC p. 21 rev.)

separ ecrit biblio« Voici que je fais l'univers nouveau » (Ap 21,5)

      Le monde entier, qui célèbre la veillée pascale tout au long de cette nuit, témoigne de la grandeur et de la solennité de cette nuit. Et à juste titre : en cette nuit la mort a été vaincue, la Vie est vivante, le Christ est ressuscité des morts. Jadis Moïse avait dit au peuple, à propos de cette Vie : « Vous verrez votre vie suspendue au bois de jour et de nuit » (Dt 28,66 Vulg)... Qu'il s'agit là du Christ Seigneur, c'est lui-même qui nous le montre dans l'Évangile quand il dit : « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie » (Jn 14,6). Il se dit la voie, parce qu'il conduit au Père ; la vérité, parce qu'il condamne le mensonge ; et la vie, parce qu'il commande à la mort... : « Mort, où est ton aiguillon ? Mort, où est ta victoire ? » (1Co 15,55) Car la mort, qui était toujours victorieuse, a été vaincue par la mort de son vainqueur. La Vie a accepté de mourir pour mettre la mort en déroute. De même qu'au lever du jour les ténèbres disparaissent, ainsi la mort a été anéantie lorsque s'est levée la Vie éternelle...

      Voici donc le temps de Pâques. Jadis, Moïse en a parlé au peuple en disant : « Ce mois sera pour vous le premier des mois de l'année » (Ex 12,2)... Le premier mois de l'année n'est donc pas celui de janvier, où tout est mort, mais le temps de Pâques, où tout revient à la vie. Car c'est maintenant que l'herbe des prés, en quelque sorte, ressuscite de la mort, maintenant qu'il y a des fleurs aux arbres, et que les vignes bourgeonnent, maintenant que l'air lui-même semble heureux du début d'une année nouvelle... Ce temps de Pâques est donc le premier mois, le temps nouveau..., et en ce jour le genre humain aussi est renouvelé. Car aujourd'hui, dans le monde entier, des peuples innombrables ressuscitent par l'eau du baptême pour une vie nouvelle... Nous donc, qui croyons que le temps de Pâques est vraiment l'année nouvelle, nous devons célébrer ce saint jour en toute allégresse, exultation, et joie spirituelle, afin de pouvoir dire en toute vérité ce refrain du psaume : « Voici le jour que le Seigneur a fait ; vivons-le dans la joie et l'allégresse » (117,24). 

Sermon 17, 2ème pour la Grande Nuit ; SC 154 (trad. SC p. 269 rev.)

separ ecrit biblioVous êtes la lumière du monde

Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l'on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison . Le Seigneur avait appelé ses disciples sel de la terre parce qu'ils ont relevé par la saveur de la sagesse céleste les cœurs humains affadis par le démon. Et maintenant il les appelle lumière du monde parce que, éclairés par lui, qui est la lumière éternelle et véritable, ils sont devenus à leur tour une lumière dans les ténèbres. 

Parce qu'il est lui-même le Soleil de justice il peut aussi appeler ses disciples lumière du monde ; c'est par eux, comme par des rayons étincelants, qu'il déverse la lumière de sa connaissance sur la terre entière ; en effet, ils ont chassé les ténèbres de l'erreur loin du cœur des hommes, en montrant la lumière de la vérité.

Éclairés par eux, nous-mêmes, de ténèbres que nous étions, sommes devenus lumière, comme dit saint Paul : Autrefois, vous n'étiez que ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière ; vivez comme des fils de la lumière . Et encore : Vous n'appartenez pas à la nuit ni aux ténèbres ; vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour . Saint Jean a eu raison d'affirmer dans sa lettre : Dieu est lumière , et : Celui qui demeure en Dieu est dans la lumière comme il est lui-même dans la lumière . Aussi, puisque nous avons la joie d'être délivrés des ténèbres de l'erreur, nous devons vivre dans la lumière, comme des fils de lumière. ~ Ce qui fait dire à l'Apôtre : Parmi eux, vous apparaissez comme des sources de lumière dans le monde, vous qui portez la parole de vie . 

Si nous n'agissons pas ainsi, on verra que, pour notre malheur comme pour celui des autres, nous couvrons et nous cachons par notre manque de foi comme par un voile les bienfaits de cette lumière si nécessaire. Aussi savons-nous, pour l'avoir lu dans l'Évangile, que nous encourons le châtiment mérité par celui qui avait reçu un talent pour lui faire gagner le ciel, et qui a mieux aimé le cacher que de le confier à la banque. 

C'est pourquoi cette lampe resplendissante, qui a été allumée pour servir à notre salut, doit toujours briller en nous. Nous avons en effet la lampe du commandement céleste et de la grâce spirituelle, ce dont David a témoigné ainsi : Ta parole est une lampe pour mes pas, une lumière pour ma route . Et Salomon a dit : Le précepte de la loi est une lampe . ~

Cette lampe de la loi et de la foi, nous ne devons donc pas la cacher, mais l'installer toujours dans l'Église comme sur le lampadaire, pour le salut d'un grand nombre, afin de jouir nous-mêmes de la lumière de sa vérité, et d'en éclairer tous les croyants.

 Homélie 

 

Date de dernière mise à jour : 2018-07-05

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