Passioniste de Polynésie

Pierre Julien Eymard écrits

PierrejulieneymardeucharistieVoici une Prière à offrir devant le Saint Sacrement « Ô mon bon Jésus, je veux bien Vous aimer » de Saint Pierre-Julien Eymard (1811-1868), Prêtre à l'âge de 23 ans puis Provincial de France du Tiers-Ordre de Marie et Apôtre de l'Eucharistie qui fonda en 1856 la Congrégation du Très Saint Sacrement des Prêtres Adorateurs.

  
« Ce qui contrarie le plus tristement le développement de la Grâce de l'amour en nous, c'est qu'à peine arrivés aux pieds du bon Maître, nous Lui parlons tout de suite de nous, de nos péchés, de nos défauts, de notre pauvreté spirituelle, c'est-à-dire que nous nous fatiguons l'esprit par la vue de nos misères, nous attristons notre cœur sous la pensée de notre ingratitude et de notre infidélité ; la tristesse amène la peine, la peine le découragement, et ce n'est qu'à force d'humilité, de peine et de souffrance que l'on sort de ce labyrinthe pour se retrouver libre devant Dieu. Ne faites donc plus ainsi. Mais, comme le premier mouvement de l'âme détermine ordinairement toute l'action, faites ce premier mouvement vers Dieu,

et dites-Lui :

« Ô mon bon Jésus, que je suis heureux et content de venir Vous voir,

de venir passer cette bonne heure avec Vous, Vous dire mon amour !

Que Vous êtes Bon de m'avoir appelé !

Que Vous êtes aimable d'aimer une aussi pauvre créature que moi !

Oh oui, je veux bien Vous aimer. Ainsi soit-il. »

« L'Amour alors vous a ouvert la porte du Cœur de Jésus ; entrez, aimez et adorez »

« Mettez-vous dans un esprit de joie quand vous allez à l'Adoration. Si cette joie continue, servez-vous-en ; si elle dure une heure, si elle dure trois heures, servez-vous-en, parce que ce sentiment vous attache à Notre Seigneur. N'écoutez pas les sentiments contraires, ravivez-la quand elle semble s'en aller, soufflez sur ce charbon ardent qui semble perdre sa chaleur, soufflez pour ranimer cette joie ; si vous agissez ainsi, vous vous préserverez des peines et des tentations » (Pierre-Julien Eymard)

sépar saints
« Ô Notre-Dame du Très Saint-Sacrement » :

« Ô Vierge Immaculée, Mère de Jésus et notre tendre Mère,
nous Vous invoquons sous le titre de Notre-Dame du Très Saint-Sacrement,
parce que Vous êtes la Mère du Sauveur qui vit en l'Eucharistie,
et que c'est de Vous qu'Il tient la Chair et le Sang dont Il nous y nourrit ;
parce que Vous êtes la souveraine Dispensatrice de toute grâce
et par conséquent des grâces que renferme l'auguste Sacrement ;
et parce que Vous avez pratiqué la première les devoirs de la vie eucharistique,
nous enseignant par votre exemple à assister comme il convient au saint Sacrifice de la Messe,
à communier dignement et à visiter souvent et avec piété le Très-Saint-Sacrement.
Ainsi soit-il. »
 

Date de dernière mise à jour : 2020-07-29