Vierge de San Nicolás, en Argentine
Les apparitions de la Vierge de San Nicolás, en Argentine, ont été reconnues le 22 mai par l’évêque du lieu, Mgr Héctor Cardelli.
« Au terme de douze ans à la tête du diocèse de San Nicolás, ayant suivi avec foi et responsabilité l’événement marial, que je connais depuis ses débuts, j’ai pris la décision de le reconnaître pour mon diocèse ». C’est ce qu’a affirmé Mgr Héctor Cardelli concernant les apparitions de la Vierge à une mère de famille de son diocèse,Gladys Quiroga de Motta, aujourd’hui grand-mère.
Au cours de son homélie lors d’une messe pour les pèlerins au sanctuaire de la Vierge de San Nicolás, le 22 mai, Mgr Cardelli a indiqué avoir consulté des spécialistes et des témoins pour reconnaître, « en accord avec les critères de discernement suggérés par le Saint-Siège », « le caractère surnaturel des heureux événements » des apparitions de la Vierge dans le diocèse.
« La saine réserve, a poursuivi l’évêque, la docilité envers les autorités ecclésiastiques ainsi qu’une absence évidente de protagonisme et d’orgueil » ont été remarquées chez Gladys Quiroga de Motta, et sont parfaitement conformes à la « doctrine catholique ».
18e apparition reconnue par l’Église
En septembre 1983, une jeune Argentine voit la Vierge pour la première fois. Moins d’un mois plus tard, elle confie cela à l’évêque de l’époque. Elle commencera aussi à recevoir des messages du Christ. L’endroit indiqué par la Vierge du Rosaire pour y construire une église devient rapidement un lieu de pèlerinage, consacré par l’évêque dès 1990.
Il s’agit ainsi de la 18e apparition mariale reconnue par l’Église, cette reconnaissance dépendant de l’évêque du lieu, qui doit toutefois en informer Rome. Le Vatican n’est sollicité que lorsqu’il y a litige.
L’évêque de San Nicolás de los Arroyos, Mgr Héctor Cardelli, a reconnu des apparitions de la Vierge Marie survenues entre 1983 et 1990 auprès d’une mère de famille.
Il s’agit ainsi de la 18ème apparition mariale reconnue par l’Église catholique romaine. Un jour de septembre 1983, quelques chapelets s’illuminent sans explication dans une maison de la ville de San Nicolas de los Arroyos, dans la banlieue de Buenos Aires. Voyant cela, une mère de famille, Gladys Quiroga de Motta, commence à prier la Vierge Marie et cette dernière lui apparut soudainement.
Sans aucune connaissance biblique et théologique majeure, la voyante est une femme ordinaire, mère de deux filles et grand-mère. Lors des premières apparitions, Marie demanda à Gladys Quiroga de Motta de rechercher une image qui avait été bénie par un pape et qui a été oubliée dans une église. L’image en question était celle la Mère de Dieu avec l’Enfant-Jésus dans ses bras, qui avait été bénie par le pape Léon XIII. Il a été constaté, après les instructions de la Vierge, que l’image se trouvait dans une des cloches de l’église en question. L’endroit indiqué par la Vierge devint rapidement un lieu de pèlerinage et une basilique y fut érigée.
Dès le début, Gladys s’est toujours montrée disponible pour répondre aux questions des autorités ecclésiastiques, dès lors qu’elle avait parlé de la grâce qu’elle avait reçue à l’évêque de son diocèse. Elle a notamment partagée aux fidèles les messages de Notre-Dame, mais également de Jésus-Christ, qu’elle reçue pendant plus de sept ans. Elle vit désormais très pieusement, en gardant toujours un profil bas.
En accord avec les critères de discernement suggérés par le Saint-Siège et après un long processus de vérification de la véracité des faits, Mgr Cardelli a reconnu « le caractère surnaturel des heureux événements », le 22 mai dernier lors d’un pèlerinage en la basilique.
Quelques messages de la Vierge Marie à la voyante :
6 juin 1987 : « En ce moment, il y a une extrême nécessité de prière. En ce jour, le Seigneur va écouter le très saint Rosaire, comme s’il était ma voix. Ma demande, c’est la prière, et je l’adresse à tous les peuples. La prière doit naître dans un cœur bien disposé. Elle doit être fréquente et faite avec amour. Ne la négligez pas… C’est l’arme qui vaincra l’ennemi. »
27 septembre 1987 : « C’est le Christ qui aime, c’est le Christ qui demande, c’est le Christ qui attend pour agir dans les cœurs pour leur bien. Béni soit le Seigneur qui veut la conversion de son peuple… »
13 mai 1989 : « Ma fille, comme à Fatima, je reviens sur la terre. Mes visites se prolongent car l’humanité est entré dans une période dramatique. L’homme n’a-t-il pas compris qu’il doit être au service de Dieu ? S’il résiste son âme va se perdre. Beaucoup d’âmes refusent mon invitation à la prière et à la conversion. C’est pourquoi le travail du diable s’accroît et s’étend. Mes chers enfants c’est seulement par la prière et la conversion que vous retournerez à Dieu. Qu’Il ne trouve pas vos cœurs desséchés ».
https://radionotredame.net/2016/vie-de-leglise/une-apparition-mariale-reconnue-par-leglise-en-argentine-45607/
Date de dernière mise à jour : 2018-01-16
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